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    Possible formule génétique pour la couleur du pelage de la race bovine Brune des Alpes

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    Jusqu’à présent, on avait considéré que la couleur du pelage de la race Brune des Alpes était déterminée par l’allèle Aw au locus Agouti, les autres loci portant les allèles non mutés, En particulier B + en B (Brun) qui aurait induit de l’eumélanine noire. On pense maintenant qu’il faut mieux adopter une formule avec Ai(i pour raie de mulet inversée) au locus Agouti et Bs (s pour brun chocolat schwyz) au locus B. Le phénotype « raie de mulet inversée »(corps noir, raie de mulet inversée claire ou rouge, intérieur des oreilles rouge, tour du mufle clair) se rencontre en effet aussi sur fond eumélanique noire et la couleur du corps de la Brune des Alpes présente les mêmes nuances que certains ovins ou caprins dont l’eumélanine est brun chocolat.Up to now the coat colour of Brown Mountain cattle of Switzerland was considered as induced by one allele at the Agouti locus (Aw), the other loci, being supposed to carry wild factor specially the B locus (Brown) with an allele giving black eumelanin. This article proposes a new formula with Ai (i for inverted mule stripe) in A and Bs (s for schwyz) in B inducing a brown chocolate eumelanin. This interpretation is based on observations of inverted mule stripe pattern on black eumelanin background in other breeds and on the similar color of Swiss Brown body and that of other Ruminants showing a true chocolate brown phenotype. This is the first time that a mutant for chocolate-brown eumelanin at B locus has been proposed in cattle

    L'homologie entre l'Homme et les autres Mammifères pour les loci de coloration du pelage

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    Peu de chercheurs se sont intéressés à l’homologie entre l’Homme et les autres Mammifères pour les loci de coloration du pelage bien connus chez ces derniers : A, B, C, D, E et P en particulier. Ce désintérêt résulte d’un certain masquage de l’action de tels gènes par le fait que l’Homme est alopécique, c’est-à-dire sans pelage où distinguer clairement l’action de mutants aux loci classiques. Le pelage ayant disparu, c’est au niveau de la peau que s’est faite l’évolution colorée pour, dans un premier temps, protéger celle-ci des ardeurs du soleil, principalement des U.V. L’Homme est en effet apparu dans des zones de savanes intertropicales, en altitude. Pour une telle protection mélanique épidermique des variants peu spécialisés et à action faible et cumulative sont, semble-t-il, intervenus, court-circuitant en quelque sorte l’action de mutants majeurs qui auraient pu apparaître aux loci classiques. Par la suite, certaines populations qui migrèrent vers le Nord ont subi une évolution adaptative, de démélanisation du tégument cette fois, car la couche de mélanine, utile sous les basses latitudes, empêchait le passage des ultra-violets devenus plus rares, pour la synthèse de la provitamine D, déclenchant ainsi des rachitismes. Il résulte de cette évolution une situation complexe et inhabituelle pour une espèce de Mammifères et la formule courante aux loci de base (A Agouti et E Extension) pour la synthèse alternative de l’eu/et de la phaomélanine ne peut être encore que suggérée : aaE+ E ou A? A? EdEd pour les races fortement mélanisées ainsi que les races mongoliques et la plupart des caucasiens non roux, ces deniers étant AyAyE+E+ ou aa ee ou A?A?ee. Les autres loci de coloration qui ont muté n’ont donné semble-t-il que des mutants sans intérêt pour l’adaptation de l’espèce soit aux loci classiques (en D, Dilution, avec la phénylcétonurie et en C, Albinisme vrai, avec des mutants albinos non encore définitivement localisés) soit à des loci plus rarement signalés chez les Mammifères mais où la variation colorée s’accompagne d’anomalies graves par ex. les Syndromes de Chediak-Higachi ou de Waardenburg. Ces mutants se maintiennent à de faibles fréquences par suite de dérive génétique, d’avantage de l’hétérozygote ou d’effet de fondateur. L’analyse de la coloration de la peau par des méthodes de génétique quantitative donne des résultats parfois contradictoires qui laissent à penser qu’auprès de polygènes il pourrait exister des gènes à effets plus importants. Il reste à mettre ceux-ci en évidence, ce qui pourrait être possible avec des méthodes histologiques et histochimiques, au moins dans certains cas.Few research workers have studied the homology between coat color loci in Man and in the other Mammals, although A, B, C, D, E and particularly P, are well known in the latter. This lack of interest is the result of some masking of the action of such genes because Man is an alopecic animal, that is, he has no hairy coat in which mutant action at the usual loci is clearly distinguishable. Since the coat has disappeared, skin coloration has developed primarily to protect against the radiations of the sun and mainly against U.V. Man has been found in high intertropicai savannah zones. Weak, cumulative, not very highly specialized variants of this protection by skin melanin probably occurred, short-circuiting major mutants which might have appeared at the usual loci. Afterwards, an adaptative change in tegument took place in some populations which had migrated northwards : demelanization. The melanin layer, which had been useful at low altitudes, prevented the U.V., which had become rare, from passing through the skin to activate provitamin D synthesis, and rickets resulted. This adaptative change presented an unusual, complex situation in a mammalian species, and the present formula, using basic loci (A, Agouti and E, Extension) for the alternative synthesis of eu- and phaeomelanin, is still be only indicative : aaE+E+ or A?A?EdEd for dark as well as for mongoloid races and most whites which are not red-haired, the latter being AyAy E+E+ or aa ee or A?A? ee. The other color loci which have mutated do not seem to have produced any mutants to adapt the species either to the usual loci (in D, Dilution, with phenylketonuria, or better delute lethal, and in C, True albinism, with albino mutants which have not yet been definitively localized) or to more unusual loci reported in mammals but where color variation is accompanied by serious abnormalities such as Chediak-Higachi disease or Waardenburg syndrome. These mutants are maintained at a low frequency level by genetic drift, heterozygote advantage or the founder effect. The analysis of skin color by methods of quantitative genetics sometimes gives contradictory results which indicate that near the polygenes may be genes with greater effects. This may be proved, at least in some cases, using histological and histochemical methods

    Coat colour variants of village pigs in Papua New Guinea

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    A preliminay description and genetic analysis of coat colour variation in Papua New Guinea village pigs is presented. Data were obtained from a series of deliberate matings and from surveys of coat coloration in two villages. A number of pigmentary variations caused by alleles at the Agouti, Extension and Brown loci were found and are described, including a possible new allele at the Brown locus (Bk) causing brown spots on the basic red background colour. The segregations observed in the deliberate matings can be interpreted in terms of two alleles at the Agouti (Aw and a) and two at the Extension loci (E + and Ep). Results from the village surveys show a high incidence of agouti phenotypes [Aw], relative to black [a], and a very low incidence of white designs (belt or points). These results suggest a still small genetic influence of exotic pigs in the villages, in spite of deliberate distribution, provided that the allele causing black colour (a) is present in the native Papuan stock. The allele Ep (spotted) giving black patched on red (or secondarily white) background may also be considered as a part of the native stock. The results are consistent with a hypothesis concerning an early arrival of pigs in Papua New Guinea relatively soon after domestication, followed by a period of isolation.Il s’agit d’une description et d’une étude génétique préliminaires de la variation colorée des porcs villageois de Papouasie Nouvelle-Guinée. Les données proviennent d’une série de croisements expérimentaux et d’observations dans deux villages. Les variations observées sont attribuées à des allèles contrôlant la pigmentation proprement dite aux loci Agouti, Extension et Brun avec, pour ce dernier locus, un possible mutant Bk induisant des taches brunes sur fond rouge. Les ségrégations observées dans les croisements expérimentaux ont été interprétées en terme de biallélismes en Agouti (Aw et a) et en Extension (E+ et Ep). Les résultats des enquêtes villageoises montrent une fréquence élevée du phénotype Agouti [Aw] par rapport au phénotype noir [a] et une fréquence très basse des dessins blancs (ceinture ou points blancs). Ces résultats suggèrent que l’influence génétique résultant de l’introduction de races exotiques dans les villages est encore très faible en dépit de distributions encouragées, à condition que l’on admette que l’allèle a pour la couleur noire est un élément du stock autochtone. L’allèle Ep (domino) qui donne des taches noires sur fond rouge (ou secondairement blanc) peut aussi être considéré comme faisant partie du stock indigène papou. Ces résultats s’accordent avec l’hypothèse d’une arrivée précoce du porc dans l’île, relativement peu de temps après sa domestication. Ensuite il y a eu une période d’isolement
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