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    Le troubadour et la reine. Guillaume IX d’Aquitaine et Urraca de León : conflit et diplomatie à Saint-Jacques de Compostelle

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    Entre 1119 y 1120, Guillermo IX restableció sus relaciones políticas con el papado, gobernado entonces por el recién elegido papa Calixto II, monje cluniacense, abad de Cluny y, sobre todo, relacionado con las principales familias aristocráticas de Europa. La política seguida por el nuevo papa, también basada en la doctrina gregoriana, aunque aplicada de forma menos agresiva que sus predecesores, permitió al conde de Aquitania y trovador implicarse activamente en las decisiones tomadas por Calixto. El encuentro entre el pontífice y el conde-duque tuvo lugar a finales de la primavera de 1119 y sirvió para aclarar los malentendidos que habían surgido entre el señor de Aquitania y el partido gregoriano, pero también es posible, a tenor de los acontecimientos posteriores, que Calixto y Guillermo discutieran su política hacia la familia real de León y Galicia y el obispo (más tarde arzobispo) de Santiago de Compostela, Diego Gelmírez. En la primavera de 1120, Guillermo se trasladó, acompañado de caballeros y de una nutrida delegación de monjes, a las tierras de allende los Pirineos, participando en la batalla de Cutanda y en la liberación de Zaragoza. En las semanas siguientes el duque de Aquitania permaneció en tierras ibéricas, probablemente actuando como enviado por el papa y mediador entre la reina Urraca de León y el propio Diego Gelmírez. En estas circunstancias Guillermo escribió una carta, que afortunadamente se ha conservado, en la que se dirigía al nuevo arzobispo compostelano, contándole sus movimientos, las dudas que habían despertado sus encuentros con la propia Urraca, con Alfonso I de Aragón y Pamplona y con los nobles de Galicia, y proponiéndole recibir en Aquitania al futuro rey de León, en aquel entonces Alfonso VII, que contaba con poco más de dieciséis años. El análisis de la carta permite enmarcar la acción del señor de Aquitania, y más antiguo trovador, desde un punto de vista político y diplomático

    Guilhem Olivier d’Arles, "Sert es qui a mal vezi" (BdT 246.14); Id., "Escrig truep ieu en Salomo" (BdT 246.22)

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    In his coblas Sert es qui a mal vezi (BdT 246.14) and Escrig truep ieu en Salomo (BdT 246.22) Guilhem de l'Olivier d'Arles translates the traditional poetry of the troubadours into the new ideology of urban chivalry that was governing the municipalities along the river Rhone. In these two poems the themes of ‘word’, of friendship, of the Court and wisdom are adapted to the urban environment. The semantic analysis, the identification of the sources used by the poet, place these verses in the midst of a campaign to build a new municipal culture, different and distant from feudal culture

    Le troubadour et la reine. Guillaume IX d’Aquitaine et Urraca de León : conflit et diplomatie à Saint-Jacques de Compostelle

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    Between 1119 and 1120, William IX re-established his political relations with the papacy, which was then governed by the newly elected Pope Calixtus II, a Cluniac monk, Abbot of Cluny and, above all, related to the major aristocratic families of Europe. The policy followed by the new Pope, also based on Gregorian doctrine but applied less aggressively than his predecessors, allowed the Count of Aquitaine and troubadour to become actively involved in the choices made by Calixtus. The meeting between the pontiff and the Count-Duke that took place in the late spring of 1119 served to clarify the misunderstandings that had arisen between the lord of Aquitaine and the Gregorian party, but it is also conceivable, on the basis of subsequent events, that Calixtus and William discussed their policy towards the royal family of León and Galicia and the bishop (later archbishop) of Santiago de Compostela, Diego Gelmírez. In the spring of 1120, William moved, accompanied by knights and a large delegation of monks, to the lands beyond the Pyrenees, participating in the battle of Cutanda and the liberation of Saragoza. In the following weeks the Duke of Aquitaine remained on Iberian soil, probably acting as papal appointee and mediator between Queen Urraca of León and Diego Gelmírez himself. In these circumstances William wrote a letter, fortunately preserved, in which he addressed the new archbishop of Compostela, telling him of his movements, the doubts that had been aroused in him by his meetings with Urraca herself, with Alfonso I of Aragon and Pamplona and with the nobles of Galicia, and proposing to host the future king of León, the then little more than sixteen-year-old Alfonso VII, in Aquitaine. The analysis of the letter allows us to frame the action of the lord of Aquitaine, and oldest troubadour, from a political and diplomatic point of view, but also to verify, once again, the absence of any clue relating to possible meetings that could justify the alleged Arab-Andalusian origin of Occitan poetry

    Le Moyen Âge en Amérique du Nord

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    En 1945, Gustave Cohen écrivait que le « De translatione studii [...] se prolonge vers l’Ouest dans le sens de la marche apparente du soleil », faisant référence à l’épanouissement des Mediaeval Studies outre-atlantique[1]. La fondation de la Mediaeval Academy of America à Harvard et de sa revue Speculum en 1925, ainsi que le don de John D. Rockfeller, la même année, qui permit l’acquisition de la collection et du bâtiment des Cloisters par le Metropolitan Museum, ont donné une impulsion à l’étude du Moyen Âge en Amérique du Nord qui n’est jamais retombée, et dont témoigne la création d’institutions qui ont joué un rôle majeur dans la diffusion de la médiévistique (le Pontifical Institute of Mediaeval Studies à Toronto ouvert en 1929 sous la houlette d’Étienne Gilson, l’Institut d’Études Médiévales d’Ottawa en 1930, l’Institut d’Études Médiévales de l’université de Notre Dame en 1946). Aujourd’hui, une grande partie de la recherche sur le Moyen Âge s’effectue au Canada et aux États-Unis. Universités, instituts, bibliothèques et musées contribuent largement à la production et à la diffusion des discours et des savoirs. Ce nouveau numéro de Perspectives médiévales a souhaité rouvrir le dossier des études médiévales en Amérique du Nord pour comprendre la spécificité de l’enseignement et de la recherche actuels sur le fait littéraire médiéval –, car il en est assurément une, liée à l’histoire des institutions, aux fonctionnements académiques propres au Nouveau Continent, mais aussi au développement des « studies » qui assurent à la création du savoir sur le Moyen Âge une assise théorique largement ignorée en France. La première partie du numéro, « Analyses », propose cinq contributions qui sont autant de réflexions qui permettent de cerner les modalités de cette transmission et de cette élaboration du savoir dans le champ de la médiévistique outre-Atlantique. Ce premier volet est accompagné de deux entretiens de Francis Gingras avec le Père Benoît Lacroix et Madeleine Jeay consacrés à l'Institut d'Études Médiévales de Montréal et qui éclairent ce développement au Canada. Le second volet reprend le premier sous l’aspect de la création littéraire aux États-Unis et propose des études de l’usage qui a été fait du Moyen Âge sur un continent qui ne l’a pas connu et qui entretient avec lui des relations ambiguës et ambivalentes, « entre fascination et répulsion » pour reprendre le titre donné par Delphine Louis-Dimitrov à la journée d’étude qu’elle a organisée le 10 avril 2015 et que nous publions ici. C’est ainsi l’esquisse des représentations littéraires et scientifiques du Moyen Âge européen en terre non-européenne, et pourtant si fortement et problématiquement liée à l’ancien continent, que propose ce nouveau numéro de Perspectives médiévales. Sébastien Douchet [1] Gustave Cohen, « Progrès des études médiévales aux Etats-Unis », Revue du Moyen Âge latin, 1945, p. 93
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