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    Cystoprotatectomie totale robot-assistée avec curage pelvien étendu mono-bloc

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    International audienceObjectifsLa cystoprostatectomie radicale avec néovessie iléale demeure un des traitements les plus lourds en chirurgie urologique. La voie mini-invasive robot-assistée, bien que techniquement complexe, pourrait permettre d’en alléger la morbidité. Nous présentons ici une cystoprostatectomie robot-assistée avec néovessie iléale entièrement intracorporelle.MéthodesLes uretères sont repérés, suivis puis sectionnés. L’incision péritonéale est réalisée du cul de sac de Douglas aux vaisseaux iliaques. Le curage pelvien est réalisé avec lymphostase par clips Hemolock. Les ailerons vésicaux sont sectionnés après électrocoagulation au vessel-sealer. Le plexus veineux de Santorini est électrocoagulé. Les recoupes urétrales et urétérales sont négatives en analyse extemporanée. La pièce est mise en attente dans un sac d’extraction.RésultatsLe patient avait 66ans et présentait un carcinome in situ (CIS) de vessie résistant à la BCGthérapie. La durée de la cystoprostatectomie était de 120min, sans complications peropératoires et des pertes sanguines à 200cc. Les suites ont été simples, avec reprise du transit à j4, ablation de la sonde vésicale j12 après d’une opécification attestant d’une bonne étanchéité de la néovessie. Les sondes JJ ont été retirées à 1mois L’histologie définitive retrouvait un pTisN0 (0/13) M0R0. Aucune récidive n’était notée à 6mois.ConclusionLa cystoprostatectomie radicale robot-assistée avec remplacement iléal intracorporel est une technique faisable en un temps opératoire modéré, permettant les mêmes résultats carcinologiques que la chirurgie ouverte, et des résultats fonctionnels satisfaisants

    Néovessie iléale robot-assistée intracorporelle selon Studer

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    International audienceObjectifsLa cystoprostatectomie radicale avec néovessie iléale demeure un des traitements les plus lourds en chirurgie urologique. La voie mini-invasive robot-assistée, bien que techniquement complexe, pourrait permettre d’en alléger la morbidité. Nous présentons ici une cystoprostatectomie robot-assistée avec néovessie iléale entièrement intracorporelle.MéthodesAprès la cystoprostatectomie totale robotisée réalisée en mono-bloc avec curages ganglionnaires par voie trans-péritonéale, les uretères sont anastomosés selon la technique de Wallace. La dernière anse est prélevée, dont la section distale est réalisée par une pince endoGIA 60. L’anastomose urétro-iléale est réalisée à 24cm du bout de l’anse par 2 hémi-surjets de Quill3/0. La section proximale est effectuée à 32cm de l’anastomose. Le rétablissement de continuité digestive latéro-latéral est effectué en utilisant des endoGIA 60. L’anse est détubulisée et le plan postérieur suturé par un surjet de Quill3/0. L’anastomose urétéro-iléale est effectuée sur des sondes JJ. Le segment antérieur est modelé et refermé.RésultatsLe patient avait 66ans et présentait un carcinome in situ (CIS) de vessie résistant à lé BCGthérapie. La durée de la dérivation urinaire était de 180min, sans complications peropératoires. Les suites ont été simples, avec reprise du transit à j4, ablation de la sonde vésicale j12 après d’une opécification attestant d’une bonne étanchéité de la néovessie. Les sondes JJ ont été retirées à 1mois.ConclusionLa cystoprostatectomie radicale robot-assistée avec remplacement iléal intracorporel est une technique faisable en un temps opératoire modéré, permettant les mêmes résultats carcinologiques que la chirurgie ouverte, et des résultats fonctionnels satisfaisants

    Néphrectomie partielle robotique zero-ischémia aidée par fluorescence au vert d’indocyanine : application aux tumeurs complexes

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    International audienceObjectifsLe clampage sura-sélectif dans la néphrectomie partielle robot-assistée, aidée par la fluorescence au vert dindocyanine, est une technique réalisable même en cas de tumeur complexe de score Rénal≥10.MéthodesDeux néphrectomies partielles pour tumeur complexes Rénal≥10 réalisées avec le robot chirurgical DaVinci (intuitive surgical) sont présentées. Les reconstructions 3D de l’angioscanner préopératoire permettent une étude de la vascularisation rénale et tumorale. Après dissection fine du pédicule rénal, seules les artères à destinée tumorale sont clampées à l’aide de bulldogs de 25mm à usage robotique. Une injection intraveineuse de 0,5 à 1cc de vert d’indocyanine est alors effectuée par l’anesthésiste. Le parenchyme rénal apparaît fluorescent alors que la tumeur reste éteinte, garantissant une exérèse dans de bonnes conditions d’hémostase.RésultatsLe premier patient, âgé de 63ans, aux antécédents de NP controlatérale, présente une tumeur de 60mm du rein droit, Rénal 10p et Padua 12p. Les branches tumorales sont disséquées et clampées. La fluorescence permet de confirmer l’extinction tumorale. La durée opératoire est de 150min, pertes sanguines 300cc, sans nécessiter de clamper l’artère rénale. Le 2e patient présente une tumeur intra-hilaire de 45mm, Rénal 11x et Padua 13x. Les artères à destinées tumorales sont clamper avant de débuter l’exérèse tumorale en arrière des calices moyens et inférieurs. La durée opératoire est de 120min, pertes sanguines 100cc. Toutes les tumeurs sont malignes et en marges saines.ConclusionLa NP robot-assistée zero-ischemia est une technique réalisable pour des tumeurs de haut score de complexité selon les classifications Rénal et Padua. Une planification préopératoire par imagerie est indispensable. La fluorescence au vert d’indocyanine permet de s’assurer du clampage tumoral et d’en réaliser l’exérèse dans de bonnes conditions d’hémostase

    Évaluation à long terme des cystostomies continentes de type Mitrofanoff chez l’adulte : résultats à 5 ans

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    International audienceNTRODUCTION:This study analyzed long-term functional outcome of continent catheterizable channels with the Mitrofanoff procedure, their continence, complications and the satisfaction of the patients.MATERIAL AND METHOD:Data from patients who underwent a Mitrofanoff procedure at our institution from June 1997 to March 2015 were retrospectively collected. All patients were contacted at the end of the study, a survey was submitted to them.RESULTS:Sixty-seven patients underwent a continent cystostomy with the Mirtrofanoff procedure. Forty-five patients had the inclusion criteria: 18 years old or older, no previous urinary diversion with a minimum of 6 months of follow-up. The cohort comprised mainly neurologic bladder (84 %) with spinal cord injuries (54 %) or spina-bifida patients (15 %). Median age was 35 years old [22-49]. Median follow-up was 64months [39-90]. The surgical procedure used an appendicular channel: 30 patients (67 %) or a continent ileal plasty: 15 patients (33 %). At the end of follow-up: 88 % patients have a full cystostomy continence, 89 % full uretral continence. Twenty-nine patients had one (41 %) or more reinterventions. Reasons for the 58 reinterventions were: stomal stenosis (31 %), uretral incontinence (29 %), cystostomy incontinence (15 %), lithiasis (9 %). Those reinterventions were done with a local surgery (31 %) or an endoscopic surgery (35 %). Overall early adverse events (30days) adverse events were similar (P=0.93) in appendicovesicostomy group or continent ileal plasty group. Ninety-four percent patients described a satisfactory urinary comfort. The cystostomy was considered esthetic by 71 %, its realization allowed an improvement of the quality of life for 89 % of them.CONCLUSION:Continent channels in adults demonstrate favorable long-term outcomes even if reinterventions could be necessary to maintain a continent and catheterizable channel. Despite reinterventions, patients remain satisfied by the Mitrofanoff procedure which facilitate the process of clean intermittent catheterization

    Les scores morphométriques RENAL et PADUA sont-ils encore prédictifs de difficulté chirurgicale à l’ère de la néphrectomie partielle robot-assistée ?

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    International audienceObjectifsLa chirurgie robot-assistée à permis de repousser les limites techniques de la cœlioscopie rendant accessible à une chirurgie conservatrice des tumeurs rénales de plus en plus complexes. L’objectif est ici d’évaluer si les scores morphométriques RENAL et PADUA permettent encore de prédire la difficulté chirurgicale des néphrectomies partielles (NP) robotisées.MéthodesLes données des patients opérés par un même opérateur d’une NP robot-assistée pour tumeur rénale unique entre janvier 2014 et fevrier 2016 ont été prospectivement collectées et étudiés selon les scores RENAL et PADUA. Les tumeurs étaient étiquetées comme de complexité « faible » (RENAL=4–6, PADUA=6–7), « modérée » (RENAL=7–9, PADUA=8–9) ou « élevée » (RENAL=10–12, PADUA≥10). Les caractéristiques préopératoires (score de Charlson, BMI, fonction rénale préopératoire), les données opératoires (durée de clampage, d’intervention et pertes sanguines) et les résultats carcinologiques et fonctionnels ont été évalués. Une analyse multivariée a été effectuée pour rechercher les facteurs prédictifs de durée d’ischémie, durée opératoire, pertes sanguines et fonction rénale à 3mois.RésultatsSur la période, 72 patients ont bénéficié d’une NP robot-assistée pour tumeur unique. Les caractéristiques initiales étaient équivalentes entre les groupes. La durée d’ischémie augmentait significativement avec la complexité tumorale pour les 2 scores (RENAL p<0,001, PADUA p=0,02), contrairement au taux de complication et durée d’hospitalisation.(Tableau 1) Le score RENAL était associé à une majoration des pertes sanguines (p=0,04), taux de conversion en néphrectomie élargie (p=0,02), variation de créatinine (p=0,005) et débit de filtration glomérulaire (DFG) à 3mois (p=0,004). Une tendance similaire s’observait avec le score PADUA. En analyse multivariée, les scores RENAL et PADUA étaient prédictifs de durée d’ischémie, durée opératoire, pertes sanguines. Le score RENAL était aussi prédictif de la variation de DFG à 3 mois (p=0,02) et la survenue d’une insuffisance rénale chronique (p=0,04).ConclusionA l’ère de la néphrectomie partielle robot-assistée, les scores morphométriques RENAL et PADUA demeurent prédictifs de difficulté chirurgicale peropératoire, sans incidence sur les complications. Le score RENAL apparait en outre comme prédictif de la fonction rénale post-opératoire

    Récidive biochimique après traitement curatif d’un adénocarcinome prostatique localisé : intérêt de la TEP à la choline dans l’évaluation de la récidive locale

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    International audienceOBJECTIVE:To establish 18 fluorocholine-positron emission tomography/computed tomography (F-PET/CT) performances for the detection of local recurrence in a population of patients with biochemical failure after primary curative treatment for localized prostate carcinoma.MATERIAL AND METHOD:From February 2011 to February 2014, 55 patients underwent a F-PET/CT for biochemical relapse after primary radical therapy for prostate cancer localized or locally advanced. Primary therapies for prostate cancer were 19 radical prostatectomy, 18 radiotherapy, 13 radiotherapy with hormonal treatment, 3 brachytherapy. The median age was 65 years (50-79). The initial staging was 17 T1, 23 T2 and 15 T3, 52 were N0 and N1 3. The median PSA was 12 (3-127). The Gleason score was less than 7, equal to 7 and greater than 7 at 21, 25 and 9 patients respectively. The average time to recurrence was 69.5 months (8-147) with a median PSA of 2.9 ng/mL (0.48-41).RESULTS:In 42 cases, F-PET/CT showed uptake, suggesting a recurrence, metastatic (6), nodal (26) or local isolated (10). The focal uptake in PET commissioned in 5 cases prostate biopsy, confirming the histological recurrence of prostate cancer in 4 cases. Among the 10 patients with isolated local recurrence, 8 underwent salvage radiotherapy. Of the 13 cases where the (F-PET/CT) showed no recurrence, 7 multiparametric MRI were performed. The MRI showed a local recurrence in 3 patients, the diagnoses were confirmed with prostate biopsy for two of them.CONCLUSION:In our study, for the patients with biochemical relapse of prostate adenocarcinoma localized or locally advanced, (F-PET/CT) was able to detect local recurrence isolated in nearly half the cases but did not show sufficient sensitivity to exclude recurrence local if negative. It does not replace MRI or additional prostate biopsy
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