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Erosion en montagnes semi-arides et méditerranéennes
Deux techniques différentes de mesure des pluies, des débits liquides et solides sur parcelles agronomiques sont présentés dans cet article. Le premier exemple correspond aux protocoles d'observations mis au point sur les grandes parcelles agronomiques (4 000 m2) de la région de Bidi, au nord-ouest du Burkina Faso. Ces protocoles s'appuient à la fois sur des observations directes, des prélèvements manuels et des enregistrements sur appareils mécaniques de précision. Les précisions obtenues sur le calage des enregistrements sont de 5 minutes pour le temps, 0,5 à 1 cm pour les hauteurs d'eau et 0,1 mm pour les hauteurs de pluie. Les erreurs relatives sont malgré tout de 10% sur l'estimation de la pluie au sol, 10 à 20% pour l'estimation des lames ruisselées et d'au moins 30% sur l'estimation des charges solides transportées. Le second exemple correspond aux protocoles d'observation mis au point sur 4 petites parcelles agronomiques (50 m2) dans la région de Thyssé-Kaymor au Sénégal. Ces parcelles ont été équipées de capteurs électroniques reliés à une même centrale d'acquisition de données. L'utilisation de ces nouvelles techniques de mesure permet un saut qualitatif dans la précision des observations : 2 mm pour les hauteurs d'eau avec le capteur de pression et 5 secondes entre chaque mesure sur une même base de temps. Il est ainsi possible de quantifier correctement les décalages (1 à 3 mn) entre les pics d'intensité pluviométrique et les maximums de débit ruisselé. (Résumé d'auteur
Etats de surface du sol et risques de ruissellement et d'érosion
En zone soudano-sahélienne, la cartographie des états de surface par télédétection conduit à l'élaboration d'une nouvelle méthode de cartographie des risques d'érosion utilisant les relations hydro-pluviométriques déterminées sous simulation de pluies pour produire une carte des potentiels de ruissellement à l'échelle élémentaire, puis une carte des volumes ruisselés potentiels à l'échelle des versants. Cette carte est ensuite combinée à la carte géomorphologique, ou à la carte topographique, pour dresser la carte des risques d'érosion. Des observations au sol, judicieusement réparties sur les surfaces à cartographier sont indispensables à la description des états de surface et à la caractérisation des risques d'érosion ou de sédimentation, les deux phénomènes étant fréquemment associés sur un même versant. Pour illustrer notre propos nous traiterons de la cartographie des risques d'érosion sur un petit bassin versant soudano-sahélien : le bassin versant de Samniwéogo, situé dans la région de Bidi, province du Yatenga, au nord-ouest du Burkina Faso. (Résumé d'auteur