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    Europe as a means of action: The campaign for voting rights for third country nationals in the Europeanisation process

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    Often associated with the expression "citizenship of residence", the establishment of European citizenship brought new rights to the citizens of the European Union, particularly the right to vote in a foreign country. This chapter will focus on the role of social actors in shaping the evolving concept of "European citizenship" by focusing on the specific campaigns dedicated to the cause of voting rights for third country nationals. First it provides a brief overview of the history of voting rights in the European Union, which culminated in the inclusion of European citizenship in the Treaty of Maastricht in 1992. On which models did this concept of citizenship draw? And why was this model adopted over all other competing models? The second part considers the efforts of one particular group of social actors to reform the model that was finally adopted. The Association for a European Citizenship of Residence, (ACER) campaigns for the implementation of citizen status to all EU residents, whether or not they are nationals of an EU member state. This chapter apprehends the different social actors who are involved in this campaign, the leading arguments which they mobilize, and the bonds between the various countries of the EU

    « De la recherche à l’invention d’une cause : les militants du PSU et le droit de vote des immigrés »

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    « C’était un parti ambitieux moins pour lui-même que pour les idées qu’il défendait »Robert Chapuis Comment s’invente et est inventée une cause militante ? Apporter des éléments de compréhension à ce processus militant aux contours parfois ésotériques suppose de se livrer à une analyse sociogénétique qui prendrait au sérieux aussi bien les conditions, les logiques que les effets de production d’une cause. À partir des transformations sociales et politiques de la cause immigrée sera envisagée ..

    Le PSU vu d’en bas

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    Voilà un demi-siècle, le 3 avril 1960, naissait le Parti socialiste unifié (PSU), dont les derniers militants prononcèrent la dissolution trente ans plus tard, le 7 avril 1990. Structure partisane éphémère et hétéroclite, traversée par des tendances complexes et éclatées, le PSU a participé à renouveler en profondeur la gauche, au plan idéologique comme dans l’enracinement de ses réseaux militants. Ce parti charnière a oscillé entre l’extrême gauche et la gauche de gouvernement, mêlant milieux laïques et filières catholiques de gauche. Il a aussi été une école de formation pour deux générations de militants de gauche, imprégnées par ce mouvement politique atypique. Lieu de débats et de transferts militants, caractérisé par une grande mobilité interne, le PSU est souvent assimilé dans les recherches universitaires comme dans les mémoires collectives à un laboratoire d’idées, ayant aussi investi le terrain des luttes sociales lors des mobilisations des années 1968. Élaborant des réflexions politiques qui confrontaient des thèmes modernes pour la gauche française, le PSU a occupé une place à part dans le champ politique en raison du contraste entre son échec électoral global, son impact intellectuel et son influence matricielle. Dans cette perspective, l’apport du PSU est indéniable dans le dépassement de l’opposition séculaire entre la gauche laïque et la mouvance catholique progressiste. Pour poser un socle solide à la connaissance sur le PSU et interroger au mieux l’hétérogénéité perceptible à partir de la connaissance actuellement fragmentaire du parti au niveau national, il a semblé pertinent d’interroger le parti à l’échelle régionale et locale par le biais d’enquêtes de terrain fouillées : la Bretagne comme bastion du PSU ; l’implantation du PSU, au travers de monographies fédérales ou de regards croisés sur plusieurs départements ; l’analyse des idées politiques et des pratiques militantes du PSU
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