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Anti-inflammatoires non stéroïdiens (facteurs de risque d'aggravation des infections bactériennes, connaissance par le pharmacien d'officine de ce risque potentiel)
LIMOGES-BU MĂ©decine pharmacie (870852108) / SudocSudocFranceF
Actualisation de lâĂ©valuation des risques liĂ©s Ă la prĂ©sence de cyanobactĂ©ries et leurs toxines dans les eaux destinĂ©es Ă lâalimentation, les eaux de loisirs et les eaux destinĂ©es aux activitĂ©s de pĂȘche professionnelle et de loisir: Avis de lâAnsesRapport dâexpertise collective
Les cyanobactĂ©ries sont des bactĂ©ries photosynthĂ©tiques Ă Gram nĂ©gatif dont la pigmentation varie du bleu-vert au rouge. Elles sont encore parfois dĂ©signĂ©es, Ă tort du point de vue biologique, sous le terme dâalgues bleues. Les cyanobactĂ©ries se dĂ©veloppent dans les milieux terrestres et aquatiques, quâils soient saumĂątres, marins ou dulçaquicoles. Lorsque les conditions environnementales (tempĂ©rature, nutriments) leur sont favorables, elles peuvent alors prolifĂ©rer de maniĂšre massive et rapide (en quelques jours), on parle alors dâefflorescence (ou « bloom » en anglais). Dans certains cas, ces prolifĂ©rations entraĂźnent un changement de couleur de lâeau, une odeur nausĂ©abonde et/ou leur accumulation Ă la surface de lâeau. Certaines espĂšces de cyanobactĂ©ries produisent des toxines appelĂ©es cyanotoxines qui peuvent prĂ©senter des effets nĂ©fastes pour la santĂ© humaine et animale. La prĂ©sence de cyanobactĂ©ries est observĂ©e de plus en plus frĂ©quemment, sur tous les continents, expliquant la prĂ©occupation internationale croissante au regard des consĂ©quences Ă©cologiques, sanitaires et Ă©conomiques associĂ©es.En 1998, le programme EFFLOCYA, initiĂ© par les ministĂšres en charge de la santĂ© et de lâenvironnement, a mis en Ă©vidence le fait que la prolifĂ©ration de cyanobactĂ©ries capables de libĂ©rer des toxines dans les eaux brutes utilisĂ©es pour la production dâeau destinĂ©e Ă la consommation humaine (EDCH) et les eaux de baignades constitue un risque sanitaire Ă©mergent.Suite Ă ces travaux, le ministĂšre chargĂ© de la santĂ© a saisi en 2001 lâAgence française de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments (Afssa) afin dâeffectuer une Ă©valuation des risques liĂ©s Ă la prĂ©sence de cyanobactĂ©ries dans les EDCH. Cette demande a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en mars 2004 par une saisine de lâAgence française de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâenvironnement et du travail (Afsset) par les ministĂšres chargĂ©s de lâenvironnement et de la santĂ©. LâAfsset devait Ă©valuer les risques sanitaires encourus par les baigneurs et les autres usagers des plans et cours dâeau et proposer des valeurs limites de qualitĂ© relatives Ă la concentration de cellules et/ou toxines dans les eaux de baignade. En juillet 2006, les deux agences ont publiĂ© un rapport commun (Afssa â Afsset, 2006) en rĂ©ponse Ă ces deux saisines.LâAgence recommandait alors dâacquĂ©rir des connaissances sur les toxines et les ressources dans le but de pouvoir Ă©valuer les risques liĂ©s aux cyanotoxines. Câest ainsi que depuis la parution de ce rapport, de nombreux rĂ©sultats dâanalyses de cyanotoxines et cyanobactĂ©ries dans les ressources utilisĂ©es pour produire de lâEDCH, dans les EDCH elles-mĂȘmes et les eaux rĂ©crĂ©atives ont Ă©tĂ© colligĂ©s par les Agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS).Ces donnĂ©es ont entre autres choses rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de cyanobactĂ©ries susceptibles de produire des cyanotoxines - pour lesquelles il nâexiste aucune valeur sanitaire acceptable dans des retenues dâeau destinĂ©es Ă produire de lâEDCH - que ce soit en mĂ©tropole ou dans les territoires ultramarins, oĂč peu de donnĂ©es sont cependant disponibles. Par ailleurs, malgrĂ© les recommandations formulĂ©es en 2006, il existe toujours des difficultĂ©s et une grande disparitĂ© dans la gestion des risques des eaux de baignade contaminĂ©es par des cyanobactĂ©ries. Pour ces diffĂ©rentes raisons, la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© (DGS) a sollicitĂ© lâAnses afin quâelle actualise son expertise de 2006 Ă la lumiĂšre des nouvelles connaissances disponibles.[Saisine liĂ©e n°2015-SA-0206