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    Syndromes parkinsoniens atypiques en Guadeloupe

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    [Résumé en français]258 patients ont été suivis dans le service de neurologie du CHU de Pointe à Pitre de 1996 à 2002 parce qu'ils étaient porteurs d'un syndrome parkinsonien. Cette étude a révélé que contrairement à l'Europe et aux États-Unis, la MPI ne constitue pas la principale forme de syndrome parkinsonien. En effet, ce sont les syndromes parkinsoniens atypiques qui sont le plus souvent retrouvé chez les patients guadeloupéens (77,14% des cas). Le syndrome parkinsonien le plus représenté en Guadeloupe (39,15%) ne répond à aucune classification de syndromes parkinsoniens définis jusqu'ici, il est dit " inclassable ". Le deuxième sous-groupe le plus rencontré est la PSP (22,09%). Les formes atypiques de syndrome parkinsonien se distinguent de la MPI selon trois principaux critères : l'asymétrie de la triade parkinsonienne ; la précocité et la sévérité des troubles cognitifs (troubles mnésiques, praxiques, mais surtout un syndrome dysexécutif d'origine frontale) ; la mauvaise réponse à la dopathérapie. Sur l'île de Guam, dans l'océan Pacifique, on isole également un foyer de syndrome parkinsonien atypique, le complexe parkinson-démence, qui se rapproche du syndrome parkinsonien guadeloupéen. Dans ces deux foyers géographiques, la responsabilité d'une toxicité environnementale a été évoquée, mais l'origine multifactorielle des syndromes parkinsoniens, typiques ou non, tend à se confirmer. Il serait intéressant de poursuivre des recherches sur le syndrome parkinsonien guadeloupéen afin d'en améliorer la connaissance et donc la prise en chargePARIS13-BU Serge Lebovici (930082101) / SudocABYMES-CHRUPPA-BU (971202102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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