21 research outputs found

    Tularemia : situation in france, issues and public health risk

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    This is a retrospective study on natural foci of tularemia in animals as well as human cases reported in France between 1999 and 2004. Since 1999, approximately 20 to 60 animals foci of infection in hares are detected every year in 19 to 34 French departments. Human cases often occur in areas where animal foci have erupted, but not always. There are several reasons explaining the presence of this disease on French territory, its underestimation in animals, and probably in man, and its durability. The disease is generally poorly recognised, except amongst shooters who are aware of its existence. Several clinical forms are known in man, sometimes with severe symptoms. The diagnosis of tularemia can be difficult due to its non-specific clinical features. Tularemia is mostly described in hares but other species can be also affected, serving as reservoirs for the infection and sometimes acting as vectors as well. The animal population tested for tularemia should be widened to include other wild species, as well as some of our domestic animals. In man, this diagnosis should be considered in people presenting certain clinical signs. A background on epidemiological data is given. In addition, as Francisella tularensis is one of the bioterrorism agents, it is essential that clinicians and biologists recognise this bacteria and are aware of its dangers. Tularemia was removed from the list of Legally Contagious Disease in veterinary medicine in 1996. It has become a notifiable disease in human medicine in 2002.Il s’agit d’une étude rétrospective de foyers animaux de la tularémie et des cas de contamination humaine recensés en France entre 1999 et 2004. Depuis 1999, environ 20 à 60 foyers sont identifiés chaque année chez des lièvres, dans 19 à 34 départements français. Les cas humains se déclarent souvent dans les régions où sont détectés les cas animaux, mais pas toujours. Plusieurs raisons sont à l’origine de la présence de la maladie sur le territoire, de sa sous-estimation chez les animaux, et vraisemblablement aussi chez l’homme, et de sa pérennité. La maladie est généralement mal connue, sauf chez les chasseurs qui en sont informés. Elle se présente sous de multiples formes chez l’homme et peut occasionner des troubles assez graves. Le diagnostic clinique peut être difficile, à cause des symptômes relativement peu spécifiques. Le lièvre n’est pas la seule espèce animale en cause, il n’est qu’un révélateur d’un foyer de la maladie. Plusieurs autres espèces y sont sensibles et constituent des réservoirs d’infection, certaines jouant également un rôle de vecteur. Il faudrait élargir la recherche de la tularémie à d’autres espèces de la faune sauvage, mais aussi à certaines espèces domestiques. Chez l’homme, cette maladie potentiellement grave devrait faire l’objet d’une recherche systématique face à certains symptômes cliniques. Plusieurs facteurs épidémiologiques sont rappelés. Par ailleurs, Francisella tularensis faisant partie des agents du bioterrorisme, il est essentiel que les cliniciens et les biologistes apprennent à reconnaître cette bactérie et exercent une certaine vigilance. La tularémie ne fait plus partie des Maladies Légalement Contagieuses en médecine vétérinaire depuis 1996. Elle est à déclaration obligatoire en santé humaine depuis 2002

    Les infections à Streptococcus suis (autour de deux cas en Midi-Pyrénées)

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    Streptococcus Suis est une bactérie encapsulée cocci gram positive, opportuniste des suidés. Il est responsable d'infections chez les suidés. Les infections à Streptococcus suis sont des zoonoses professionnelle et de loisir. Ce sont des infections invasives graves chez l'homme. Ce travail est basé sur la présentation de deux cas d'infections à Streptococcus Suis chez des chasseurs de sangliers dans la région Midi-Pyrénées. Il vise à exposer Streptococcus Suis d'un angle bactériologique, vétérinaire et médical. Le problème de la pression de la sélection antibiotique vétérinaire et celui de la survenue de résistance bactérienne dans la faune sauvage sont également abordés. Cette pathologie zoonotique est émergente et leur nombre de cas mondiaux est en augmentation constante sur les 30 dernières années.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    La place des aerococcus en clinique humaine (revue sur une série de 29 cas hospitaliers de 2001 à 2009)

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    Le genre Aerococcus (1953) a longtemps été représenté uniquement par Aerococcus viridans, puis six nouvelles espèces y ont été ajoutées depuis une quinzaine d'années. Notre travail présente la première série Française de cas d'infections humaines à Aerococcus, avec 29 patients inclus de 2001 à 2009, chez lesquels 38 isolats ont été caractérisés, dont 27 par séquençage ARNr 16S au CNR-Strep. Nous avons identifié 4 Aerococcus viridans, 29 Aerococcus urinae et 5 Aerococcus sanguinicola dans les prélèvements suivants : 31 ECBU, 5 hémocultures et 1 pus profond. 82% de nos patients avaient plus de 70 ans, et ils étaient en majorité porteurs de facteurs favorisants ou de comorbidités. Ce travail a mis en évidence qu'il reste encore aujourd'hui à améliorer l'isolement de ces bactéries fastidieuses, leur identification par les systèmes commerciaux et le traitement antibiotique des formes sévères.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Compared infectious pathology of Bordetella bronchiseptica

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    Gueirard Pascale, Le Coustumier Alain, Guiso-Maclouf Nicole. Pathologie infectieuse comparée de Bordetella bronchiseptica. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 149 n°3, 1996. pp. 287-294

    Clostridium celerecrescens, often misidentified as “Clostridium clostridioforme group,” is involved in rare human infection cases

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    International audienceMisidentification of rare Clostridium species often originated from the environment as clinically relevant species is problematic. A strain isolated from a traumatic leg wound first identified as C. clostridioforme was finally identified as the rare Clostridium celerecrescens. Two similar misidentifications are reported in the literature. In order to help the phenotypic differentiation of C. celerecrescens from the close species of the "C. clostridioforme group", an identification table and differential susceptibilities to 4 selected antibiotics are proposed. Once a clinical isolate is referred to this group, identification should be definitively confirmed by unambiguous methods such as 16s rDNA sequencing

    Foot Infection by Clostridium sordellii: Case Report and Review of 15 Cases in France

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    International audienceWe report a case of foot infection by Clostridium sordellii and review 15 human infections registered at a Reference Center in France during the period 1998 to 2011. All strains were found nontoxigenic, lacking the lethal toxin gene coding for TcsL. Like Clostridium septicum, several C. sordellii infections were associated with intestinal neoplasms
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