141 research outputs found

    Effet de serre, forêt et gestion forestière, les termes de la problématique

    Get PDF

    Avant-propos

    Get PDF

    Mobiliser et valoriser les données sur les sols forestiers. Compte rendu de l’atelier 4

    Get PDF
    Une meilleure connaissance des sols forestiers et l’amélioration des référentiels pour interpréter leur fonctionnement est une attente des forestiers comme des acteurs des politiques publiques. Lors de REGEFOR 2013, l’atelier “Mobiliser et valoriser les données sur les sols forestiers” a identifié une ressource importante et sous-exploitée de données au niveau des organismes de développement et des laboratoires de recherche. Des outils existent pour les rendre plus visibles et accessibles sur le réseau internet. Face à la dispersion et à la faible harmonisation des jeux de données, des chantiers importants sont à mettre en oeuvre pour favoriser leur exploitation (exemple : mise en base de données, production de métadonnées et de référentiels sémantiques communs, clarification des droits de propriété, protocoles d’échanges de données entre applications). Dans cette optique, l’atelier a aussi conduit à s’interroger sur les possibilités d’améliorer la coordination entre production et gestion de données, notamment en discutant les intérêts et limites d’une centralisation sous un même système d’information

    Cartographie des forĂŞts anciennes de France : objectifs, bilan et perspectives

    Get PDF
    Il y a dix ans démarraient les premiers travaux de vectorisation, à l'échelle régionale, des forêts de la carte d'Etat-Major, en vue de l'établissement d'une carte nationale des forêts à longue continuité de l'état boisé. Où en est-on aujourd'hui ? Nous faisons le point de l'avancement des travaux et en tirons les premiers enseignements, en répondant aux questions suivantes : Quels sont les définitions et concepts sous-jacents à ces travaux ? Pourquoi cartographier les forêts dites "anciennes" ou "récentes" ? L'analyse des institutions ayant réalisé le travail montre que ce sont principalement les milieux de la conservation qui ont été moteurs dans ces travaux. Mais la production et la qualité des produits bois sont aussi concernés par cette cartographie. Le rôle actuel de puits de carbone des forêts françaises ne peut par exemple se comprendre qu'au travers de cette dynamique forestière ancienne. Pourquoi une focalisation sur la première moitié du XIXe siècle comme date de référence ? Que signifie la notion de minimum forestier ? Quelles en sont les limites ? Quels sont les supports de données les plus intéressantes pour cette cartographie ? Pourquoi la carte d'Etat-Major est une source particulière d'information, dans l'objectif de la cartographie des forêts anciennes, parmi la multitude de cartes ou statistiques disponibles à différentes dates et échelles ? Quelles sont les méthodes d'acquisition de la donnée ? Quelle est la précision spatiale des cartes d'occupation du sol obtenues ? Les principaux problèmes posés par l'utilisation de la carte d'Etat-Major seront présentés, ainsi que la façon dont différents projets y ont répondu. Quels résultats ont été obtenus ? Nous reviendrons entre autres sur l'estimation de la surface forestière française à la date de son minimum. Les cartes déjà réalisées, sur 33% du territoire, permettent de dessiner avec précision et de comparer les changements d'occupation du sol dans différentes régions de France, en termes de pourcentage de déboisement, reboisement et taux de forêt ancienne dans la forêt actuelle. Les évolutions du couvert forestier issues d'autres sources non cartographiques sont-elles confirmées ? Le lien avec le type de propriété foncière est particulièrement intéressant à analyser. Dans plusieurs zones de France (Pyrénées, Luberon, Alpes, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais...) ont été réalisés des croisements entre ces cartes et les bases de données régionales de relevés floristiques (Inventaire forestier national, conservatoires botaniques). Ce nouveau type d'analyse permet d'identifier rapidement les espèces végétales liées à la continuité de l'état boisé, dites espèces de forêts anciennes, et les traits de vie qui leur sont associés. Nous présenterons une synthèse de ces résultats. Dans la moitié des zones déjà cartographiées, ce sont toutes les occupations du sol anciennes qui ont été numérisées et non seulement les forêts. Nous évoquerons l'intérêt de ce cadastre ancien, au-delà des seules questions forestières, pour le suivi de la dynamique à long terme des prairies, des milieux humides, des vignes ou des milieux urbanisés. Les techniques de vectorisation des occupations anciennes du sol évoluent vers une simplification et une accélération qui laisse présager une fin du travail plus rapide que prévue initialement, parfois au détriment de la qualité. L'extension à la France entière permettra une vision à la fois à petite échelle mais localement précise des mouvements des masses forestières. Nous discuterons les perspectives de recherche et les développements en cours, ouverts par ces progrès

    How should the vigour of trees and forest stands be assessed ?

    No full text
    Un regain d'intérêt très net des forestiers et des scientifiques pour la question de la vitalité de l'arbre ou du peuplement forestier est apparu en relation avec le phénomène du “dépérissement des forêts”. Faute d'une définition simple et universelle de la vitalité, on caractérise souvent la perte de vitalité de l'arbre par une modification de l'aspect du houppier ou de sa croissance et la perte de vitalité du peuplement par une perte de production ou une mortalité “anormale”. Une appréciation visuelle détaillée des houppiers peut fournir des informations cohérentes avec les résultats d'autres approches, en particulier l'étude de la croissance. Cette méthode permet aussi,dans certains cas au moins, de discriminer les différentes causes de dysfonctionnement de l'arbre. L'étude de la croissance présente l'avantage important de resituer la vitalité actuelle dans un contexte historique. Rien n'est simple pour autant, à commencer par la recherche d'une définition de la croissance “normale” qui se heurte aux modifications,bien plus importantes que soupçonnées jusqu'ici,des conditions de croissance (climat,sol) à l'échelle du siècle. La largeur d'aubier est également un bon indice synthétique de la vitalité. Divers tests morphologiques, histologiques, physiologiques ou biochimiques ont été mis en œuvre, soit pour caractériser des arbres à divers stades de vitalité, soit pour détecter des effets “latents”. Les résultats acquis dans ces domaines sont nombreux, mais leur interprétation reste souvent très délicate. Une amélioration de la qualité du diagnostic de la vitalité des arbres et des peuplements forestiers est liée aux progrès de disciplines trop négligées telles que la phénologie,l'étude de l'architecture des arbres, et de disciplines encore trop peu développées, telles que la dendroécologie ou l'étude des lois de croissance de peuplement soumis à diverses conditions de milieu. Des placettes pluridisciplinaires d'observation approfondie peuvent constituer un support intéressant pour beaucoup de ces approches ; on pourra ainsi décrypter progressivement les mécanismes de régulation de l'écosystème forestier,éclaircir les relations liant les divers indicateurs de vitalité disponibles et en mettre au point de nouveaux.A clear renewal of interest by foresters and scientists in the question of the vigour of trees and forest stands has become apparent in relation to the phenomenon of “forest decline”. For want of a simple, all-embracing definition of vigour, loss of vigour by trees is often characterised by an alteration in the appearance of the crown or in the growth,and the loss of vigour of a stand by a loss of productivity or “abnormal” mortality. A detailled visual assessment of crowns can provide data which agree with the results obtained by other methods,in particular increment studies. This method also makes it possible in certain cases to differentiate between the different causes of the dysfunction of trees. Increment studies have the great advantage of placing current vigour in a historical context. However,nothing is simple,starting with the search for a definition of “normal” growth which is modified to a greater extent than previously believed by growth conditions (climate,soil) at the century level. Sapwood width is also a good indicator of vigour. Various morphological, histological,physiological and biochemical tests have been used either to identify trees at various stages of vigour or to detect “latent” effects. Numerous data have been acquired in these areas, but they are often very difficult to interpret. Improvement in the quality of the analysis of the vigour of twos and forest stands is linked to progress in neglected disciplines such as phonology and the study of tree architecture-and underdeveloped disciplines such as dendroecology and the study of the growth and yields of stands under a variety of environmental conditions. Multidisciplinary plots for detailled observation could provide useful support for many of these methods. It would then be possible to gradually decipher the mechanisms regulating forest ecosystems, clarity the relationships between the various available indicators of vigour-and to develop new ones

    The health of French forests in 1995

    No full text

    Changes in Forest Productivity, Forest Dieback and the Press; Scrutiny of a Media Event.

    No full text
    La conférence de presse donnée le 31 août 1996 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) en marge de l'Assemblée générale de l'Institut européen forestier avait pour but de présenter les résultats d'un projet coordonné par Heinrich Spiecker sur l'évolution de la croissance des arbres forestiers en Europe. Un débat virulent s'en est suivi, plus particulièrement en Allemagne et en Suisse. La forte augmentation de la productivité forestière dans une grande partie de l'Europe signifie-t-elle la fin du "Wadsterben" (dépérissement des forêts) qui avait défrayé la chronique au cours des années 1980 ? Cet article propose la radioscopie de cet événement médiatique en s'appuyant sur un rapport de Kaisu Makkonen-Spiecker, qui retrace en détail la chronologie et le contenu des débats.The purpose of the press conference given on August 31, 1996 in Fribourg-en-Brisgau (Germany), as a sideline to the European Forestry Institute's General Assembly, was to present the results of a project co-ordinated by Heinrich Spiecker concerning changes in forest tree growth in Europe. It sparked a bitter controversy especially in Germany and Switzerland. Did the major increase in forest productivity in large areas of Europe signal the end of "Waldsterben" (forest dieback), a topic that had hit the headlines during the 80's? This article analyses this media event on the basis of the Kaisu Makkonen-Spiecker report that describes the sequence of events and content of the discussions

    Health status of French forests : Noteworthy events in 1998 and data update

    No full text
    Les faits marquants de l'actualité phytosanitaire sont présentés, parmi lesquels des attaques de pathogènes foliaires - maladie des bandes rouges (Scirrhia pini) sur Pin laricio, rouilles des Peupliers (à un niveau moindre qu'en 1997 toutefois), Sphaeropsis sapinea, notamment sur Pin noir d'Autriche dans le Sud-Est suite à un orage de grêle -, un rougissement physiologique de jeunes Douglas en fin d'hiver dans le Massif central, et les effets parfois spectaculaires (toutefois sans conséquences durables apparemment) des coups de chaleur de l'été 1998. A contrario, il faut noter le faible niveau (parfois pour la première fois depuis des années) de plusieurs ravageurs importants : défoliateurs des feuillus, insectes sous-corticaux des résineux, processionnaire du Pin (sans atteindre les niveaux de latence dans ce dernier cas). Des synthèses sont également présentées, en particulier une rétrospective de la dernière gradation de la tordeuse grise du Mélèze (1985-1998), un historique détaillé des dégâts considérables causés par - et des mesures de lutte contre - le dendroctone en forêt de La Croix-de-Bore (Lozère), une synthèse des problèmes sanitaires du Pin laricio connus du Département de la Santé des Forêts (DSF), qui met notamment en évidence l'importance des maladies foliaires et des problèmes reliés à des problèmes d'alimentation en eau, un bilan des dégâts causés par l'hylobe depuis dix ans, qui confirme que le Douglas et le Mélèze comptent parmi les espèces les plus sensibles. Les contraintes environnementales tiennent une place importante dans le bilan 1998. Des données sont présentées qui montrent l'augmentation importante des températures moyennes (+ 0,9 °C) et plus encore hivernales (+ 1,1 °C) en France depuis 50 ans, les conclusions d'une étude sur le dépérissement du Chêne en forêt de la Hardt (Alsace) confirmant le rôle-clé des déficits hydriques affectant des écosystèmes fragiles, une synthèse de l'évolution de la composition des précipitations de 1993 à 1997 (réseau RENECOFOR), un point sur la vulnérabilité des sols forestiers aux dépôts atmosphériques acides ("charges critiques d'acidité") d'où il ressort qu'environ 1,7 Mha sont vulnérables, surtout dans la moitié Nord de la France, et une première cartographie des niveaux d'ozone en France, qui met en évidence les dépassements parfois importants des "niveaux critiques" en ozone. Le rôle de la gestion forestière (coupes rases, monospécificité des peuplements, densité des peuplements, adaptation de l'essence à la station) est brièvement évoqué à travers les résultats de diverses études. Les aspects réglementaires et les moyens de lutte évoqués concernent notamment les risques de diffusion des maladies à Phytophthora par le biais des plants issus de pépinière, le fomes, et le dendroctone. Enfin, le bilan 1998 présente une première comparaison des résultats obtenus dans le "réseau européen" 16 × 16 km et des observations collectées sur le terrain par les correspondants-observateurs du DSF, et une évaluation de l'impact des facteurs "connus" dans la variation de l'état sanitaire des arbres du "réseau européen"
    • …
    corecore