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Aimantation spontanée des ferrites
Les auteurs ont étudié les variations de l'aimantation à saturation des ferrites de magnésium et de cuivre en fonction de la température de trempe et montré que leurs résultats pouvaient s'interpréter par une théorie de L. Néel relative à l'équilibre des ions bivalents entre les sites A et les sites B. Ils ont également étudié la variation thermique de l'aimantation spontanée des ferrites de nickel, de cobalt et de fer. Les résultats s'accordent avec la théorie de L. Néel, en utilisant les constantes de champ moléculaire déduites des expériences de Fallot et Maroni, relatives à la région paramagnétique
Propriétés magnétiques et structure de la phase quadratique du ferrite de cuivre
On montre que le ferrite de cuivre prend par refroidissement lent; une structure quadratique à grand champ coercitif, à saturation magnétique plus faible et dont le rapport des axes c/α atteint 1,06. A chaque température correspond un état d'équilibre caractérisé par une valeur différente de c/a, comprise entre I et 1,06. L'étude aux rayons X, à l'aide du rayonnement Co K a, montre que les variétés cubiques et quadratiques sont proches de l'état de ferrite inverse, mais que la fraction λ des ions Fe+++ croit sur les sites tétraédriques au fur et à mesure de la décroissance de la température. On propose une surstructure. comportant une répartition ordonnée d'ions de Fe et Cu sur le sous-réseau des places octaédriques. Une telle surstructure, si elle existe, serait très difficile à mettre en évidence pour les autres ferrites, car les ions de Co, Ni, Mg, etc., déforment moins les réseaux que les ions de Cu++. La variation de c/a aurait alors deux causes, d'une part, l'établissement d'un ordre entre les ions Cu++ et Fe+++ dans le sous-réseau des sites octaédriques et, d'autre part, la variation de λ, c'est-à -dire les changements de concentration des ions du sous-réseau : on sait en effet que, pour toutes les surstructures, les paramètres varient en fonction du titre