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    C19- Evaluation du profil d’acide gras et statuts d’oxydation de sept huiles alimentaires commercialisées au Bénin

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    Introduction : Les populations béninoises consomment au quotidien des huiles végétales de différent profil d’acides gras (AG) insaturés comme saturés, leur conférant des vitesses d’oxydabilité différentes. Les produits d’oxydation primaire (radicaux peroxydes) et secondaire (aldéhydes) sont nuisibles à la santé humaine et justifient la nécessité d’une évaluation de ces huiles alimentaires. Méthodologie : Cette étude préliminaire porte sur 7 marques d’huile dont 1 de tournesol, 2 de coton et 2 d’origine végétale non précisée, toutes raffinées, ainsi que 1 d'arachide et 1 de palme rouge de production artisanale locale. Le profil d’AG a été réalisé, après méthylation des AG, au moyen d’un GC-FID Trace 1310 (Thermo, Italy), équipé d’un Triplus autosampler (Thermo, Italy). La séparation a été réalisée sur une colonne capillaire RT2560 (100m x 0,25mm, df : 0,25µm) avec une injection de 1 µL on-column à 225°C. Le temps d’analyse est de 83 min avec un gradient de température du four allant de 80-235°C. Le H2 est utilisé comme gaz vecteur à 1,2 ml/min. L’oxydation primaire et secondaire ont été déterminées par l’indice de peroxyde (IP) et l’indice de p-anisidine (Ip-A) selon la méthode AOCS. Résultats et Discussion : L’analyse des résultats rapporte les données suivantes : L’huile de tournesol contient 60% d’acide linoléique (AL), 29% d’acide oléique (AO) ; le coton 54% d’AL, 17% d’AO et 24% d’acide palmitique (AP) contre 33%, 43% et 13% respectivement pour l’huile d'arachide. Le profil d’AG des 02 huiles raffinées et de l’huile de palme rouge est similaire avec 40- 41% d’AP et 41-46% d’AO. Les 02 marques d’huile de coton et 01 de tournesol présentent une forte oxydation primaire avec des valeurs de IP de 16; 25 et 28,9 méq O2 actif/kg (norme < 15). Les huiles d’arachide (IP=3), de palme (IP=6,6) et les 2 huiles végétales raffinées (IP= 10,35 et 12,38) sont conformes. Quant à l’oxydation secondaire, toutes les huiles analysée sont conformes, 0≤.Ip-A≤ 6,21 (norme < 10) après 6 semaines de conservation dans les conditions classiques (fermeture non scellée). Conclusion : Cette étude préliminaire révèle que les huiles de coton et de tournesol subissent une oxydation rapide comparée aux huiles d’arachide et de palme. Des huiles de palme blanchies sans étiquetage adéquate sont commercialisées et tromperaient la vigilance des populations

    P6 Evaluation de la qualité des eaux conditionnées dans le sud du Bénin

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    Introduction : L’eau est un produit vital pour l’Homme, mais également une source de nombreuses maladies hydriques. La qualité des eaux conditionnées en bouteille et en sachet, généralement produites dans des conditions ne respectant pas les normes techniques et de salubrité, est évaluée dans 4 départements à forte activité économique dans le sud du Bénin. Méthodologie : Au total 70 unités de production dont 64 d’ensachage et 6 de mise en bouteilles d’eau ont été inspectées et leurs échantillons prélevés. Les analyses physico-chimiques ont porté sur le pH, la conductivité électrique, les solides totaux dissous (TDS) grâce à un multimètre portatif (HACH, HQ 4300) et la turbidité (turbidimètre HACH 2100 QiS). Les nitrates et fluorures ont été déterminés par un spectrophotomètre UV-Visible (HACH 3900, Germany). L’analyse bactériologique a porté sur la recherche des germes banals, des coliformes totaux et fécaux ; les bactéries spécifiques telles que E. coli, Pseudomonas, Entérocoques et Staphylococcus aureus.   Résultats et Discussion : 70% des eaux conditionnées proviennent de forage sans autorisation d’exploitation préalable. Les risques de contamination identifiés sont l’absence de filtres à charbon obligatoires (64,06%), de lampe UV (42,19%) et d’hygiène (34,37%). Le pH des échantillons d’eaux varie entre 3,94 et 7,74 avec 48,57% de non conformités (norme 6,5-8,5). La teneur moyenne en nitrate des échantillons d’eaux de forage est de 28,6±90 mg/L avec 17,14% de non conformités (norme 45mg/L) avec un pH acide de l’eau (p= < 0,05). 100% des unités de production d’eau en bouteille (n=6) ont un forage autonome avec un pH moyen de 5,5±1,2. 83,33% et 33,33% de non-conformités ont été observées pour le pH et les nitrates. Quant à la qualité microbiologique 67,14% des échantillons (n=47) contiennent des germes banals au-delà des normes admises (50UFC/mL) dont 50% (n=3) des eaux embouteillées. Une contamination aux coliformes totaux dans 7,14% (n=5) a été observée avec un échantillon positif à E. coli (1,43%). Conclusion : Cette étude confirme la réalité de la mauvaise qualité des eaux conditionnées, surtout celle en sachet. Il urge que les pouvoirs publics amènent tous les producteurs à respecter les normes afin de protéger la santé des populations
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