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Aspects Epidemiologiques, Cliniques, et Prise en Charge Chiryrgivale des Fibromyomes Uterins au Service de Gynecologie -Obstetrique de l’Hopital National Ignace Deenchu de Conakry 2022
Introduction : L’objectif était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, et la prise en charge chirurgicale des fibromyomes utérins au service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry en 2022. Méthodologie: Il s’agissait d’une étude descriptive transversale, allant du 1er Mai au 30 octobre 2022 soit une période de six (6) mois. Ont été étudié les variables épidémiologiques, cliniques et la prise en charge. Les données ont été collectées à l’aide de la fiche d’enquête préétablie et prétestée. Le logiciel SPSS version 21 a été utilisé pour l’analyse des données. Résultats : les interventions chirurgicales pour fibromyome utérin ont occupé 55,47% (76/137) des activités chirurgicales pour pathologie gynécologique. L’âge moyen de nos patientes était de 38,38 ±9 ans avec les extrêmes 22 et 70 ans, la tranche d’âge la plus représenté était celle de 31-39 ans avec la proportion de 43,40%. Les nullipares étaient les plus représentées 48,68% (37/76). Il s’agissait des femmes non scolarisées 42,10% (32/76), en foyer 73,30% (56/76), exerçant une profession libérale 40,80% (31/76). Cliniquement, le volume utérin simulant une grossesse de 12- 20 SA était le motif de consultation le plus représenté 72,40% (55/76), puis la ménorragie 28,53% (55/76), la classification de FIGO à l’échographie a été réalisée dans 9,21% (7/76). Utérus polymyomateux était l’indication opératoire la plus rependue 65,79% (50/76), le traitement conservateur (myomectomie) a été dans 64,47% (49/76) des cas, par contre le taux d’hystérectomie n’était pas négligeable 35,52% (27/76) et les complications per opératoires ont été marquées par l’hémorragie (23,15%). Le nombre moyen de noyaux myomateux énucléés était de 7. Il y a une effraction accidentelle de la cavité utérine chez 15 patientes (15,78%). L’anémie était la complication post opératoire immédiate la plus fréquente dans 5,26% (4/76) des cas et la transfusion sanguine a été réalisée chez 43,40% de nos malades. Aucun décès n’a été enregistré. Conclusion : Le traitement conservateur pour la prise en charge du fibromyome utérin constitue une option salutaire pour les femmes en âge de procréer.
Introduction: This paper focuses on studying the epidemiological, clinical aspects, and surgical management of uterine fibromyomas in the Gynecology-Obstetrics Department of the Ignace Deen National Hospital of the Conakry University in 2022. Methodology: This was a cross-sectional descriptive study, running from May 1 to October 30, 2022, within a period of six (6) months. Epidemiological, clinical, and management variables were studied. The data was collected using the pre-established and pre-tested survey form. SPSS version 21 software was used for data analysis. Results: Surgical interventions for uterine fibromyoma occupied 55.47% (76/137) of surgical activities for gynecological pathology. The average age of our patients was 38.38 ±9 years with the extremes of 22 and 70 years. The most represented age group was that of 31-39 years with the proportion of 43.40%. Nulliparous women were the most represented (48.68% (37/76)). These women were not in school (42.10% (32/76)), in households (73.30% (56/76)), and exercising a liberal profession (40.80% (31/76)). Clinically, the uterine volume simulating a pregnancy of 12-20 weeks was the most represented reason for consultation (72.40% (55/76)), which is followed by menorrhagia (28.53% (55/76)). The FIGO classification at Ultrasound was performed in 9.21% (7/76). Polymyomatous uterus was the most common operative indication (65.79% (50/76)), while conservative treatment (myomectomy) was in 64.47% (49/76) of cases. On the other hand, the rate of hysterectomy was not negligible (35.52% (27/76)) and intraoperative complications were marked by hemorrhage (23.15%). The average number of enucleated myomatous nuclei was 7. There was an accidental break-in of the uterine cavity in 15 patients (15.78%). Anemia was the most frequent immediate postoperative complication in 5.26% (4/76) of cases, and blood transfusion was performed in 43.40% of our patients. No deaths were recorded. Conclusion: Conservative treatment for the management of uterine fibromyoma constitutes a beneficial option for women of childbearing age
Facteurs de risque, épidémiologie et prise en charge de la grossesse extra-utérine rompue (GEUR) au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry en 2022
Introduction : urgence gynécologique fréquente, découverte fortuite aux urgences médicales et ou chirurgicales dans un tableau d’anémie. L’objectif de cette étude était d’étudier les facteurs de risque, épidémiologie, et prise en charge de la grossesse extra-utérine rompue au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry en 2022.
Méthodes : il s’agissait d’une étude descriptive transversale à recrutement rétrospectif. Elle a été menée
au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry du 1er janvier 2019 au 31 Décembre 2022 soit une période de trois ans. Ont été étudiées les variables se rapportant aux facteurs de risque, épidémiologie, et la prise en charge de la GEUR dans notre contexte de travail. Nous avons utilisé le logiciel Excel pour l’analyse des données.
Résultats : fréquence de la GEUR dans notre étude était 1,26 % sur l’ensemble des interventions gynécologiques, les tranches d’âge les plus représentées étaient celles de 20-24 ans et 30-34 ans de 32,69%, plus de la moitié était célibataire 69,23%, sans profession, non scolarisé respectivement 64,23% et 42,31%, primipares dans 49,04%. Parmi les facteurs de risque (FDR) retrouvés dans notre série, figuraient antécédent de : l’infection génitale 46,15%, fausses couches spontanées 10,58%, la contraception par microprogestatif 16,34%. La prise en charge a été exclusivement chirurgicale (100%), associée à la transfusion sanguine comme moyen de réanimation dans 95,16%.
Conclusion : la grossesse extra-utérine rompue est une urgence médicochirurgicale fréquente, le diagnostic précoce traine les pas dans les pays à faibles ressources.
Introduction : a frequent gynecological emergency, discovered incidentally in medical and/or surgical emergencies in the setting of anemia. The aim of this study was to investigate the risk factors and management of ectopic pregnancy in the gynecology and obstetrics department of the Ignace Deen National Hospital of Conakry University Hospital in 2022.
Methods : This was a descriptive study with retrospective recruitment. It was conducted at the gynecology and obstetrics department of the CHU Ignace Deen national hospital in Conakry from January 1, 2019 to December 31, 2022, a three-year period. Variables relating to risk factors, epidemiology and management of GEUR in our working context were studied. We used Excel software for data analysis.
Results : The frequency of GEUR in our study was 1.26% of all gynaecological procedures, the most represented age groups were 20-24 and 30-34 years with 32.69%, more than half were single 69.23%, without profession, not in school respectively 64.23% and 42.31%, primiparous in 49.04%. Among the risk factors found in our series were a history of : genital infection 46,15%, spontaneous miscarriage 10.58%, microprogestogen contraception 16.34%. Management was exclusively surgical (100%), associated with blood transfusion as a means of resuscitation in 95.16%
Conclusion : Ruptured ectopic pregnancy is a frequent medico-surgical emergency, early diagnosis is lagging behind in low-resource countries
Facteurs de risque, épidémiologie et prise en charge de la grossesse extra-utérine rompue (GEUR) au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry en 2022
Introduction : urgence gynécologique fréquente, découverte fortuite aux urgences médicales et ou chirurgicales dans un tableau d’anémie. L’objectif de cette étude était d’étudier les facteurs de risque, épidémiologie, et prise en charge de la grossesse extra-utérine rompue au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry en 2022.
Méthodes : il s’agissait d’une étude descriptive transversale à recrutement rétrospectif. Elle a été menée
au service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital national Ignace Deen du CHU de Conakry du 1er janvier 2019 au 31 Décembre 2022 soit une période de trois ans. Ont été étudiées les variables se rapportant aux facteurs de risque, épidémiologie, et la prise en charge de la GEUR dans notre contexte de travail. Nous avons utilisé le logiciel Excel pour l’analyse des données.
Résultats : fréquence de la GEUR dans notre étude était 1,26 % sur l’ensemble des interventions gynécologiques, les tranches d’âge les plus représentées étaient celles de 20-24 ans et 30-34 ans de 32,69%, plus de la moitié était célibataire 69,23%, sans profession, non scolarisé respectivement 64,23% et 42,31%, primipares dans 49,04%. Parmi les facteurs de risque (FDR) retrouvés dans notre série, figuraient antécédent de : l’infection génitale 46,15%, fausses couches spontanées 10,58%, la contraception par microprogestatif 16,34%. La prise en charge a été exclusivement chirurgicale (100%), associée à la transfusion sanguine comme moyen de réanimation dans 95,16%.
Conclusion : la grossesse extra-utérine rompue est une urgence médicochirurgicale fréquente, le diagnostic précoce traine les pas dans les pays à faibles ressources.
Introduction : a frequent gynecological emergency, discovered incidentally in medical and/or surgical emergencies in the setting of anemia. The aim of this study was to investigate the risk factors and management of ectopic pregnancy in the gynecology and obstetrics department of the Ignace Deen National Hospital of Conakry University Hospital in 2022.
Methods : This was a descriptive study with retrospective recruitment. It was conducted at the gynecology and obstetrics department of the CHU Ignace Deen national hospital in Conakry from January 1, 2019 to December 31, 2022, a three-year period. Variables relating to risk factors, epidemiology and management of GEUR in our working context were studied. We used Excel software for data analysis.
Results : The frequency of GEUR in our study was 1.26% of all gynaecological procedures, the most represented age groups were 20-24 and 30-34 years with 32.69%, more than half were single 69.23%, without profession, not in school respectively 64.23% and 42.31%, primiparous in 49.04%. Among the risk factors found in our series were a history of : genital infection 46,15%, spontaneous miscarriage 10.58%, microprogestogen contraception 16.34%. Management was exclusively surgical (100%), associated with blood transfusion as a means of resuscitation in 95.16%
Conclusion : Ruptured ectopic pregnancy is a frequent medico-surgical emergency, early diagnosis is lagging behind in low-resource countries