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Supplément grec 1320
LÉON VI LE SAGE. onze tropaires ἑωθινάPIERRE DE BYZANCE, musicien. kékragaria des huit tonsPIERRE DE PÉLOPONNÈSE, musicien. ἀναστάσιμα pour les grandes vêpres du samediPIERRE DE PÉLOPONNÈSE, musicien. les onze ἑωθινάNumérisation effectuée à partir d'un document de substitution.[« Anthologie »] restreinte à certaines des hymnes ecclésiastiques chantées aux vêpres et vers la fin de l'office de l'aurore (cf. Paris. Suppl. gr. 1137). 1(ff. 1-102) Kékragaria des huit tons, suivis, dans chaque ton, de divers tropaires ἀναστάσιμα ; l'ensemble est, quant aux textes, exactement identique au contenu des ff. 23-89v du Suppl. gr. 1302. Les titres de notre manuscrit (à partir du second mode authente, car le premier titre a disparu avec le f. 1 primitif) laissent croire que la musique est due entièrement à PIERRE [DE BYZANCE], protopsalte (= Pierre Bereketis). Mais dans chaque ton (excepté le premier et le troisième authentes), on trouve, immédiatement après le Κατευθυνθήτω, la mention du nom de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE], lampadaire : il est donc probable que, comme dans le cas du Suppl. gr. 1137 (dont le titre, au f. 1, est fort explicite), Pierre de Byzance n'est responsable que de la musique des kékragaria proprement dits, tout le reste devant être mis à l'actif de Pierre de Péloponnèse. Dans chacun des huit tons, le κεκραγάριον comprend seulement les versets 1 et 2 du Ps. 140. Le texte des ἀναστάσιμα change avec le mode, mais il y a correspondance exacte d'un mode à l'autre en ce qui concerne la nature et la place de ces tropaires : la description détaillée, ci-après, du premier ton, vaut ainsi pour les sept autres (se reporter, dans l'édition de la Paracleticè, aux tropaires symétriques de ceux du premier). Les tropaires du premier ton (ἦχος α, Πα ms.) s'analysent comme suit : a(f. 1r.v) le κεκραγάριον (cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 219-221, où la musique est dans le quatrième ton) ; b(ff. 1v-9v) des tropaires ἀναστάσιμα pour les grandes vκpres du samedi, soit : (ff. 1v-3) trois stichères ἀναστάσιμα de l'Octoèchos (éd. ΠΑΡΑΚΛΗΤΙΚΗ, Rome 1885, p. 2) ; (ff. 3-5) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., pp. 2-3) ; (f. 5) la doxologie Gloria Patri ; (ff. 5-6v) un théotokion (ibid., p. 3) ; (f. 6v) un stichère, εἰς τὸν στίχον ms., appartenant à la catégorie des ἀπόστιχα (cf. éd. citée, p. 3, dern. ligne, et texte du στιχηρόν, ibid., p. 4) ; (ff. 6v-8v) trois stichères « alphabétiques » (ibid.), et (ff. 8v-9v) le théotokion qui les suit dans l'édition ; c(ff. 9v-13v) sous la rubrique εἰς τοὺς αἴνους, quelques pièces chantées le dimanche matin, soit : (ff. 9v-10) le Πᾶσα πνοή (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, p. 122 ; notre ms. est conforme au texte plus ample édité, avec musique du mode grave, dans J.-B. Rebours, op. cit., pp. 206-208) ; (ff. 10-11) quatre stichères ἀναστάσιμα (éd. citée de la Paracleticè, pp. 20-21) ; (ff. 11-13v) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., p. 21) ; (f. 13v) le premier προσόμοιον de la messe, ὁ μακαρισμὸς, Δι ms. (ibid., p. 22). Entre les huit tons, la matière se répartit de la façon suivante : (ff. 1-13v) premier mode ; (ff. 14-26v) deuxième mode ; (ff. 26v-37v) troisième mode ; (ff. 37v-52) quatrième mode ; (ff. 52-67v) premier plagal ; (ff. 68-80v) deuxième plagal ; (ff. 80v-91v) mode grave ; (ff. 91v-102) quatrième plagal. (Dans les deux derniers modes, la musique du μακαρισμός doit κtre attribuée à des « arrangeurs » plus récents, τῶν ἐξηγητῶν ms., ff. 91 et 102.) 2(ff. 102v-114) Sous le titre ἐξαποστιλάρια (sic) ἀναστάσιμα, καὶ τὰ ἕνδεκα ἑωθινὰ ἰδιόμελα, on trouve en fait, successivement : (f. 102v) le tropaire Ἅγιος Κύριος ὁ Θεὸς ἡμῶν (cf. éd. citée de l'Horologium, p. 117) ; (ff. 102v-103) l'exaposteilarion n° 1 (texte dans l'éd. citée de la Paracleticè, p. 706) ; (ff. 103-114) les onze tropaires ἑωθινά (le texte, dϋ à LÉON VI LE SAGE, est édité dans W. Christ-M. Paranikas, Anthologia gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109). Le musicien de cette seconde partie est peut-être encore Pierre de Péloponnèse : cf. Suppl. gr. 1137, f. 99. A la fin, en rouge : Τέλος. Cependant, au f. 114v, se trouve une figure donnant l'ordre des intervalles de la gamme (cf. figure très semblable dans Chrysanthe de Madytos, Εἰσαγωγὴ εἰς τὸ θεωρητικὸν καὶ πρακτικὸν τῆς ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Paris 1821, p. 2)
Supplément grec 1087
BASILE DE CÉSARÉE, ou BASILE LE GRAND (s.). Ascèse et discipline. canons pénitentiels (choix)BASILE DE CÉSARÉE, ou BASILE LE GRAND (s.). Ascèse et discipline. sermo ob sacerdotum instructionem (inc. Πρόσεχε σεαυτῷ, ὦ πρεσϐύτη)BASILE DE CÉSARÉE, ou BASILE LE GRAND (s.). Varia. citCONSTANTIN HARMÉNOPOULOS. manuale legum sive hexabiblosDENYS D'ALEXANDRIE (s.). lettre à Conon (canon 1)ÉPIPHANE DE CHYPRE (S.). adversus haereses (extr.)GRÉGOIRE DE NAZIANZE (S.). Discours. or. 38, in theophaniaJEAN CHRYSOSTOME (S.). Œuvres douteuses ou apocryphes. extrait canoniqueJEAN CLIMAQUE (S.). citJEAN CLIMAQUE (S.). scala Paradisi gr. 14 (extr.)JEAN DAMASCÈNE (S.). (?) de octo spiritibus nequitiae et de virtutibus oppositisJEAN, DIACRE ET MOINE. canonarium (extr.)JEAN LE JEÛNEUR. ὅρος πρῶτος διαφορᾶς περὶ βρώσεως καὶ εὐχῆς τῶν ἐπιτιμίωνJEAN LE JEÛNEUR. περὶ βρώσεως καὶ πόσεως καὶ εὐχῆςJEAN LE JEÛNEUR. canones pœnitentiales (epitimia)JEAN LE JEÛNEUR. deux canons résumés par Matthieu BlastarèsJEAN LE JEÛNEUR. sur la confession des péchésJEAN LE JEÛNEUR. sur les epitimiaLÉON VI LE SAGE. novelles : 33, citMALAXOS (Manuel). nomocanon (rédaction en grec vulgaire)METHODE DE CP. (s.). de iis qui abnegaruntMICHEL CHOUMNOS. sur le jeûneNICÉPHORE Ier DE CP. (S.). (?) réponse canoniqueNICÉPHORE Ier DE CP. (S.). typiconNICOLAS III GRAMMATICOS, patriarche de CP. deux décisions synodales sur le pain bénitNICOLAS III GRAMMATICOS, patriarche de CP. typicon versifiéPIERRE LE CHARTOPHYLAX. réponses canoniques (choix)THÉODORE STUDITE (s.). canones de confessione et satisfactione* 17-22THÉODORE STUDITE (s.). citTIMOTHÉE Ier, patriarche d'ALEXANDRIE. rép. canon. (choix)Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution.Volume se présentant au premier abord comme un exemplaire du Nomocanon de Manuel Malaxos en 643 chapitres, dans l'adaptation en langue vulgaire réalisée par l'auteur lui-même (en 1562) : cf. la notice dἨ. Omont, Inv. sommaire..., III, Paris 1888, p. 337, et celle de D. Ghinis, Ἡ εἰς « φράσιν κοινὴν » παράφρασις τοῦ νομοκάνονος τοῦ Μαλαξοῦ, dans Ἑλληνικά, VIII, 1935, p. 32. En réalité, il s'agit d'un amalgame de deux manuscrits distincts par l'époque et par le contenu, amalgame dont le responsable n'est autre que le compilateur qui, au XVIIe siècle, a copié le second d'entre eux. Ayant trouvé un manuscrit du XVIe siècle (ff. 9-130v) contenant des miscellanea de droit canonique (en majorité de caractère pénitentiel), il le plaça en avant de sa propre copie du Nomocanon de Malaxos ; il lui imposa une division en paragraphes (αʹ- υξζʹ) plus ou moins judicieusement découpés, et fit continuer, sans distinction, ce numérotage dans la partie copiée par lui-même (υξηʹ-χμγʹ), comme s'il s'agissait d'un seul manuscrit (superposant d'ailleurs, pour ce faire, les numéros nouveaux au numérotage originel, αʹ-ξγʹ, qu'il avait commencé à affecter, du f. 131 au f. 163v, aux paragraphes de sa copie). Puis il fit précéder le tout (f. 1) par le prologue Θησαυρὸς κεκρυμμένος du [Nomocanon de MANUEL MALAXOS], version en grec vulgaire (éd. E. Zachariae von Lingenthal, Die Handbücher des geistlichen Rechts aus den Zeiten des untergehenden byzantinischen Reiches und der türkischen Herrschaft, Mém. de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg, VIIe série, t. XXVIII, n° 7, Saint-Pétersbourg 1881, p. 4 ; notre texte présente de nombreuses variantes de détail, et condense en cinq lignes tout ce qui suit dans l'éd. les mots ἀλλὰ φράσιν κοινήν : cf. p. citée, l. 12 ; la ligne qui précède l'indication du nom de Manuel Malaxos a été grattée dans le ms.) ; et ensuite (ff. 1v-8v) par un index des 643 chapitres artificiellement dénombrés par lui, comme il a été expliqué ci-dessus. Ainsi, ce prétendu Nomocanon en 643 chapitres est fait de la réunion arbitraire de deux manuscrits hétérogènes, le second seul constituant un exemplaire du Nomocanon malaxien en grec vulgaire, riche seulement de 276 (et quelques) chapitres
Supplément grec 1238
ALEXIS Ier COMNÈNE. novelle de canonicoAMMONIUS, lexicographe. de differentia adfinium vocabulorum (arrangement)CONSTANTIN VII PORPHYROGÉNÈTE. novelle 11CONSTANTIN X DOUCAS (?). ordonnance sur la justiceGEORGES PHOBENOS. de dotis casu et de hypoboloHÉRENNIUS PHILON. de differentia significationisHÉRODIEN. (?) περὶ ἡμαρτημένων λέξεων (extr.)HÉRODIEN. (?) Philétaeros (extr.)IRÈNE, impératrice byzantine. novelle de testium iuramentoISAAC Ier COMNÈNE. novelle de sportulis pro ordinatione praestandisJEAN XI BECCOS. décret intersynodal relatif aux degrés de parentéJEAN ZONARAS. commentaire sur les canons des Apôtres et des conciles 1280JEAN ZONARAS. lexiqueJULIEN, empereur. sur la généalogie de l'empereur JJUSTINIEN. nov. 156 (arrangement)JUSTINIEN. novelle 32LÉON VI LE SAGE. novelles 110, ut mulier inventorium faciatLÉON VI LE SAGE. novelles 115, de tabulariisMANUEL MOSCHOPOULOS. erotemata grammaticaMATTHIEU BLASTARES. syntagma (préambule)MICHEL PSELLOS. characteres epistolici 1-34MICHEL PSELLOS. vers politiques : sur les sept conciles œcuméniquesMICHEL VIII PALÉOLOGUE. édit relatif à la justiceMOSCHION. préceptes (fragm.)NICOMÈDE (?). lexique de sciences naturelles (fragm.)THÉODOSE D'ALEXANDRIE. sur les huit parties du discoursNumérisation effectuée à partir d'un document de substitution.Fragments de manuscrits (droit, astrologie, grammaire) recueillis en Orient par Minoïde Mynas à divers moments de ses deux premières missions ; Mynas en a complété certains de sa main, et en a annoté d'autres, ajoutant parfois un titre ou faisant précéder certaines parties d'un index sommaire, mais l'économie actuelle du volume n'est pas de son fait, car certaines sections figuraient encore comme unités indépendantes dans le catalogue dressé par lui-même à la fin de sa vie (H. Omont, Minoïde Mynas et ses missions..., dans Mémoires de l'Acad. des Inscr. et Belles-Lettres, XL, 1916, p. 411, date cet inventaire de 1859, l'année de la mort de Mynas), catalogue recensant les mss grecs qu'il avait conservés par devers lui (tel est le cas des trois fragments constitués par les ff. 90-98v, 104-112v, 119-126v, pourvus chacun d'un numéro distinct dans la liste). Cependant, la majeure partie des éléments réunis dans le présent recueil avaient été mis en ordre par Mynas : celui-ci avait numéroté (au bas de chaque recto) de 1 à 75 les feuillets 4 et suivants (dans le foliotage définitif), et dressé un index (qui occupe notre f. 1r.v) renvoyant au foliotage donné par lui à cette partie ; or, les ff. 73-75 de Mynas ont été déplacés, vraisemblablement lors de la constitution du volume sous sa forme actuelle, et ce sont aujourd'hui n°s ff. 100-102 (l'index du f. 1r.v, introduit par les mots τάδ' ἔνεστιν ἐν τῇδ' ἀτελεῖ τῇ βίϐλῳ, couvre donc le contenu des ff. 4-70. 100-102v). Le rassemblement de la totalité du recueil ne fut réalisé qu'une quarantaine d'années après la mort de Mynas, une fois entrés à la Bibliothèque nationale les fragments qui le composent, les uns se trouvant à ce moment encore sous forme séparée, d'autres ayant déjà été groupés par leur ancien possesseur (voir ci-dessus). Dans la description qui suit, on a estimé plus commode de résoudre en ses divers éléments l'ordonnance que Mynas avait imposée à toute la première partie du volume, mais il faut noter qu'il est fort possible, à en juger par certains indices (cf. plus loin, dans la section VIII), que tous les fragments anciens contenus dans les ff. 4-70. 100-102v aient été arrachés, malgré les apparences, à un seul et même codex