Etude des connaissances, des attitudes et des pratiques des jeunes lyceens en matière des IST du VIH et du SIDA dans la Commune urbaine de Sikasso, Mali

Nous avons mené en mai 2012 une étude transversale, descriptive à passage unique dans 3 établissements scolaires de la commune urbaine de Sikasso. Cette étude avait pour objectif général d’étudier les connaissances, les attitudes et les pratiques des jeunes lycéens en matière des IST du VIH et du SIDA. Les élèves de sexe féminin étaient prédominants (60,2 %). La moyenne d’âge était de 19,4 ans avec des âges extrêmes de 15 ans et 24 ans. Plus de la moitié (69,2 %) des élèves avaient déjà entendu parler des IST et la prévalence déclarée d’IST et/ou des symptômes associés à la présence d’IST était estimée à 27,0 %. La majorité des élèves, 97,9 %, avait déjà entendu parler du VIH et du Sida, les principales sources d’information de ces élèves étaient : la télévision (93,3 %), la radio (87,3 %) et l’école (84,8 %) et leurs connaissances sur le Sida étaient bonnes. Selon leurs attitudes, 39,1 % des élèves ont déclaré avoir fait le test de dépistage parmi lesquels 97,8 % des garçons et 95,6 % des filles ont retiré leur résultat. La majorité des élèves, 97,1 % des filles et 94,7 % des garçons savaient que le préservatif protège du VIH et du SIDA dont 59,5 % ont déclaré l’avoir utilisé lors des derniers rapports sexuels. Ils étaient 156 soit 54 %, à avoir déjà eu des rapports sexuels dont 22,9 % l’ont eu avec deux partenaires sexuels au cours des 12 derniers mois. Une forte proportion des élèves (64,4 %) a assisté au moins une fois à une séance de sensibilisation sur les IST, le VIH et le SIDA

Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques comportementales des aides familiales en matiere des IST du VIH et du SIDA dans la commune urbaine de Sikasso, Mali.

Nous avons mené en septembre 2011 une étude quantitative et comportementale auprès des aides familiales de la commune urbaine de Sikasso. Cette étude avait pour objectif général d’étudier les connaissances, les attitudes et les pratiques comportementales des aides familiales en matière des IST/VIH/SIDA. La répartition des aides familiales par groupes d’âges quinquennaux était de 86 % (15-19 ans), de 10% (20-24 ans) et enfin de 4% (25-29 ans). La moyenne d’âge était de 17,2 ans avec des âges extrêmes de 15 ans et 27 ans. Toutes les enquêtées de notre étude avaient déjà entendu parler des IST/VIH (100%) avec comme sources d’information la télévision (100,0 %), la radio (100,0 %) et la prévalence déclarée d’IST et/ou des symptômes associés à la présence d’IST était estimée à 21,0 % ; leurs connaissances sur les trois principales voies de transmission du VIH/Sida étaient pour la voie sexuelle (65,9 %), la voie sanguine (52,4 %) et la voie Mère-enfant (34,1 %). Selon leurs attitudes, 20,0 % des aides familiales ont déclaré avoir fait le test de dépistage parmi lesquels 80,0 % ont retiré leur résultat. L’âge moyen au premier rapport sexuel des aides familiales est de 14,5 ans et 78,8 % de celles qui ont déjà eu un rapport sexuel ont déclaré n’avoir pas utilisé de préservatif lors du dernier rapport sexuel. Une forte proportion d’aides familiales (64,0 %) a assisté au moins une fois à une séance de sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA

Transactional sex among men who have sex with men participating in the CohMSM prospective cohort study in West Africa

Although the HIV epidemic is generalized in West Africa, some population groups such as men who have sex with men (MSM), especially those engaged in transactional sex (TS), are thought to be particularly more vulnerable to HIV than others. However, few data are available to help identify their health-related needs with a view to implementing targeted prevention interventions. To fill this knowledge gap, we aimed to characterize MSM reporting TS (MSM-TS) and to identify factors associated with their sexual practices using data from the prospective cohort study CohMSM, which was conducted in Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Mali and Togo. Three stigmatization sub-scores were constructed (experienced, perceived and internalized). The generalized estimating equation method was used for data analysis. Of the total 630 HIV-negative MSM recruited in CohMSM, 463, 410 and 244 had a follow-up visit at 6, 12 and 18 months, respectively. In a total of 1747 follow-up visits, 478 TS encounters were reported by 289 MSM-TS (45.9%). Of the latter, 91 regularly reported TS (31.5%), 55 (19.0%) stopped reporting TS after baseline, and 53 (18.3%) reported TS after baseline and 90 (31.1%) occasionally reported TS. The following variables, regarding the previous 6 months, were positively associated with TS: being younger (aOR[95%CI]:1.86[1.39-2.50]), less educated (aOR[95%CI]:1.49[1.09-2.03]), unmarried status (aOR[95%CI]:1.79[1.102.93]), satisfaction with current sex life (aOR[95%CI]:1.41[1.06-1.88]), group sex with men (aOR[95%CI]:2.07[1.46-2.94]), multiple male sexual partners (aOR[95%CI]:1.85[1.402.44]), receptive or versatile anal sex with male partners (aOR [95%Cl]:1.48[1.12-1.96]), giving benefits in exchange for sex with a man (aOR[95%CI]:2.80[1.97-3.98]), alcohol consumption (aOR[95%CI]:1.44[1.08-1.93]) and drug use (aOR[95%CI]:1.82[1.24-2.68]) during sex, and finally experiencing stigmatization (aOR [95%Cl]:1.15[1.07-1.25]). Condom use during anal sex (aOR[95%CI]:0.73[0.53-0.99]) was negatively associated with TS

Male clients of male sex workers in West Africa : a neglected high-risk population

Research on male clients of male sex workers (MCMSW) has been neglected for a long time globally. We aimed to characterize MCMSW and to identify factors associated with their sexual practices using data from the prospective cohort study CohMSM conducted in Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Mali and Togo. Our study focused on HIV-negative men who have sex with other men (MSM), recruited between 06/2015 and 01/2018 by a team of trained peer educators. Scheduled study visits at 6, 12 and 18 months included medical examinations, HIV screening, risk-reduction counselling and face-to-face interviews to collect information on their sociodemographic characteristics, sexual behaviours, and HIV risk-reduction strategies (HIV-RRS). Three stigmatization sub-scores were constructed (experienced, perceived and internalized). Mixed-effects logistic regression was used for data analysis. Of the 280 participants recruited at baseline, 238, 211 and 118, respectively, had a follow-up visit at 6, 12 and 18 months. Over a total of 847 visits, 47 transactional sex (TS) encounters were reported by 38 MCMSW (13.6%). Of the latter, only one participant reported systematic TS (2.6%), 18 (47.4%) stopped reporting TS after baseline, while 6 (15.8%) reported TS after baseline. Thirteen participants (34.2%) reported occasional TS. After adjusting for country of study and age, the following self-reported factors were associated with a greater likelihood of being MCMSW: protected anal sex, exclusively insertive anal sex with male sexual partners, avoidance of sex after consuming psychoactive products and experiencing stigmatization (all during the previous 6 months). The majority of MCMSW in this study practiced HIV-RRS with male sexual partners, including engaging in protected anal sex, avoidance of sex when consuming psychoactive products, and practising exclusively insertive anal sex