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Cellulites périmaxillaires : aspects étiologiques et considérations anatomo-cliniques
L’objectif de cette étude rétrospective était de décrire les différentes étiologies
observées dans une série de cellulites périmaxillaires et d’analyser la relation entre la
dent causale et l’aspect clinique, mais également de comparer les résultats obtenus avec
ceux retrouvés dans la littérature.
Les dossiers de patients atteints de cellulites
périmaxillaires et traités dans le service de Stomatologie du CHU Aristide Le Dantec de
Dakar sur une période de 47 mois ont été revus : 349 cas de cellulites périmaxillaires ont
été colligés. Les infections étaient odontogènes dans la plupart des cas (92,7 %). La
carie était la principale cause dentaire (79,9%). Les molaires mandibulaires ont été
responsables de 74,3 % des cellulites. Au maxillaire, les 1ères et les
2èmes molaires de 34 % des cellulites géniennes postérieures hautes. A la
mandibule, les 1ères et les 3èmes molaires respectivement à
l’origine de 41,2 % des cellulites géniennes basses et de 44,8 % des cellulites
sous-mylohyoïdiennes. Les cellulites diffuses étaient d’origine molaire mandibulaire. Les
cellulites ayant pour origine la 1ère ou la 2ème molaire
mandibulaire avaient 2,5 fois plus de chance d’être vestibulaires que celles ayant pour
origine la 3ème molaire (P = 0,008; OR =
2,5). Les dents causales des cellulites sous-mylohyoïdiennes étaient les 2èmes
et les 3èmes molaires mandibulaires.
Ces résultats concordent avec les données
de la littérature. Cependant, chaque forme topographique doit être en nombre
statistiquement significatif pour étudier au mieux les relations avec les dents causales