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Deflationary tactics with the archive of life: contemporary Jewish art and popular culture
This paper discusses art works by Suzanne Treister, Deborah Kass and Doug Fishbone. It considers the importance of their work for contemporary Jewish identity within the terms of wider conceptual questions that preoccupy contemporary art. These concerns are challenging the perceived structures of power, the “performance” of subjectivity and the questioning of authenticity. A deflationary aesthetic is central to the critique of these structures of thinking fuelled by an interest in the relationship between Jewish subjectivity and popular culture that underpins all of these art works. I argue that popular culture plays a key role as a constituting factor in the production of contemporary Anglophone subjectivity. I use the case studies to develop the argument in the three artists’ specificities and the way they all question the idea of authenticity as a stable source of self-understanding. Suzanne Treister questions history and our relationship with historical events, specifically the Holocaust. She also explores questions of the relationship between structures of power and narratives of history. Debora Kass considers the representation of Jewish women, power and iconicity. Doug Fishbone, a younger artist, takes on self-hate as a transformative tool and as a motif that destabilizes Jewishness as a category, especially in an age of the accelerated post-internet-derived subjectivity
Politique et contextes culturels : l’exposition Dreyfus de 1987 au Musée juif de New-York
Les compte-rendus académiques et les critiques de l’exposition du Musée Juif sur l’affaire Dreyfus, en 1987, furent essentiellement le fait d’universitaires provenant de deux disciplines différentes : l’histoire et l’histoire de l’art. Leur approche distincte de l’exposition a révélé le gouffre qui sépare ces deux domaines, singuliers bien que voisins. Les deux groupes ont mis en exergue et privilégié les enjeux culturels et politiques mais les historiens furent davantage prompts à utiliser l..
L'affaire Dreyfus et l'opinion publique
Le centenaire du début de l'affaire Dreyfus invite à revenir sur l'alchimie complexe qui conduisit d'une confidentielle affaire d'espionnage à un grand débat public, crise emblématique et paradigme du passage à l'État de droit, mais aussi de la lutte constante contre préjugés et pulsions irrationnelles qu'implique la démocratie. À ce titre, l'affaire Dreyfus reste une leçon permanente. Compte tenu de la position particulière de la France dans le monde de l'époque, point de référence pour tous les hommes épris de liberté et de justice, cette fièvre hexagonale eut un retentissement quasi planétaire. Ceci attestait l'irrésistible ascension du quatrième pouvoir, celui de la presse, avec ses droits, mais aussi ses responsabilités, pour le meilleur et pour le pire. À deux pas du lycée de Rennes, siège du second Conseil de guerre en 1899 et placé aujourd'hui sous l'invocation d'Émile Zola, le Musée de Bretagne conserve depuis 1978 un fonds de documents, en particulier des témoignages de soutien reçus par la famille Dreyfus, de France et du monde entier. La rencontre en ce lieu, en septembre 1994, de spécialistes, français et étrangers, a donc fait se rejoindre la mémoire, qui est une ardente obligation, et l'histoire, laquelle travaille « à frais nouveaux », élargissant sans cesse sa quête de documents, de l'écrit à l'image, traités avec des méthodes renouvelées.Remerciements : La tenue et la publication de ce colloque ont été rendues possibles grâce au soutien de la Ville de Rennes, de l'Université de Rennes 2, du Ministère de la Culture, du Ministère des Affaires étrangères et du Centre national de la recherche scientifiqu