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    Termiten zwischen Poesie und Wissenschaft

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    Le poète belge Maurice Maeterlinck a publié en 1926 un livre sur la vie des termites, lequel repose en partie sur les travaux de l’entomologiste allemand Karl Escherich. Le présent article étudie de quelle manière cet objet de recherche, quelque peu problématique en raison de son instabilité epistémique, est présenté dans le texte de vulgarisation de Maeterlinck. En effet, dans le souci de faire une présentation détaillée et interprétative de la vie cachée de ces insectes, Maeterlinck aboutit à une mise en scène spectaculaire qui attire davantage l’attention sur le réalisateur lui-même que sur ses personnages. Cette mise en scène d’un État des insectes prend alors la forme d'un drame dystopique de la société moderne.Der belgische Dichter Maurice Maeterlinck publizierte 1926 ein Buch über das Leben der Termiten, das sich in Teilen auf die Arbeit des deutschen Entomologen Karl Escherich stützt. Dieser Beitrag untersucht, auf welche Weise dieser epistemisch prekäre, da noch unstabile Forschungs­gegenstand in Maeterlincks populärwissenschaftlichem Text dargestellt wird. Das Bemühen um eine umfassende und deutende Präsentation des verborgenen Lebens der Insekten wird bei Maeterlinck zu einer spektakulären Inszenierung, die mehr auf den Regisseur zeigt als auf seine Figuren. Das Schauspiel des Termitenstaats führt letztlich ein mögliches dystopisches Drama der modernen Gesellschaft auf
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