Gelingendes Leben - Krise als Chance für Person & Gesellschaft. Band II

• Peter Antes, Rel.wiss. • Petra Bahr, Theol. / Journ. • Matthias Beck Med./JS, AT • Gottfried Biewer, Bildungswiss., AT • Aladin El-Mafaalani, Pol.wiss.• Johannes Eurich, Diak.wiss. • Mario Feigel, Med. CH • Heike Gramkow, Manag.Dir. • Heinrich Greving, Heilpäd. • Udo Hahn, Theol.• Maria-C. Hallwachs, Stud., Beratg. schon betroffen • Walter Hirche, Min. a.D./Präs. Dt. UNESCO • Wolfgang Jantzen †, Soz. • Jochen-C. Kaiser, Hist. • Karl-J. Kemmelmeyer, Präs. Musikrat • Hermes Kick, Med.-Ethik • Waldemar Kippes Redemptorist JN • Ferdinand Klein, SoPäd., SK • Berthold Krüger, bpb • Christian Larsen, Arzt, CH • Ulrich Lilie Präs. Diak.W • Christian Lindmeier, SoPäd., DGfE • Ralf Meister, Bischof • Bertolt Meyer, Org.- u. Wirtschaftspsych, schon betroffen, CH • Peter Neher, Präs. Caritas • Ekkehard Nuissl, Dir. Dt. Inst. EB, DIE • Ulrich Pohl, Vorst. Bethel • Hartmann Römer, Physiker • David Roth, Lt. Hospiz • Hartmut Schlegel SoPäd. • Joachim Schoss, Unternehmer, schon betroffen, CH • Walter Surböck Med., AT• Karl-H. Steinmetz, Trad. Europ. Med., AT • Rudolf Tippelt, Bildg. Forschg. • Inge Wasserberg, Inklu.Beratg. • Walter Thirring †, Phys. CERN, C

Klinische Phänomenologie und therapeutische Situation

Phänomenologie intendiert allgemein eine Beschreibung und intersubjektiv nachvollziehbare Analyse der in einer konkreten Situation sich erschließenden Phänomene des menschlichen Bewußtseins. Klinische Phänomenologie hat darüber hinaus die therapeutische Situation zu berücksichtigen. Im Folgenden wird die These vertreten, daß die psychische Verfassung eines Menschen niemals allein aufgrund einer rein phänomenologischen Analyse auf alle praktisch und therapeutisch relevanten Konsequenzen hin ergründet werden kann. Das kann insbesondere dann nicht der Fall sein, wenn sich solche Konsequenzen aus einem außerhalb der konkreten Situation gewonnenen, empirisch verallgemeinerbaren psychopathologischen Wissen ergeben. Die Integration wird am ehesten dadurch ermöglicht, dass in einer vorausgehenden Analyse der therapeutischen Situation unterschiedliche "Sinnebenen" beachtet werden. Mit einem solchen klinisch-phänomenologischen Ansatz ist die reine Phänomenologie der Bewußtseinsphänomene überschritten, jedoch ergibt sich eben dadurch die Möglichkeit, die jeder praxisbezogenen Wissenschaft inhärenten "Aporien der praktischen Vernunft" darzulegen. Ohne eine solche vorausgehende Analyse der therapeutischen Situation bleibt die Gefahr einer subjektivitischen oder auch objektivistischen Vereinseitigung der Positionen bestehen, wie wir sie aus der jüngeren Psychiatriegeschichte kennen. Um eine Urteils-, Entscheidungs- und Handlungskompetenz im Bereich der klinischen Psychiatrie zu gewährleisten, bedarf es zusätzlich ethischer Maßstäbe und Kriterien, die sich auf der Grundlage eines von dogmatischen Vorstellungen freien Menschenbildes begründen lassen

La psychothérapie positive: Une méthode de thérapie brève incluant une gestion de qualité par ordinateur

In den letzten Jahren haben die Forderungen nach einer Qualitätssicherung im Bereich der Psychotherapie von Seiten der Kostenträger zugenommen. Demnach sollte Psychotherapie effektiv und ökonomisch sein.Die von Dr. N. Peseschkian Ende der 60er Jahre begründete Positive Psychotherapie versucht, diesem Anspruch gerecht zu werden. Die Positive Psychotherapie ist eine Kurzzeitpsychotherapieform unter einem transkulturellen und interdisziplinären Gesichtspunkt und wird den tiefenpsychologisch fundierten Verfahren zugeordnet.Im Rahmen einer Wirksamkeitsstudie zur Positiven Psychotherapie, die der Wiesbadener Weiterbildungskreis für Psychotherapie und Familientherapie (WIPF), unter der Leitung von Dr. Peseschkian, in Zusammenarbeit mit der Universität Erlangen durchgeführt hat, fanden sich beeindruckende Ergebnisse:Insbesondere im Bereich des Erlebens und Verhaltens (VEV) fand sich eine Effektstärke von 1.24, was für eine deutliche Befindlichkeitsverbesserung der Patienten (n = 402) spricht.Auf der Basis der in der Studie verwendeten Testbatterie wurde zudem eine erweiterungsfähige Software entwickelt, die eine kontinuierliche Qualitätssicherung ermöglicht.Schlüsselwörter: Positive Psychotherapie, Qualitätssicherung, Wirksamkeitsstudie, Kurzzeitpsychotherapie.Positive Psychotherapy is a form of shortterm psychotherapy based on a in-depth psychological approach, resulting from cross-cultural psychotherapy. It is prepared to integrate other models of therapy into its theory. Some central elements of the study are discussed in this paper.The presentation of psychotherapy and family therapy needs a development of methods which are at the same time economical and efficient. Under the direction of Dr. N. Peseschkian, the Wiesbaden Institute for Psychotherapy and Family Therapy for Postgraduates (WIPF) and in a cooperation with the University of Erlangen-Nurnberg a study of the effects of Positive Psychotherapy with 402 patients have been started in 1995. The results of this study are impressing: Inparticular the effect size of the VEV of 1.24 shows a good development of the patients well-being. The average treatment duration for the study which is 30,5 hours. The main results correspond to the future standards of a modern psychotherapy.A user-friendly software program has been developed for clinics and practice on the basis of applied methodological instruments for investigation of the effectivity study. The program also offers the option to integrate further specific tests when they are needed and makes a current analysis of therapy-effects possibleKeywords: Positive Psychotherapy, quality assurance, effectivity, short-term-psychotherapy.Au cours de ces dernières années, les demandes de garantie de qualité formulées par les instances remboursant les traitements psychothérapeutiques n’ont fait qu’augmenter. Dans la situation actuelle, les exigences posées à une psychothérapie moderne peuvent être formulées comme suit: elle doit être brève, efficace et transparente, donc vérifiable au niveau méthodique comme au niveau théorique. La psychothérapie positive élaborée par N. Peseschkian à la fin des années soixante tente de satisfaire à ces exigences. Elle est une forme de psychothérapie de brève durée, centrée sur les ressources et placée sous le signe d’une approche transculturelle et interdisciplinaire; on la classe dans la catégorie des méthodes basées sur la psychologie des profondeurs. La perspective transculturelle et plus particulièrement interdisciplinaire qui la caractérise permet d’intégrer des formes de traitement empruntées à la psychanalyse, à la psychologie des profondeurs, à la thérapie du comportement, à la thérapie de groupe, à l’hypnothérapie et à la pharmacothérapie, ainsi qu’à la physiothérapie. La démarche se fonde sur une conception théorique dynamique, appliquant un “modèle en cinq étapes” (1. observation/distanciation; 2. établissement d’un inventaire; 3. encouragement dans le contexte situationnel; 4. verbalisation et 5. élargissement des objectifs). Le noyau théorique de la psychothérapie positive est constitué d’un recensement des contenus conflictuels à partir de la question suivante: “Quels sont les éléments communs à tous les êtres humains et quels sont ceux qui les différencient ?”. La notion de contenu conflictuel est en rapport avec deux “capacités fondamentales” qui sont considérées comme innées: une “capacité à l’amour” et une “capacité à la cognition”. Sur cette base, l’être humain acquiert tout au long de son développement des “capacités actuelles” individuelles, qui toutefois appartiennent toutes aux deux grandes catégories indiquées plus haut. Selon Peseschkian, des conflits naissent entre autres d’une disparité entre les manifestations individuelles de ces deux capacités. C’est au niveau des capacités actuelles que se situent ce que Peseschkian appelle les “microtraumatismes”. En effet, ces derniers correspondent à des blessures psychiques relativement limitées mais durables, portant atteintes aux valeurs individuelles définies par les capacités actuelles. Ils provoquent une disposition psychique à des conflits spécifiques. Peseschkian résume sa théorie en neuf thèses fondamentales; l’article présente celles-ci plus en détail. Compte tenu des exigences posées aux méthodes modernes de psychothérapie, les résultats d’une étude consacrée à l’efficacité de la “psychothérapie positive” sont présentés; le travail a été effectué par le ‘Wiesbadener Weiterbildungkreis für Psychotherapie und Familientherapie (WIPF)’, en collaboration avec l’Université d’Erlangen. L’enquête s’est intéressée à 402 patients souffrant de troubles de types névrotique et psychosomatique, pour la plupart chroniques. Des mesures pré-post ont été effectuées sur un échantillon de 110 patients, en utilisant une batterie de tests correspondant aux standards internationaux. Un groupe de réserve (n = 54) a servi de contrôle, avec un autre groupe comportant 17 patients dont le diagnostic a été formulé sur une base purement somatique et qui n’ont pas suivi de traitement psychothérapeutique. Une enquête rétrospective a été en outre menée auprès des patients (n = 231) qui avaient terminé un traitement selon la méthode de la psychothérapie positive. De ceux-ci un premier groupe (n =84 patients) a été étudié 3-10 mois après la fin de la thérapie. Un second groupe (n = 91) après une période de 10 mois à 4 ans et un troisième (n = 46) 4-5 ans après la fin du traitement. C’est au niveau du vécu et du comportement (‘Erleben und Verhaltens’, VEV) que les résultats sont particulièrement impressionnants (quotient d’efficacité 1.24). A titre de comparaison, les métaanalyses portant sur l’efficacité des traitements utilisant des méthodes de types behavioro-cognitif et dynamico-humaniste ont produit des quotients allant de 1.08 (Shapiro et Shapiro, 1993) à 0.64 (Smith et al., 1980). Concernant les symptômes (SCL 90-R) nous obtenons un chiffre de 0.48, ce qui correspond à une amélioration moyenne. Compte tenu de ces résultats, il est légitime de considérer que du point de vue de son efficacité, la psychothérapie positive ne le cède en rien aux méthodes établies. Pour tenir compte d’aspects économiques, il faut ajouter qu’en moyenne la durée des traitements menés selon cette méthode est de 30.5 séances. Une première version d’un logiciel a été développée sur la base de la batterie de tests utilisée pour l’enquête; il permet un contrôle de qualité continu