2 research outputs found

    Corrélations entre les mensurations photogrammétriques sagittales de profil des tissus mous et celles des arcades dentaires

    No full text
    Introduction : Les mesures sagittales des tissus mous faciaux réalisées à l’aide de l’outil photographique (mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous) permettent de quantifier les dimensions et la position de ces tissus dans le plan sagittal. Ces derniers entretiennent d’étroits rapports anatomiques avec les arcades dentaires sous-jacentes. Pourtant, peu d’importances ont été données à la description et la comparaison de la morphologie sagittale des tissus mous faciaux selon différents paramètres d’arcades. L’objectif de cette étude est de rechercher les corrélations entre des mensurations photogrammétriques sagittales du visage et des différentes mensurations des arcades dentaires. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale portant sur des étudiants chez qui des clichés photographiques de profil standardisés ont été pris, puis des mensurations photogrammétriques réalisées. Des mensurations d’arcades ont aussi été faites directement en bouche. Les données ont été analysées grâce au logiciel IBM SPSS 20.0. L’importance de l’association entre les mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous et les paramètres d’arcades a été recherchée par une matrice de corrélation de Pearson. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : Les paramètres de protrusions labiales étaient significativement et positivement corrélés aux longueurs d’arcades. Le surplomb était significativement et positivement corrélé à la distance Ls/Sn-Sm. Le recouvrement était significativement et négativement corrélé aux paramètres labiaux (Ls/N-Ort, Li/N-Ort, Ls-E, Li-E, Ls-S, Li-S, Ls/Sn-Sm et Li/Sn-Sm) Conclusion : Les corrélations trouvées montrent l’importance de la prise en compte des tissus mous dans le diagnostic dento-alvéolaire et le plan de traitement orthodontique de patients

    Comparaison des mensurations d’arcades selon le caractère obstructif des amygdales palatines

    No full text
    Introduction : Le rôle des amygdales palatines obstructives dans la genèse des anomalies des relations des arcades dentaires est largement évoqué dans la littérature orthodontique mais reste controversé. Les données fournies sur la probable relation entre l’hypertrophie des amygdales et l’existence de ces anomalies sont subjectives. L’objectif de cette étude est de rechercher une association entre les amygdales palatines obstructives et des anomalies des relations d’arcades. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée chez des enfants âgés entre 6 et 12 ans. Les sujets sont divisés en deux groupes (A et B) selon le caractère obstructif des amygdales palatines. Sur chaque enfant, des mensurations intra- et inter-arcades ont été réalisées. Un test t et un chi2 ont respectivement été réalisés pour comparer les variables quantitatives et qualitatives selon le caractère obstructif des amygdales. Lorsque le nombre de cas était faible, le chi2 a été remplacé par le test exact de Fisher. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : La profondeur d’arcade est significativement plus marquée dans le groupe B. Le groupe A présente les plus grands diamètres transversaux d’arcades. Le groupe B a significativement tendance aux rapports molaires de classe II, à l’infraclusion antérieure et à une occlusion croisée postérieure avec une latéro-déviation mandibulaire. Conclusion : Une évaluation précoce des enfants présentant une hypertrophie des amygdales permettrait de prévenir les effets sur les arcades dentaires. Ainsi, seront évités les traitements tardifs et plus agressifs qui ne sont pas toujours aussi efficients que lorsqu’ils sont effectués pendant l’enfance
    corecore