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    Le récit de la quête dans le roman américain postmoderne : entre version parodique et stéréotypie. L’exemple de John Barth

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    Au cours de ses mutations, la fiction de John Barth a incarné la vision esthétique propre au roman postmoderne américain, mais elle a également mis en question l’option métafictionnelle qui anime cette même vision. En tant que mode littéraire consubstantiel à la poétique barthienne, la parodie consacre dans maints récits la subversion systématique du motif de la quête en incorporant cette subversion à la déconstruction du roman de voyage. Le texte barthien révèle en effet que, loin de se borner à inscrire simplement le paradigme de la quête dans une orientation métafictionnelle, le romancier expérimente, dans un esprit d’autocritique, le risque de stéréotypage qu’implique la répétition ironique du motif littéraire et des textes canoniques parodiés.In its incarnation of the self-critical, self-ironic spirit that informs the aesthetic vision of the postmodern novel, the fiction of John Barth has encompassed the inevitable questioning of the metafictional orientation itself. The mode of parody which is substantial to the Barthian poetics integrates the systematic subversion of the quest motif within a deliberate deconstruction of the traditional travel narrative. But, rather than confining the paradigm of the quest in a purely metafictional orientation, Barth’s narratives involve a self-critical confrontation of the risk of stereotyping that the ironic repetition of the literary motif and of the canonical travel narratives implicate

    Where heroes have to tread: spatialization in american fiction « Là où les héros doivent errer » : la spatialisation dans la fiction américaine

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    Le présent travail s’applique à explorer la rhétorique et la thématique de la spatialisation dans la fiction américaine en mettant l’accent sur le rôle constitutif que joue le mythe de la Frontière dans la vision esthétique du roman américain aussi bien de l’époque romantique que moderne, en insistant sur les manières dont ce même mythe se trouve redéfini et ré-informé à chacune de ces époques. A travers une analyse de l’articulation d’une vision de l’expérience américaine, en particulier de l’écriture elle-même dans The Scarlet Letter de Nathaniel Hawthorne, nous avons essayé, dans un premier temps, de circonscrire la manière dont l’imagerie spatiale ainsi que la représentation de l’espace traduisent l’expérience éthique et esthétique de la conquête de la Frontière, tout en annonçant la saturation à venir de l’idée de Frontière. L’œuvre de Scott Fitzgerald nous a permis, dans un deuxième temps, de dégager le caractère paradoxal du mythe de la Frontière. Le déploiement d’une rhétorique spatiale intense va de pair chez lui avec une vision esthétique qui finit par défaire le mythe de la Frontière jusqu’à l’épuisement. D’où la prédominance dans la littérature américaine moderne de l’idée d’une spatialité qui incarne la défaite

    Le récit de la quête dans le roman américain postmoderne : entre version parodique et stéréotypie. L’exemple de John Barth

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    In its incarnation of the self-critical, self-ironic spirit that informs the aesthetic vision of the postmodern novel, the fiction of John Barth has encompassed the inevitable questioning of the metafictional orientation itself. The mode of parody which is substantial to the Barthian poetics integrates the systematic subversion of the quest motif within a deliberate deconstruction of the traditional travel narrative. But, rather than confining the paradigm of the quest in a purely metafictional orientation, Barth’s narratives involve a self-critical confrontation of the risk of stereotyping that the ironic repetition of the literary motif and of the canonical travel narratives implicate

    State and Culture in the English-Speaking World

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    Le vingtième siècle s’est clos sur la recherche d’un nouveau modèle d’intervention étatique qui tirerait profit du marché en même temps qu’il garantirait la présence de l’État, indispensable au maintien de l’ordre social en butte aux assauts du libéralisme. Cette recherche d’une voie moyenne se traduit par une certaine convergence d’orientations entre les divers partis politiques qui offrent des solutions de plus en plus semblables. Le domaine d’intervention de l’État où cette convergence est la plus visible est sans doute la culture. Tous les partis s’accordent, en effet, pour en faire la vitrine des périodes de croissance de l’État, ou à l’inverse pour lui faire supporter les contraintes des récessions économiques. Après avoir proposé des solutions radicalement opposées et subversives, les partis semblent se rejoindre sur la reconnaissance du rôle de la culture comme ciment social et politique
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