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    Étude de l’évolution de la position socioéconomique des travailleurs atteints de cancer. Mesure et déterminants du retour au travail après cancer.

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    Résumé généralContexte et objectifsChaque année en Belgique, environ 25.000 personnes en âge de travailler sont diagnostiquées avec un cancer. Grâce aux améliorations techniques de dépistage, de diagnostic et de traitement, leur survie s’améliore sans cesse, ainsi que leur état de santé général. Pour ces derniers, le maintiend’une activité professionnelle peut représenter une nécessité afin d’assurer leur qualité de vie et leur inclusion sociale. Pour d’autres, il s’agit de préserver son estime de soi, garder le contrôle et pouvoir faire ses propres choix. Aucune étude quantitative ne permettait de mesurer le nombre de travailleurs avec un cancer, parvenant à maintenir ou retrouver le chemin du travail. Cette étape, pourtant essentielle afin de déterminer l’ampleur du problème, n’est pas aisée à réaliser car nécessite le couplage de données à caractère personnel, de santé et de sécurité sociale au niveau de la population. Un tel couplage,sans précédent en Belgique, a été réalisé dans le cadre de cette thèse.L’objectif est de répondre à trois questions relatives à la réinsertion professionnelle après cancer :(1) Dans quelle mesure les travailleurs atteints de cancer retournent au travail ?(2) Quels sont les facteurs déterminants du retour au travail après cancer ?(3) Quels aspects des systèmes de soins et de sécurité sociale peuvent facilitent ou entravent le retour au travail après cancer ?Matériel et méthodesDans le cadre de cette thèse, nous avons réalisé deux revues de la littérature, trois études de cohorte et une étude observationnelle. Les résultats sont présentés dans quatre articles publiés, un article en cours de révision et un rapport préliminaire.RésultatsEn ce qui concerne la mesure de notre principal événement d’intérêt, il est de plus de 60%, ce très similaire au chiffre de la population générale. On peut qualifier ce résultat de positif. Cela signifie qu’après 5 ans, après avoir pris le temps de se traiter et de se rétablir, les travailleurs atteints decancer présentent un taux d’activité similaire aux autres. Une exception semble toutefois se dessiner pour les jeunes travailleurs ouvriers, plus à risque de rester sans emploi durant les années suivant le diagnostic. Une pression sociale et économique, comme celle sous-jacente à l’arrêté royal mettant en oeuvre le trajet de réintégration et visant à «faire prendre conscience aux travailleurs que pour leur bien-être, ils ont tout intérêt à reprendre le travail le plus rapidement possible, sans quoi ils risquent l’isolement social»a ne se justifie donc pas. En effet, afin d’éviter que le travailleur et sa famille ne basculent dans la pauvreté, un soutien psychosocial et économique durant la période d’incapacité apparaît plus opportun qu’un licenciement pour force majeure médicale ou un retour précoce, inadéquat et accablant. De plus, une reprise de l’activité professionnelle par crainte de perte de revenus ne peut pas constituer un retour « réussi ». Les mesures, principalement économiques, prises par le gouvernement ces dernières années ne favorisent pas le rétablissement et ne visent pas à faciliter la reprise du travail. Une rupture avec la tendance politique actuelle est nécessaire pour réfléchir à la mise en place d’un soutien socioprofessionnel plus personnalisé, ainsi qu’à mettre l’accent sur la réhabilitation professionnelle.Nos résultats concernant le nombre de travailleurs à risque et l’identification des facteurs déterminants permettent non seulement de prévoir et planifier les besoins en matière de réhabilitation professionnelle après cancer (grâce au couplage avec les projections de l’incidence),mais aussi de développer des interventions sur-mesure. La prise en charge de la réhabilitation professionnelle ne pourra être un succès que si elle est multidisciplinaire et intégrée au trajet de soins. Cela implique que les professionnels hospitaliers soient plus impliqués et que leur communication et collaboration avec les acteurs extra hospitaliers soit encouragée et facilitée. Enfin, les autorités publiques (de santé, sécurité sociale et de l’emploi) ont également un rôle clé dans l’initiation d’un cadre (légal) promouvant cette collaboration active, en assurant la mise à disposition des ressources nécessaires pour y parvenir. Ces ressources sont non seulement économiques, mais également techniques. D’une part, il faudraréfléchir et organiser un canal de communication qui soit une interface sécurisée et facile à utiliser. D’autre part, il sera nécessaire d’offrir aux chercheurs un accès aux grandes bases de données afin d’évaluer les mesures, identifier les (profils des) travailleurs exclus ainsi que les nouveaux besoins (liés aux avancées techniques des traitements) et suggérer des améliorations.Doctorat en Santé Publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    The use of the permanent sample (eps) to study the return-to- work after cancer. Challenges and opportunities for research

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    Introduction: The introduction of early cancer detection and the improvement in treatment efficacy have led to a significant increase in the survival and the prevalence of (ex) cancer patients. Approximately 40 % of new cancer cases are diagnosed every year in the working age population (20-64 years). Maintaining their quality of life results, among others, in their retain on the labour market. Even though it is necessary to realize the scale of the phenomenon and to plan interventions, no measure allows assessing the rate of return to work among of (ex) cancer patients in Belgium nowadays. Methods: We observe during a five-year period the socio-professional status (inability, disability, unemployment or death) of 645 workers identified in the permanent sample (EPS), having had an oncological multidisciplinary consultation (MOC) in 2011. Results: By the end of follow-up, 24 % of the workers were deceased. Among those who survived 26 % are unable to work, 12 % are unemployed and 63 % do not receive any social benefit. Women and young workers (20-44 years) seemed to have encountered difficulties the most. Conclusions: The results of this study allow giving a prudent first estimation of the return to work of socially insured Belgian citizens of almost 40 %, five years after the first MOC. Nevertheless, the structure of the EPS presents many limitations to the interpretation and reliability of results. We suggest some modifications of the EPS that might offer scientists better opportunities to improve the performance and reliability of such cohort studies.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Barriers and opportunities for return-to-work of cancer survivors: Time for action-rapid review and expert consultation

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    Background: The spread of early detection and the improvement of cancer treatment have led to an increased prevalence of cancer survivors, including in the working age population. Return-to-work (RTW) of cancer survivors has become a key issue for national cancer control plans. This study aims (1) to identify the factors that have an impact on RTW of cancer survivors and to draw a risk profile supporting health professionals in the screening of those at risk for barriers of RTW and (2) to sharpen these results with input from health, social security and academic Belgian experts and to provide evidence-based recommendations that facilitate RTW of cancer survivors. Methods: A rapid review was conducted, based on the methodology elaborated by The Knowledge to Action Research Programme and researchers from the University of York, including a quality assessment of retained studies. Next, the Delphi method was used to organize a consultation with experts in order to discuss, validate and complement the results. Results: Forty-three out of 1860 studies were included. We identified nine risk factors grouped into four categories: socio-demographic, disease and treatment-related, work-related, and personal and subjective factors. Experts suggested dividing them into two even groups: factors which are modifiable and those which are not. The awareness of health professionals regarding the identified factors, a better assessment of work capacities, clarity on the rights and obligations of employers and workers alike, and the setup of a positive discrimination employment policy for cancer survivors were acknowledged as factors facilitating RTW of cancer survivors. Conclusions: The awareness of health professionals regarding barriers of RTW may improve the early identification of cancer survivors at risk for prolonged time to RTW and may allow early supportive intervention. Social and employment policies should be better tailored to support both employers and cancer survivors in the RTW process, providing incentives to positively discriminate cancer survivors on prolonged sick leave.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    J Cancer Surviv

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    PurposeCancer-related cognitive impairment (CRCI) is under-addressed by healthcare professionals owing to a lack of clinical management guidelines. This European Delphi study proposes recommendations to healthcare professionals for the management of CRCI in patients with non-central nervous system (non-CNS) cancers.MethodsTwenty-two recommendations were developed based on a literature review and authors' clinical experience, split into three categories: screening, cognitive assessment, intervention. The survey included European professionals, experts in CRCI. The Delphi method was used: experts rated the clinical relevancy of recommendations on a 9-point Likert scale in three rounds. A recommendation was accepted if all votes were between 7 and 9. Recommendations not accepted in round 1 and round 2 were deleted, or modified and rated in round 3.ResultsEighteen professionals (psychologists, physicians, researchers) voted and accepted 15 recommendations. Experts recommended the systematic screening of CRCI, followed by a short objective cognitive assessment, if complaints screened. A comprehensive evaluation is recommended if CRCI persists 6 months post-treatment. Cognitive rehabilitation, physical activity, meditative-movement therapy, and multimodal intervention should be offered. Recommendations about frequency and duration of interventions, the professional to administer cognitive rehabilitation and the use of meditation and cognitive training without psychoeducation were not accepted.ConclusionsThis survey provides 15 recommendations to assist healthcare professionals in detecting, assessing and offering interventions for CRCI.Implications for cancer survivorsThese recommendations should be included in supportive care to help healthcare professionals to detect CRCI and propose the best available intervention for patients with cognitive complaints. Developing CRCI management in clinical settings would improve patients' quality of life

    Assessing Factors Associated with Long-Term Work Disability After Cancer in Belgium: A Population-Based Cohort Study Using Competing Risks Analysis with a 7-year Follow-Up

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    Objectives: The number of workers with cancer has dramatically increasing worldwide. One of the main priorities is to preserve their quality of life and the sustainability of social security systems. We have carried out this study to assess factors associated with the ability to work after cancer. Such insight should help with the planning of rehabilitation needs and tailored programmes. Participants: We conducted this register-based cohort study using individual data from the Belgian Disability Insurance. Data on 15 543 socially insured Belgian people who entered into the long-term work disability between 2007 and 2011 due to cancer were used. Primary and secondary outcome measures: We estimated the duration of work disability using Kaplan-Meier and the cause-specific cumulative incidence of ability to work stratified by age, gender, occupational class and year of entering the work disability system for 11 cancer sites using the Fine and Gray model allowing for competing risks. Results: The overall median time of work disability was 1.59 years (95% CI 1.52 to 1.66), ranging from 0.75 to 4.98 years. By the end of follow-up, more than one-third of the disabled cancer survivors were able to work (35%). While a large proportion of the women were able to work at the end of follow-up, the men who were able to work could do so sooner. Being women, white collar, young and having haematological, male genital or breast cancers were factors with the bestlikelihood to be able to return to work. Conclusion: Good prognostic factors for the ability to work were youth, woman, white collar and having breast, male genital or haematological cancers. Reviewing our results together with the cancer incidence predictions up to 2025 offers a high value for social security and rehabilitation planning and for ascertaining patients' perspectives.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
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