4 research outputs found

    Langue, discours et pouvoir dans l’histoire de la République Démocratique du Congo, société diglossique

    No full text
    Le temps qui m’a été accordé pour rédiger un texte en vue d’honorer mon maître, Monsieur le Professeur Michel Hausser, et les limites imposées à l’étendue du texte ne me permettant pas de produire un travail plus important, je me contenterai de traiter d’une question qui peut paraître mineure mais qui est d’importance dans nos sociétés africaines en voie de démocratisation et sur lesquelles M. Hausser a souvent jeté un regard critique constructif. Il s’agit de la relation qu’entretiennent, da..

    Le vocabulaire politique des leaders nationalistes congolais (de P. E. Lumumba Ă  L. D. Kabila)

    No full text
    Cette recherche tend à déterminer, au travers de l étude des contextes et des occurrences, la valeur d emploi des mots démocratie, ennemi, indépendance, libération, liberté, lutte, peuple, population, pouvoir, réconciliation, reconstruction, révolution et unité, dans les discours politiques des leaders nationalistes congolais, de 1958 à 2000. P.E. Lumumba a marqué depuis 1958 la politique du Congo: C. Gbenye (1964), G. Soumialot (1964) et L.D.Kabila (1997) ont emprunté théoriquement ses principes idéologiques; Mobutu Sese Seko (1965) a privilégié l autocratie aux valeurs démocratiques de Lumumba: Tshisekedi (1982) s est résolument opposé à Mobutu... Des éléments lexicaux (linguistiques et métalinguistiques) construisent chez ces dirigeants des discours et des stratégies discursives dont les propriétés sont diverses ou divergentes; ces discours peuvent (être): - motivants chez Lumumba et chez Tshisekedi, qui cherchent à légitimer leurs opinions et à les identifier à celles du peuple congolais; - directifs chez Lumumba, Gbenye, Soumialot et Mobutu, qui cherchent à gagner l estime et la confiance; - recourir à des formes d intimation chez Tshisekedi, Kabila, vu le caractère injonctif de leurs messages. La praxématique, les théories de l énonciation et de la pragmatique, ainsi que les techniques harrisiennes d analyse du discours ont contribué à la découverte du sens des mots des discours politiques. Les tests Z et Khicarré ont facilité la comparaison des lexèmes pour la détermination de l existence ou non d une liaison entre les valeurs d emploi des mots.he use of same words in the nationalists leaders discourses ( 1958 2000) reflect different values though the veritable value hasn t impact on the society. The Z and Khi-2 test s specifies the veritable discourse acts. The research precises the use of the words democracy, enemy, independent, liberation, liberty, fight, people, population, power, reconciliation, revolution, reconstruction, andet unity in political discourse of nationalists leaders of Congos leaders, from 1958 to 2000. The political leaders P.E.Lumumba, C.Gbenye, G.Soumialot, Mobutu Sese Seko, Tshisekedi and L.D.Kabila are the principal subject of this research. This research contributes to political ideas story of Congo and presents country linguistics uses.METZ-SCD (574632105) / SudocSudocFranceF

    Linguistique et poétique

    No full text
    Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d’écriture comme un espace de fiction et de friction. L’écrivain francophone, qu’il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne, d’Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu’il doit s’exprimer dans une langue seconde qu’il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l’écrivain en situation de diglossie, donc d’insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l’auteur se donne l’image dès qu’il se met à écrire. Ici l’énergie linguistique, basée sur une économie de l’abondance lexicale et sémantique est mise au service d’une stratégie d’écriture. On est en présence d’une forme plus ou moins violente de renouvellement de la langue seconde, une langue « volée » au colonisateur. Vol, viol et violence sont sereinement revendiqués et assumés comme un droit, celui d’écrire autrement, voire d’écrire mal, une langue non naturelle librement choisie. On s’aperçoit alors que l’écriture en langue seconde, par la création ou par la traduction, révèle inévitablement l’imaginaire qui habite la langue première de l’auteur. Cette pratique plus ou moins angoissée de l’écriture, loin d’être une cause de naufrage, se révèle être un extraordinaire moteur de créativité littéraire, donc de poéticité

    Environnement francophone en milieu plurilingue

    No full text
    La notion d’environnement linguistique ressortit aux développements les plus récents de ce qu’on appelle l’écologie des langues ou, plus précisément, l’écolinguistique. La langue est, comme tout organisme social, conditionnée par l’influence du milieu dans lequel elle vit et qu’elle influence à son tour. L’objectif de ce livre, dont le propos concerne essentiellement le continent africain, est de décrire, caractériser et illustrer la réalité de l’environnement francophone dans les espaces où le français coexiste avec d’autres langues, souvent en position dominante juridiquement mais minoritaire socialement. Il s’agit, concrètement, d’apprécier l’importance et la qualité de l’offre en français dans des contextes où celui-ci n’est pas la langue maternelle des populations. La présence du français est observée dans le marquage du territoire (toponymie, odonymie ou hydronymie) et de l’espace social (anthroponymie, ethnonymie ou glossonymie). Elle est examinée dans l’affichage administratif et commercial. Les lieux, les moments et les situations de contact réel avec le français sont identifiés tout comme les formes de langage pratiquées au quotidien, les normes valorisées et les écarts stigmatisés. L’impact de la francophonie sur la vie quotidienne des populations est évalué autant que son efficacité dans les secteurs formels (école, administration, entreprise) et non-formels (alphabétisation ou petit commerce). Peut-on identifier les lignes de partage, les circuits d’échange et les possibilités de dialogue avec les langues locales dans une perspective de développement ? Quelle est l’efficacité du français dans la circulation des informations destinées aux masses populaires ? Quelle est sa capacité de mobilisation ? Quelle est la part de rêve qu’il offre aux jeunes pour l’avenir ? Les auteurs de ce livre se sont efforcés de répondre à toutes ces interrogations avec clarté, rigueur et objectivité
    corecore