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Traumatismes Fermés du Cadre DuodenoPancréatique Observés au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé (Togo) en Situation d’urgence: A Propos de Deux Cas
Objectif : Souligner les difficultés diagnostiques et thérapeutiques que posent les lésions traumatiques du cadre duodéno-pancréatique dans notre contexte d’urgence chirurgicale au CHU sylvanus Olympio (CHU SO) avec un plateau technique d’exploration paraclinique insuffisant. Méthodologie : Nous rapportons deux cas incluant les patients pris en charge pour des lésions traumatiques du cadre duodéno-pancréatique traitées chirurgicalement survenues dans les circonstances d’accidents de la voie publique, d’Août 2018 à Juillet 2019. Résultats : Nousrapportons 2 cas qui touchent surtout lessujets jeunes de sexe masculin et féminin âgés respectivement de 27 et 18 ans. Ces patients avaient été victime tous d’un accident de la voie publique et trois jours après avaient présenté un abdomen chirurgical aigu. En peropératoire, les lésions observées consistaient à des contusions du parenchyme pancréatique sans fracture et à une perforation duodénal D4 associée dans un cas. Aucun bilan morphologique ne permettait d’objecter une atteinte du canal de Wirsung. Dans tous les cas le traitement conservateur était privilégié avec une splénectomie réalisée dans un cas. Le pronostic était bon dans tous les cas. Conclusion : les lésions traumatiques du cadre duodéno-pancréatique sont rares et les accidents de la voie publique constituent la première cause. Elles s’observent surtout dans le cadre d’un polytraumatisme et le diagnostique en situation d’urgence au CHU SO se heurte une insuffisance des moyens d’exploration.
Objective: To underline the diagnostic and therapeutic difficulties posed by traumatic lesions of the duodeno-pancreatic framework in our context of surgical emergency at CHU SO with an insufficient technical paraclinical exploration platform. Methodology: we report two cases of including patients treated for traumatic duodeno-pancreatic injuries treated surgically in the circumstances of road accidents, from August 2018 to July 2019. Results: We report 2 cases that mainly affect young men and women aged 27 and 18 respectively. These patients had all been involved in a road accident and three days later had an acute surgical abdomen. Intraoperative lesions were pancreatic parenchymal bruising without fracture and duodenal D4 perforation associated with one case. No morphological assessment allowed one to object to an attack on the Wirsung Canal. In all cases conservative treatment was favored with a splenectomy performed in one case. The prognosis was good in all cases. Conclusion: traumatic lesions of the duodeno-pancreatic framework are rare and road accidents are the first cause. They are observed mainly in the context of a polytrauma and the diagnosis in emergency situation at the CHU SO faces an insufficiency of the means of exploration
Traumatismes de L’Abdomen et du Périnée par Encornements de Bœufs au Centre Hospitalier Régional de Dapaong, Togo
Background: This paper focuses on describing the epidemilogical, lesional, and therapeutic aspects of abdomen and perineum bull horn trauma at Regional Hospital of Dapaong. Methodology: It is a descriptive retrospective study, which includes patientstreated for abdomen and perineum bullhorn trauma, in the surgery department of Regional Hospital of Dapaong from January 2016 to December 2018 (3 years). Results: 34 patients were treated for abdominal and perineal bullhorn injuries. They comprised of 31 men and 3 women, with an average age of 18.47 ± 16.14 years old (extremes: 6 and 70 years old). They were mainly less than 15 years old and were herd guards. The lesion report noted 9 cases of abdominal blunt trauma, 22 cases of abdominal wounds including 19 cases of penetrating wounds, and 3 cases of perineal wounds including 1 case of associated rectal lesion. Visceral lesions were varied and often associated. The care was mainly surgical. The short term evolution was marked by a local infection in 8 cases (23.5%). The prognosis was good in all cases. Conclusion: Bullhorn trauma is a frequent cause of abdomen and perineum injuries at Regional Hospital of Dapaong. The outcome after adequate care is often favourable. Objectifs: Décrire les aspects épidémiologiques, lésionnels et thérapeutiques destraumatismes de l’abdomen et du périnée par encornements de bœufs au Centre Hospitalier Régional de Dapaong. Méthodologie : Etude rétrospective descriptive incluant les dossiers des blessés de l’abdomen et du périnée par encornements de bœufs, pris en charge dans le service de chirurgie du CHR Dapaong, de Janvier 2016 à Décembre 2018 (3 ans). Résultats : Trente-quatre patients ont été pris en charge pour lésions traumatiques de l’abdomen et du périnée par coups de cornes de bœufs. Il s’agissait de 31 hommes et 3 femmes d’âge moyen de 18,47 ± 16,14 ans (extrêmes : 6 ans et 70 ans). La majorité des victimes avait moins de 15 ans, et était des gardes troupeaux. Le bilan lésionnel au niveau abdominal notait 9 cas de contusion et 22 cas de plaies dont 19 cas de plaies pénétrantes. Les lésions viscérales étaient variées et souvent associées. Au niveau périnéal, on notait 3 cas de plaies dont un cas de lésion rectale associée. La prise en charge était chirurgicale dans la majorité des cas. L’évolution à court terme était marquée par une infection locale dans 8 cas (23,5%). Le pronostic était bon dans tous les cas. Conclusion : Les encornements de bœufs constituent une cause fréquente de traumatismes de l’abdomen et du périnée au CHR Dapaong. L’évolution après prise en charge adéquate est souvent favorable
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Identification of Streptococcus suis Meningitis through Population-Based Surveillance, Togo, 2010-2014.
During 2010-2014, we enrolled 511 patients with suspected bacterial meningitis into surveillance in 2 districts of northern Togo. We identified 15 persons with Streptococcus suis infection; 10 had occupational contact with pigs, and 12 suffered neurologic sequelae. S. suis testing should be considered in rural areas of the African meningitis belt
Experience with Open Prostatectomy in Lomé, Togo
The average blood loss at surgery was 425.92 ± 38.2 ml with an average operating time of 66.05 ± 15.75 mins and the main complications were hemorrhaging and clot retention in 7 (13%), epididymo-orchitis in 9 (16.7%), and urinary incontinence in 6 (11.1%) patients. IPSS scores were under 7 in 92% of patients three months after surgery and the mortality rate was 3.7%. Conclusion: This study has shown that open prostatectomy in our environment is still the commonest surgical option for benign prostatic hyperplasia with good outcomes though with manageable complications
Appendicectomie coelioscopique versus appendicectomie par laparotomie: etude comparative des coûts hopsitaliers a la charge du patient
Objectifs: comparer les coûts à la charge du patient après appendicectomie coelioscopique et appendicectomie par la voie ouverte.Méthodologie: étude prospective, au CHU Sylvanus Olympio de janvier à décembre 2015 incluant des patients de plus de 15 ans présentant une appendicite aigue. Les patients ont été randomisés en deux groupes appendicectomie coelioscopique (AC) et appendicectomie par laparotomie(AL). Les variables composant le coût hospitalier réglé par le patient ont été notés et analysés.Résultats: Les deux groupes AL et AC constitués chacun de 17 patients étaient comparables sur la répartition du sexe (sex ratio 1,42 vs 1,8 P =0,72) de l’âge (24,7 vs 29,4 p = 0,13) et de la sévérité de l’appendicite. La durée opératoire était plus élevée avec l’appendicectomie coelioscopique. Une morbidité post opératoire a été observée seulement dans le groupe AL, il s’agissait de suppuration pariétale, chez 2 patients. Le coût du matériel utilisé au bloc opératoire (69140 FCFA vs 61080FCFA), la durée d’hospitalisation (4,2 vs 3,2) et le coût du traitement post opératoire (70350FCFA vs 53600FCFA) étaient plus élevés avec l’appendicectomie par laparotomie. En conséquence, le coût hospitalier total moyen était plus élevé avec l’appendicectomie par laparotomie qu’avec l’appendicectomie par coelioscopie (178790FCFA vs 151480FCA)Conclusion: l’appendicectomie par voie coelioscopique a un moindre coût en médicaments et séjour hospitalier. L’économie réalisée doit permettre de proposer plus fréquemment cette indication devant appendicite aiguê.Mots clés: appendicectomie, coelioscopie, laparotomie, coûtEnglish Title: Laparoscopic versus open appendectomy: comparative study of hospital costs at the charge of the patientEnglish AbstractObjectives: To compare billing costs of open and laparoscopic appendectomy.Material and method: Prospective study at the Sylvanus Olympio CHU from January to December 2015, including patients over 15 years of age with acute appendicitis. Patients were randomized to laparoscopic appendectomy (LA) and open appendectomy (AC). Cost variables were recorded and analyzed.Results: The two AL and AC groups, each consisting of 17 patients, were comparable on the sex distribution (sex ratio 1.42 vs 1.8 P = 0.72), age (24.7 vs 29.4 p = 0, 13) and the severity of appendicitis. The duration of surgery was higher with laparoscopic appendectomy. Postoperative morbidity was observed only in the AL group, it was parietal suppuration, in 2 patients. The cost of the equipment used in the operating room (69140 FCFA vs 61080FCFA), the lengh of hospital stay (4.2 vs 3.2) and the cost of  postoperative treatment (70350 FCFA vs. 53600FCFA) were higher with laparotomy appendectomy. As a result, the mean billing cost was higher with open appendectomy (178790 FCFA vs 151480 FCA).Conclusion: Laparoscopic appendectomy has a lower cost in medications and hospital stay. The saving achieved must make it possible to propose more frequently this indication to our patients.Keywords: appendectomy, laparoscopy, laparotomy, cos
Fistulotomie chirurgicale en plusieurs temps opératoires pour le traitement des fistules anales
Le but de ce travail était d’évaluer les résultats de la fistulotomie chirurgicale en plusieurs temps opératoires dans le traitement des fistules anales. Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une période de 7 ans (2009 -2015) incluant 43 patients ayant bénéficié d’une fistulotomie pour fistule anale en plusieurs temps opératoires. Les résultats du traitement ont été notés et analysés. Trente deux hommes et onze femmes ont été opérés. L’âge moyen était de 25 ans (extrêmes 17 et 62 ans). Neuf patients (20,2%) présentaient une co-morbidité, dominée par le VIH. Six patients (13,9%) avaient déjà subi une intervention pour fistule anale. Quatorze patients (32 ,5%) présentaient une fistule haute. Deux à quatre interventions ont été nécessaires pour réaliser la fistulotomie. Celle-ci était complète en 4,8 mois en moyenne (extrêmes 2 à 8 mois). La durée de suivi après fistulotomie a varié de 6 à 24 mois. Une récurrence a été notée chez 4 patients (9,3%) et une incontinence chez 5 patients (11,6%). Il s’agissait d’une incontinence aux gaz chez 3 patients et de pertes muqueuses chez les 2 autres. La fistulotomie chirurgicale en plusieurs temps opératoires est une méthode efficace et sûre du traitement de la fistule anale.Mots clés : Fistule anale, fistulotomie, chirurgi
Hysterectomies a l’hopital saint joseph de datcha (Togo) : indications, conservation annexielle ou cervicale et suites operatoires a propos de 34 cas
But : apprécier l’épidémiologie des hystérectomies, décrire leurs différentes indications, analyser les suites opératoires et les résultats histologiques.Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive réalisée à l’Hôpital Saint Joseph de Datcha (au Togo) sur une période de 3 ans (1er février 2011 au 31 janvier 2014) et a pris en compte toute patiente admise et prise en charge à l’hôpital Saint Joseph de Datcha et chez laquelle une hystérectomie a été réalisée.Résultats : pendant cette période de 3 ans, sur les 675 interventions chirurgicales réalisées 34, l’étaient pour une hystérectomie. L’âge moyen était de 43 ans. Les fibromyomes utérins ont constitué la principale indication des hystérectomies (50%) suivis des hémorragies génitales (17,65%), prolapsus utérin (8,82%), kyste ovarien (8,82%) et de gangrène utérine (8,82%). Les hystérectomies étaient conservatrices desannexes dans 82,36%, du col utérin (8,82%) et totales (8,82%). Les suites opératoires étaient simples dans 31 cas et la suppuration pariétale constituaient la principale cause de morbidité dans 3 cas.Conclusion : La hystérectomie est une intervention chirurgicale fréquente. Dans tous les cas le traitement conservateur devrait être privilégié. Les fibromyomes utérins constituent la principale indication.Mots clés : hystérectomie, indication, conservation annexielle, Tog
Convalescence des patients operes pour hernie de l’aine au chu Sylvanus Olympio (Togo)
Objectifs: la prise en charge des hernies de l’aine s’oriente actuellement vers des aspects relatifs à la qualité de vie. Le but de cette étude est de décrire les principaux aspects de la convalescence après cure herniaire dans notre contexte.Matériel et méthode : il s’agit d’une enquête réalisée auprès de patients opérés pourhernie de l’aine dans le service de chirurgie générale du CHU Sylvanus Olympio de Lomé (Togo) du 1er janvier 2014 au 31 mai 2016. Les patients ont été convoqués et soumis à un questionnaire dans la période du 1er au 30 aout 2016. Les variables renseignées concernaient la douleur post opératoire et les délais de reprise dans les différentes activités.Résultats: parmi 235 patients opérés pendant la même période de l’étude, 95 patients (40,04%) ont été enquêtés. Les patients étaient vus en moyenne à 17± 10,9 mois de la période post opératoire. Une douleur chronique post opératoire a été notée chez 28patients (29,47%). La présence d’une douleur chronique n’était liée ni à la technique de la cure (p =0,2) ni à l’âge (p =0,29) ni aux circonstances de la chirurgie (p =0,29). Le délai moyen de reprise des activités professionnelles était de 3,2 ±2,9 mois. L’activité professionnelle a été reprise avant 1 mois chez 6 patients (16,32%). Le délai de reprise des activités professionnelles était indépendant de la présence d’une douleur chronique (p=0,7). Les informations concernant le délai de reprise des activités avaient été fournies par le chirurgien chez 20 patients (21,05%).Conclusion: la convalescence des patients opérés pour hernie de l’aine est caractérisée dans notre contexte par des délais de reprise des activités professionnelles et sociales particulièrement importants. Ces délais ne sont pas justifiés par la prévalence de la douleur chronique qui n’est une gêne véritable que chez une minorité de patients.Mots clés : hernie inguinale, douleur chronique, Bassini, Shouldice, convalescence
Diagnostic des cancers colo-rectaux et resultats de la prise en charge au CHU Sylvanus Olympio (Togo)
Objectif: Etudier les circonstances de diagnostic des cancers colorectaux et les résultats de la prise en charge thérapeutique au CHU Sylvanus Olympio (TOGO).Patients et méthodes: Il s’est agi d’une étude rétrospective sur 6 ans (Janvier 2010 à Décembre 2015) qui a inclus les cas de cancer du côlon et du rectum pris en charge pendant la période de l’étude.Résultats: Il y avait 49 patients, l’âge moyen était de 53,3 ± 15,1 ans. Treize patients (26,5%) avaient moins de 40 ans. La durée moyenne d’évolution était de 5,9 ± 3,8 mois. Le diagnostic était réalisé dans un tableau d’urgence chez 23 patients (46,9%). Le diagnostic positif a été réalisé chez 15 patients (30,6%) au stade IV. L’exérèse tumorale a été réalisée chez 40 patients (89%). La chimiothérapie a été réalisée chez 7 patients (14,2%). Des complications post opératoires ont été notées chez 17 patients (37,7%) et le décès chez 9 patients (18,3%). Le recul a varié de 1 à 48 mois. Une survie à deux ans a été notée chez 17 patients (34,6%).Conclusion: Le diagnostic des cancers colorectaux est souvent tardif au CHU Sylvanus Olympio avec des formes compliquées dans près de la moitié des cas. Les efforts dans la prise en charge doivent porter sur le diagnostic précoce et les traitements adjuvants.Mots-clés: cancer colo-rectal, urgence, chirurgie, chimiothérapie, TogoEnglish Title: Colorectal cancer diagnosis and management at Sylvanus Olympio Teaching Hospital (Togo)English AbstractObjective: Study clinical patterns of colorectal cancers and the results of treatment at Sylvanus Olympio Teaching Hospital (TOGO).Patients and methods: The study was a 6-year retrospective study (January 2010 to December 2015) that included cases of colon and rectal cancer managed during the study period.Results: There were 49 patients, the mean age was 53.3 ± 15.1 years. Thirteen patients (26.5%) were younger than 40 years of age. The mean duration of evolution was 5.9 ± 3.8 months. The diagnosis was made in an emergency setting in 23 patients (46.9%). The diagnosis was made at stage IV for 15 patients (30.6%). Tumor resection was performed in 40 patients (89%). Chemotherapy was performed in 7 patients (14.2%). Postoperative complications were noted in 17 patients (37.7%) and death in 9 patients (18.3%). The follow up varied from 1 to 48 months. A two-year survival was noted in 17 patients (34.6%).Conclusion: The diagnosis of colorectal cancer is often late with complicated forms in almost half of the cases. Efforts in management should focus on early diagnosis and adjuvant therapy.Keywords: colorectal cancer, emergency, surgery, chemotherapy, Tog
Cancers de l’oesophage au chu Sylvanus Olympio de Lome : Aspects diagnostique et therapeutique
Objectif : Décrire les aspects diagnostique et thérapeutique des cancers de l’oesophage dans le service de chirurgie viscérale du CHU Sylvanus Olympio de LoméMéthodologie : Etude rétrospective de 11 ans, de Janvier 2008 à Décembre 2018 qui a permis de retenir 42 dossiers.Résultats : La durée moyenne d’évolution était de 5 ± 3,1 mois. La dysphagie était le motif de consultation le plus fréquent, présente chez 40 patients (90,9%). L’intoxication alcoolique et tabagique étaient retrouvées respectivement chez 12 patients (29,3%) et 11 patients (26,8%). L’amaigrissement était le signe majoritairement retrouvé à l’examen clinique chez 35 patients (83,33%). L’oesophage moyen était la localisation prédominante (64,3%). Le carcinome épidermoïde était le type histologique prédominant avec 64,3%. Les stades 3 et 4 représentaient 30,9% et 42,8% des cas. Six patients (14,3%) avaient bénéficié d’une chirurgie curative et la chimiothérapie palliative a été réalisée chez 2 patients. La radiothérapie n’a pas été réalisée. La mortalité hospitalière était de 28,6% dont trois patients opérés à visée curative. La durée moyenne d’hospitalisation était de 24,5 ± 16 jours. Le suivi des 3 autres patients opérés à visée curative a été marqué par une poursuite évolutive et des métastases métachrones dans un délai de 3 à 7 mois.Conclusion : Le diagnostic des cancers de l’oesophage se fait à un stade tardif dans notre contexte. Le traitement curatif est rarement possible et ses résultats décevants, en l’absence d’un bon plateau technique et des thérapeutiques complémentaires.
Mots-clés : cancer de l’oesophage, dysphagie, fibroscopie, gastrostomie, Togo
English Abstract
Esophageal cancer in Sylvanus Olympio teaching hospital of Lome: Diagnostic and therapeutic aspects
Objective: to describe the diagnostic and therapeutic aspects of esophageal cancers in the visceral surgery department of the Sylvanus Olympio University Hospital in Lomé.Patients and methods: This was an 11-year retrospective study from January 2008 to December 2018. 42 files were retained.Results: The average duration of evolution was 5 ± 3.1 months. Dysphagia was the most frequent symptom and was present in 40 patients (50.0%). Alcohol and tobacco intoxication were found in 12 patients (29.3%) and 11 patients (26.8%) respectively. Slimming was the most common sign found on clinical examination in 35 patients (83.33%). Predominant location was in the middle esophagus (64.3%). Squamous cell carcinoma was the predominant histologic type with 64.3%. Stages 3 and 4 accounted for 30.9% and 42.8% of cases respectively. Six patients (14.3%) had curative surgery and palliative chemotherapy was performed in 2 patients. Radiotherapy was not performed. Overall hospital mortality was 28.6%, including three patients undergoing curative surgery. The average length of hospitalization was 24.5 ± 16 days. The follow-up of the 3 other patients who had curative surgery was marked by disease progression and metachronic metastases within 3 to 7 months.Conclusion: The diagnosis of esophageal cancer is made at a late stage in our context. Curative treatment is rarely possible and its results are disappointing in the absence of a good technical platform and complementary therapies.
Key-words: esophageal cancer, dysphagia, fibroscopy, gastrostomy, Tog