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    Les lettres de rémission brabançonnes comme espace de dialogue et de négociation entre le souverain et ses sujets : exemple d’un espace public sans spatialité ?

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    Les lettres de rémission brabançonnes comme espace de dialogue et de négociation entre le souverain et ses sujets : exemple d’un espace public sans spatialité

    Bonne fame et mauvaise renommée : opinion publique et justice dans les Pays-Bas méridionaux au tournant du Moyen Âge et des Temps Modernes

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    Durant le Moyen Age, la rumeur publique et la fama – la réputation – constituent des éléments fondamentaux dans le déclenchement des poursuites judiciaires. En effet, la mauvaise renommée d’un individu, construite et répercutée par « l’opinion publique », forme, dans de nombreux cas, le point de départ de la focalisation de la justice envers cet individu et ses comportements potentiellement déviants. Une personne peut, en effet, être emprisonnée sur base de la « falme qui couroit », et donc sans preuves tangibles qu’elle se soit rendue coupable d’un quelconque méfait. Bien qu’elle puisse se faire le reflet de l’opinion publique, la justice, lorsqu’elle se donne à voir en spectacle, affirme, par le biais des exécutions publiques, quels sont les comportements tolérés ou non, au sein de la communauté. Cependant les exécutions spectaculaires ne représentent qu’une minorité des sanctions prononcées à la fin de l’époque médiévale. La réintégration par l’amende des individus de « bonne renommée » est en effet un moyen privilégié de gestion de la délinquance employé par les autorités, et ce quelque soit le niveau de pouvoir mobilisé. De même, les lettres de rémission qui rendent la bonne fame et renommée aux personnes qui les obtiennent, sont un moyen privilégié par le prince pour rendre sa justice l’époque moderne.La renommée, telle qu’elle est dite en justice, se comprend comme la concrétisation d’un rapport de force, mais elle peut aussi se concevoir comme le lieu d’un dialogue, certes inégal, entre le « haut » et le « bas » de la société : la réputation se construit autant dans un processus descendant que dans un processus ascendant. Notre contribution se propose d’étudier comment cette renommée est médiatisée, selon quelle logique — quelle rationalité ? — elle est construite et comme elle est utilisés par les différents acteurs de la justice dans un dialogue, voire une confrontation critique. Cette renommé en perpétuelle construction peut s’apparenter à un type d’espace public sans spatialité
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