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    LA "DOPPELKAPELLE" DI S. QUIRINO A KRK - CAPELLA PALATINA A DUPLICE FUNZIONE

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    Crkva sv. Kvirina dvokatna je građevina povezana velikim lučnim otvorom s krčkom katedralom. Tipski pripada skupini palatinskih kapela, a u pobližem određenju vrlo je bliska tipu njemačkih Doppelkapellea. Po funkciji je crkva sv. Kvirina palatinska kapela krčkog biskupa. Sagrađena je koncem 12. st. za biskupa Ivana, koji je i inače poticao graditeljsku aktivnost na Krku. Druga je funkcija crkve sv. Kvirina teže odrediva. No, veliki lučni otvor kojim je povezana s katedralom govori da je prvotno mogla biti zapadna galerija za krčke knezove. Kasniji podaci o crkvi pak govore o njoj kao portiku katedrale s različitim funkcijama.Per la sua singolare posizione dinanzi alla facciata della cattedrale, e per la sua soluzione tipologica, unica nel suo genere nell\u27Adriatico, di cappella a due piani, la chiesa di S. Quirino è degna di particolare attenzione. Si tratta di una erezione del romanico maturo, realizzata tutta d\u27un fiato, con solo alcuni interventi, ma non importanti, al suo tessuto ancora in epoca romanica. La chiesa è un\u27edificio a due piani, con tre absidi e tre navate, di pianta praticamente quadrata, collegata al piano superiore con la cattedrale da un grande arco a tutto sesto. Dal punto di vista tipologico c funzionale essa è unica nell\u27Adriatico orientale, e incanta per l \u27armonia delle sue proporzioni e dell\u27esecuzione. Il pianterreno della chiesa è a navata doppia, in quanto al posto della navata orientale si utilizza l\u27antico cardo, la principale via di comunicazione della città, che non poteva essere soppressa, e che allo stesso tempo assicura il collegamento tra questo ambiente e la cattedrale. Il pianterreno della chiesa è suddiviso da robusti pilastri che sostengono i costoloni e la volta a crociera. La chiesa superiore è suddivisa in nove campate da colonne con capitelli cubici. L \u27analisi stilistica della chiesa ci dice che la costruzione risale alla fine del XII secolo, cd è opera del romanico maturo. I lavori furono svolti al tempo del vescovo Ivan e dei conti di Krk (Veglia), Vide Bartul. Mentre la determinazione dello stile e la datazione della chiesa di S. Quirino non costituiscono un problema, la sua soluzione tipologica di cappella a due piani, il suo orientamento a sud, il suo raccordo con la cattedrale tramite il grande arco al primo piano sono questioni a cui si devono offrire risposte. n problema dell\u27orientamento eccezionale della chiesa di S. Quirino verso sud può essere spiegato con la sua ubicazione e il suo rapporto con la cattedrale, ed anche con la sua funzione. Infatti, se non ci fosse l\u27arco al piano superiore, non sarebbe necessario nè il collegamento tra le due chiese, nè che S. Quirino si trovasse proprio dov\u27è, e neppure che fosse orientato in modo errato. In base alla sua forma, questo edificio a due piani appartiene al tipo delle cappelle palatine, funzione che hanno les chapelles hautes in Francia o le Doppelkapelle in Germania. A queste ultime la chiesa di S. Quirino è affine anche nella definizione tipologica dettagliata. Funzione originaria della chiesa è quella di cappella palatina del vescovo di Krk. Questo, tuttavia, non spiega la sua specifica posizione e il legame diretto con la cattedrale. É evidente che esiste ancora una funzione, potenziata proprio dcii \u27esistenza d eli \u27arco che la collega al duomo. Essa molto verosimilmente era il matroneo occidentale destinato al conte che di qui seguiva la liturgia nel duomo. Pare che il vescovo di Krk, Ivan, avesse legami di parentela con i conti Vid e Bartul, e con ciò si spiega anche l\u27eccezionale attività architettonica promossa dal vescovo negli ultimi decenni del XII sec., quando fece edificare nella città di Krk alcune chiese. Su questa seconda funzione della chiesa di S. Quirino non vi sono fonti scritte. Molto più tardi essa viene ricordata come portico della cattedrale. Sembra che il suo modello vada identificato con la galilea delle chiese monastiche cluniacensi. Infatti, l\u27isola di Krk è l\u27unica isola della Croazia dove nel XII sec. giunsero i Benedettini di Cluny. Il vescovo Ivan li chiamò sull\u27isola donando loro la chiesa di S. Giovanni da egli stesso fatta costruire

    LES ÉGLISES HEXACONQUES PRÉROMANES EN DALMATIE – PROBLEMÈS DE FONCTIONS

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    Dalmatinski šesterolisti odavno su raspoznatljiv dio korpusa predromaničke arhitekture na Jadranu. Na temelju dosad poznatih podataka nastoji se riješiti inače sporna pitanja njihove datacije, geneze oblika te njihove funkcije. Ukazuje se na dugo postojanje oblika i širok raspon njihove izgradnje, podrijetlo u antičkoj arhitekturi, a u funkcijama se naznačuje složenost problema i evolucija funerarne funkcije u oratorij, privatnu kapelu, sto je vezano uz derivaciju funkcija koje nosi ideja Beate Marije Rotunde.Les églises hexaconques en Dalmatie font depuis longtemps partie du corpus d \u27 architecture préromane en Croatie, en tant que type le plus cohérent. Jusqu\u27à présent une douzaine de ces églises ont été découvertes. La seule d\u27entre elles qui soit tout à fait préservée est l\u27église dédiée à la Trinité à Split, qui nous permet de restituer les autres, connues par leur vestiges. De celles-ci, deux ont disparu: les églises de Kakma et Saint-Chrysogone à Zadar, et les moins préservées sont celles de Bribir et Saint-Georges à Škabrnja. Toutes les autres sont préservées à une hauteur de un à deux mètres. Toutes ces églises sont à peu près semblables: six conques sont radialement disposées autour de l \u27espace central vou té d\u27une coupole sur tambour. Deux exemples seulement, à Zadar présentent une différence. A la place de la conque d\u27entrée se trouve un vestibule rectangulaire surmonté d\u27une tour, mais il faut dire que trois autres églises hexaconques ont requ dans un deuxième temps une sorte de vestibule: Kašić, Pridraga et Brnaze. De plus, l\u27église d\u27 Ošlje, isolée au sud de la Croatie, posséde huit conques. Du point de vue de leurs dimensions, elles ont toutes un diamètre d\u27environ 10 à 11 m. Elles ne diffèrent entre elles que par la décoration des murs extérieurs - quelques unes ont notammnent des lésènes. La question du modèle sur lequel ces églises ont été baties, a été le sujet de plusieurs études, mais ce n\u27est que récemment, par des analyses métrologiques précises que le baptistère paléochrétien de Zadar fut reconnu comme modèle. Même s\u27il y a une différence dans la forme extérieure entre le baptistére et les hexaconques, il faut souligner les similarités formelles de l\u27intérieur, le regroupement topographique des édifices aux alentours de Zadar et les dimensions, presque identiques pour toutes les églises. S\u27il n\u27y a plus de doutes concernant le modèle direct, la genèse, la datation et les fonction des églises posent encore des problèmes. Sans s\u27attarder ici sur le problème de la genèse, il faut souligner que le baptistère de Zadar était seulement un bâtiment à portée de vue pour les architectes du haut Moyen Age. La genèse est beaucoup plus complexe et sera le sujet d\u27une étude particulière, mais déjà on ne peut exclure la possibilité que certaines de ces églises soient d\u27origine paléochrétienne. La datation se pose comme un problème difficile par le manque de données précises, mais il est clair que les édifices sont répartis dans une fourchette de temps assez large et qu\u27ils n\u27ont pas été construits par un seul atelier dans un court laps de temps. A part les églises de Kašić et de Pridraga qui peuvent être datées vers le milieu du IXe s. avec une certaine précision par l\u27analyse du mobilier liturgique, toutes les autres dépendent de nouvelles recherches. En chronologie relative, par la sculpture, 1 \u27église de la Trinité à Split peut être placée vers la fin du VIIIe ou au début du IXe s. L\u27 église de Saint-Michel à Brnaze est du IXe s., et pour toutes les autres on peut seulement constater qu\u27elles appartiennent à l\u27époque préromane (carolingienne). Les documents, par contre, ne mentionnent que 1 \u27église de Sainte-Marie à Trogir, au début du Ville s. La fonction des églises hexaconques de Dalmatie reste un sujet très discuté. Déjà les dédicaces sont indicatives. De celles qui sont connues, la plupart des exemples sont dédiés à Saint-Michael ou à la Vierge. Ces vocables confirment 1 \u27étroite liaison des hexaconques avec le culte marial et ses dérivés. Ansi l\u27église de Saint-George à Škabrnja est un oratoire privé d\u27une famille noble, ce que confirment les documents. Celle de Bribir est située à une place dominante dans le siège fortifié des princes Šubić, et la rotonde de Kašić sur une grande propriété. Deux de ces églises se rapprochent par contre directement des antécédents tardo-antiques par leur fonction funéraire. Sainte-Marie de Trogir présentait un sarcophage dans le sol, au milieu de 1 \u27espace central. Sainte-Marie de Zadar avait un sarcophage encadré d\u27un arcosolium accolé au côté nord du vestibule. Tous ces faits nous permettent de tracer 1 \u27évolution générale des fonctions des églises hexaconques en Croatie. Par leurs formes elles se rattachent toutes au baptistère paléochrétien de Zadar. Par leur fonction, elles sont dérivées des Beata Maria Rotunda, ce que finalement confirment leurs dédicaces. Mais dans la genèse leur fonction funéraire et 1 \u27implantation des églises à des endroits bien précis a une plus grande valeur. Ainsi, l\u27église de Saint-Chrysogone à Zadar, dédiée au patron de la ville, a été édifiée à une extrémité de la nécropole antique. Il se peut que ce fut le premier oratoire du saint dès 1 \u27antiquité tardive. La fonction funéraire est clairement visible dans 1 \u27église Sainte-Marie de Trogir av oc son sarcophage. Cette église devait être un vrai mausolée, se rattachant par cecci aux antécédents paléochrétiens, tout comme Sainte-Marie à Zadar avec son sarcophage sous arcosolium. L\u27église de la Sainte-Trinité à Split se rattache aux fonctions funéraires par ses deux portes - la porte des vivants et la porte des morts. Les églises bâties au IXe s. étaient pour la plupart des oratoires privés. Celle de Kašić fait partie d\u27une propriété sur le territoire appartenant à la famille noble des Kašić. Saint-Michael de Pridraga était l\u27oratoire d\u27un monastère. Si on n\u27a pas de données précises pour Brnaze, l\u27église hexaconque à Bribir est l\u27oratoire privé des princes Šubić, tout comme Saint-Georges de Škabrnja était un oratoire familial privé. L\u27 implantation de plusieurs de ces églises offre plus d\u27indices du point de vue de la genèse de leurs fonctions . Saint-Michel de Pridraga est sur un site antique, tout comme Brnaze et Kašić. A Pridraga et Kašić ont été trouvés des fragments de sculpture paléochrétienne. A Kašić des fragments de cippes, tituli et arae font supposer l\u27existence d \u27 un fanum , qui aurait été réaménage en oratoire paléochrétien, démontrant la continuité du lieu de culte, et par cecci des fonctions. En guise de conclusion préliminaire, je voudrais souligner l\u27évidente continuité du lieu de culte, est presque toujours sur des sites antiques tardifs. Avant de nouvelles fouilles, il est difficile de dire si ces églises ont pu adopter le plan d\u27édifices préexistants, ou si le modèle suivi est bien le baptistère de Zadar. La fourchette de datation commenqant peut-être avec Saint-Chrysogone de Zadar, ou au moins Sainte-Marie de Trogir au début du VIIIe s. et se poursuivant jusqu\u27a Saint-Georges de Škabrnja, qui devait être le bâtiment le plus récent, montre la persistance d\u27une forme et d\u27une fonction. Cette fonction , évidente, est toujours mémoriale

    LES EGLISES A "WESTWERK" SUR LE LITTORAL ORIENTAL DE L`ADRIATIQUE

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    Parmi les nombreuses formes architecturales préromanes existant sur le littoral oriental de l\u27Adriatique se distinguent certains édif1ices qui, sur la façade, possèdent un »Westwerk« et dont l\u27origine se trouve h ors de la région susmentionnée. Etant donné que, jusqu\u27à présent, dans les recherches, on ne s\u27occupait, avant tout, que des caractéristiques typologiques et morphologiques de l\u27architecture préromane, l\u27auteur propose ici d \u27examiner la fonction, principalement liturgique, du groupe d\u27édifices à »Westwerk«. Il s\u27agit de quelques édifices concentrés surtout dans la région de Knin et de Vrlika, mais toujours sur le territoire même de l\u27Etat croate, entre les fleuves Zrmanja et Cetina. Ce sont: l\u27église du Saint-Sauveur, située à la (Sainte-Marie) à Biskupija près de Knin, Stupovi, aussi à Biskupija, l\u27église de Koljane près de Vrlika, la cathédrale de Biograd na moru ,et l\u27église Sainte-Marthe à Bijaći près de Trogir. En analysant la genèse de certaines formes, l\u27auteur souligne l\u27apparition des trois absides dans les églises à trois nefs, respectivement du sanctuaire à trois conques, dans celles à une nef, et explique cette situation par les changements survenus dans la liturgie même, et en accord avec des solutions identiques ou semblables existant en Italie du nord et en Suisse, et pouvant être datées vers l\u27an 800. En outre, il souligne l\u27apparition de contreforts semi-cylindriques sur la majorité des édifices, solution inconnue en Europe à l\u27époque et qui, quoique connue comme forme, reçoit ici, par une exécution différente, une expression nouvelle et particulière. La datation des édifices étudiés a posé de nombreux problèmes à la science. Par l\u27analyse complexe de la sculpture préromane I. Petricioli a daté du IXes. Toutes les églises avec contreforts et, ceci, surtout dans le troisième quart de ce siècle, à l\u27époque du prince Branimir. Cherchant une réponse à la question de la datation des édifices étudiés, sur la base des éléments architecturaux eux-mêmes, l\u27auteur s’arrête sur les églises de Sainte-Marthe à Bijaći et Crkvina à Biskupija, car elles paraissent plus anciennes, d\u27après la décoration sculpturale, que les autres églises a ayant des contreforts. Etant donné que, par leur fonction, la majorité des formes ne peut provenir d\u27une tradition locale, les premiers modèles doivent être recherchés hors de la région. Si l\u27on considère les possibilités relatives à la situation historique, il faut, en premier lieu, penser au monde carolingien. Et vraiment, l’église des Saints-Félix et Fortunat de Vicence est singulièrement semblable - l\u27une de ces églises que l\u27on pourrait considérer comme prototype parmi une dizaine d\u27autres de même conception en Italie septentrionale. L\u27autre église qui tire probablement son origine hors de la Dalmatie est celle de Crkvina à Biskupija. Sa forme apparaît souvent en Istrie, zone d\u27un territoire placé sous la juridiction du patriarcat d\u27Aquilée. Il est donc possible de supposer que sa construction soit en relation avec la christianisation. L\u27auteur considère que la forme « westwerk« arrive en Croatie déjà atrophiée. Le seul personnage historique certain quti aurait pu contribuer à son transfert est Gottschalk qui, avant de venir à la cour de Trpimir, passa la plus grande partie de sa vie à Fulda. C\u27est précisément lorsqu\u27il est à Fulda, que son futur grand adversaire, Rabanus Maurus, construit une église à Petersberg près de Fulda. L\u27église est un édifice à trois nefs et trois absides, de la même conception que celle de Stupovi à Biskupija, et possède sur sa façade un « westwerk« atrophié, identique à celui de Crkvina, également à Bliskupija

    CONTRIBUTION A LA DEFINITION DU GROUPE DE SCULPTURE PRE-ROMANE DE LA DALMATIE MERIDIONALE

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    Les recherches sur la plastique a entrelacs pre-romane de la cote Adriatique orientale ont permis gnke aux nouvelles connaissances de repartir son groupement regional en groupes distinets d\u27apres des caracteristiques donnees. En plus des groupes deja connus et distincts de la plastique li entrelacs d\u27Istrie et de la Dalmatie moyenne, l\u27auteur s\u27efforce de determiner dans cette etude le groupe de scu1pture pre-romane de la Dalmatie meridionale, sur la base des caracteristiques exposees ci-apres. Les differences entre la seuIpture li entrelacs de la Dalmatie meridionale et celle qui lui est la plus porche -en l\u27occurence la seuipture li entrelacs de la Dalmatie moyenne -se manifestent non seulement dans le choix de chacun des motifs, mais encore par le nombre de chacun des groupes de motifs representes, notamment dans l\u27application tres frequente du decor vegetal, les compositions tres compliqees, le procede de composition et, en moyenne, par une tres haute realisation technique de la seuIpture. On remarque egalement une application non standardisee de chacun des schemas de la composition qui ne sont pas aussi nettement exprimes qu\u27en Dalmatie moyenne. Plus interessante que les differences elles-memes, visibles d\u27ailleurs lors d\u27un examen de l\u27ensemble de la production, semble la question de la raison et des debuts des differenciations de la seuIpture li entrelacs de la Dalmatie meridionale. L\u27auteur trouve, entre autres, les reponses a ces questions dans trois facteurs essentiels, qu\u27il explique en detail. Avant tout, le facteur indiquant le niveau de l\u27execution de la sculpture meme doi t etl-e recherche dans les activites des ateliers des tailleurs de pierre de cette region, le second facteur essentiel -lie au premier -est l\u27origine et le debut de ces activites puis la question de leur continuite. Le troisieme facteur -non moins important -est la question des influences exterieures et la definition possible des specificites du groupe de la Dalmatie mer,idionale partiellement par ces influences. Naturelement, il convient aussi d\u27etablir un lien entre la manifestation de ces differences avec les diverses conditions politiques, s,ociales et economiques, l\u27inexistence d\u27une ,puissante structure politique dans l\u27arriere-pays, et d\u27autres facteurs. Avant de repondre a ces questions" l\u27auteur presente un aper~u chronologique de la sculpture aentrelacs de toute la region. \u27 D\u27apres les analyses effectuees, la chronologie relative etablie pour la sculpt.u.re a" entrelacs de cette region indique son evolution dans le cadre,<;l:UD courant genĆral du developp~ment de la plastique pre-romane. La plus ancienne couch~ ,presente dans la sculptw-e a entrelacs de l\u27eglise de Saint-Etienne (Sv. S,tjep,an) li Dubrovnik (fig. 19) -est tres semblable alUC seuIptures li entrelacs de Split et de Zadar, et indique une tradition egalement riche de la taille de la pierre et un heritage anterieur. La phase suivante de seuipture aentrelacs precoce est presente dans l\u27eglise de Saint-Pierre (Sv. Petar) a Dubrovnik (fig. 8-10, 20) et, \u27 selon l\u27auteur, elle peut etre datee du IX. siecle, le plus vraisemblablement vers le milieu. Apparait ensuite une couche presente dans l\u27eglise de Saint-Etienne (Sv. Stjepan) li Dubrovnik (fig. 6-7, 21) et sur l\u27eglise, Saint-Michel (Sv. Mihajlo) \u27 a Ston (fig. 1-2, 22) en tant que sculpture,li e!ltrelacs mure. La sculpture de l\u27eglise Saint-Michel (Sv. ~ihajlo) devrait etre datee de la premiere moitie du Xc siecle, alors ..que l\u27auteur \u27propose d\u27avancer vers la fin du IX. siecle la qatation de la seuipture\u27 de l\u27eglise SaintEtienne (Sv. Stjepan). La phase , si.tivante, ,qui semble s\u27etendre du milieu du x. e la premiere moitie du XI. siecle, est presente dans toute la region de Dubrovnik; les sculptures de cette couche sont les plus nombreuses et les plus repandues (fig. 3---5, 12, 13, 23, 24). Un »manierisme« en son genre apparait deja partiellement dans la facture, et la culmination de ce procede seront les plaques et les piliers du chancel de Lužine (fig. 3---5, 24, 26) apres quoi, ou peut-etre meme partiellement dans le meme temps est introduite la plastique figurative, ce qui est atteste par les monuments de l\u27ile de Koločep (fig. 25, 30). De cet etat de choses suivent quelques donnees qui clarifient la sculpture a entrelacs de la Dalmatie meridionale, et toutes tournent autour de la question de la production des ateliers. En effet, la continuite est evidente dans la success ion des phases, a partir des plus anciennes et par la suite; des difficultes apparaissent egalement dans la definition des couches de l\u27avant derniere phase qui s\u27etend vraisemblablement du milieu du Xe au milieu du XIe siecle, et dans toutes les couches se presente un repertoire determine et renouvele des motifs et des compositions variant seulement dans le procede d\u27execution des details. L\u27uniformite de l\u27ensemble des motifs, le procede de travail, conspectus generalis des monuments et notamment la statique d\u27un langage sculptural deja forme, indiquent l\u27existence d\u27un atelier central dans un centre urbain ayant des activites tres ramifiees et de qualite. La succession ininterrompue des couches temporelIes indique une continuite de cet atelier qui, de toute evidence, a influe sur le patrimoine et la tradition anterieurs. En plus des indicateurs deja presentes en matiere d\u27arts plastiques, les donnees obtenues par une analyse petrographique de la pierre temoignent en faveur de cet expose. Le fait que les maitres-tailleurs de pierre connaissaient tres bien les qualites de chaque pierre et l\u27utilisaient a des fins appropriees -la dolomite pour les dessus-de-porte, par exemple, indique egalement le transfert du savoir aux temps anciens. Le fait que la difference entre les sculptures a entrelacs de la Dalmatie meridionale et celles de la Dalmatie moyenne se manifeste dans les phases tardives, alors que dans les couches precoces apparait une grande similitude, indique qu\u27ici les motifs herites sont maintenus, notamment le decor vegetal, a la difference de la Dalmatie moyenne ou 1\u270n remarque un certain hiatus entre les sculptures a entrelacs les plus anciennes et les sculptures a entrelacs mures. Dans le meme temps, alors qu\u27en Dalmatie moyenne, une partie des activites est transferee dans l\u27arriere-pays politiquement puissant, sur le territoire de Croatie, et qu\u27il existe plusieurs grands centres urbains dotes d\u27ateliers, en Dalmatie meridionale l\u27existence d\u27un atelier centralise dont le developpement est constant et paissible, est evidente. Il convient de souligner a ce sujet, quoique faible, une certaine influence de Byzance, qui se manifeste non seulement dans la sculpture (par l\u27adoption de la tradition heritee du VIlle s. et l\u27influence urbaine), mais aussi dans l\u27architecture (voir annotation 54) et dans les ecrits (voir annotation 55). Tout ceci determine l\u27art pre-roman de la Dalmatie meridionale en tant que region ayant subi quoique restreinte -une certaine influence de Byzanee, naturellement dans le contexte des mouvements generaux de l\u27art dans cette partie de I\u27Europe. L\u27analyse de l\u27ensemble des motifs, de la qualite de la facture et notamment du conspectus generalis des monuments a travers toutes les couches de la seuipture a entrelacs de la region de Dubrovnik amontre l\u27existence d\u27un atelier central tres puissant. Cette circonstance est essentielle pour la datation des monuments et pour le discernement de toutes ses specificites. Il faut souligner encore une fois la production ininterrompue de cet atelier -des premieres sculptures du haut moyen age a la phase finale, au XIe siecle. Et c\u27est precisement dans cette continuite (elle pourrait peut-etre etre suivie egalement a une epoque anterieure) que se manifestent certaines differences entre les sculptures a entrelacs de la Dalmatie meridionale et celIes de la Dalmatie moyenne

    NOVA ISTARSKA UMJETNIČKA TOPOGRAFIJA?

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    Prikaz knjige Hereditas Histriae I: Tar, Frata, Vabriga: Kulturna baština, (ur.) Dragana Lucija Ratković, serija, Poreč, Zavičajni muzej Poreštine, 2006., 432 str., ISBN 953-6302-43-
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