Fatal Enterovirus-related Myocarditis in a Patient with Devic’s Syndrome Treated with Rituximab

Enteroviruses are a frequent source of infection and among the most common central nervous system viral pathogens. Enteroviruses – in particular, the Coxsackie B viruses – are a known cause of myocarditis. Rituximab is a genetically engineered chimeric anti-CD20 monoclonal antibody. Many reports in the literature suggest a higher risk of infection following repeated rituximab therapy, including viral infection. However, observations of enterovirus-related myocarditis in the context of rituximab treatment are scarce. The authors describe the case of a patient with neuromyelitis optica spectrum disorder who developed severe and fatal enterovirus-related myocarditis after rituximab therapy with a difficult differential diagnosis of autoimmune or giant-cell myocarditis. This case highlights the importance of complete diagnostic workup in difficult cases of myocarditis, including endomyocardial biopsies

Déterminants du risque hémorragique et thrombotique des anticoagulants oraux et études de bon usage

For over six decades, vitamin K antagonists (VKAs) were the only class of oral anticoagulants available on the market. The arrival of Direct Oral Anticoagulants (DOAs) in 2008 marked a real turning point in the oral anticoagulation. The first part of this work was interested in the characteristics of patients treated with anticoagulants and the consequences in terms of hospitalizations for ischemic or hemorrhagic events. In a cohort of patients hospitalized for stroke (cohort BIOSTROKE Lille), no particular influencer, on the onset and course (mortality, cognitive decline, and disability at 3 months) of stroke was highlighted. In parallel, a study conducted in the emergency department of the Hospital of Bethune on three years (2012, 2014, 2016) to observe oral anticoagulants prescriptions and the impact of DOAs arriving, showed a population where many characteristics appear to be associated with a more readily using DOAs or VKAs. The number of bleeding and thrombotic events with VKAs remained stable during the three study periods (in total 770 patients were included). With these reassuring data, the second part of this work has focused on prescribing practices and the appropriate use of anticoagulants, with a particular focus on DOAs, through three studies: one conducted among general practitioners of Nord and Pas de Calais departments, which showed a rather wary about DOAs but with a preference for anti-Xa. The other two studies focused on the appropriate use of DOAs, estimated from pharmacy (with the participation of pharmacy students of the Faculty of Lille) and hospital (Lille Regional Hospital Center) prescriptions. Data about DOAs prescriptions were transposable to French data, albeit with city / hospital disparities. Non-appropriate prescriptions were observed in less than one-third file, with a high proportion of under dosing situations. In conclusion, this work has allowed updating training tracks / information for health care professionals on these new anticoagulant molecules to improve information and optimal patients’ care.Pendant plus de six décennies, les antivitamines K (AVK) ont été la seule classe d’anticoagulants oraux disponibles sur le marché. L’arrivée des Anticoagulants Oraux Directs (AOD) en 2008 a marqué un réel tournant dans l’anticoagulation par voie orale. La première partie de ce travail s’est intéressée aux caractéristiques des patients traités par anticoagulants, et les conséquences en termes d’hospitalisations pour évènement hémorragique ou ischémique. Au sein d’une cohorte de patients hospitalisés pour AVC (cohorte BIOSTROKE, Lille), aucun facteur d’influence particulier, intervenant sur la survenue et l’évolution (mortalité, de déclin cognitif, et de handicap à 3 mois) de l’AVC n’était mis en évidence. En parallèle, une étude menée dans le service d’urgences du Centre Hospitalier de Béthune sur 3 années (2012, 2014, 2016) pour suivre l’évolution des prescriptions d’anticoagulants oraux et observer l’impact de la mise sur le marché des AOD, montrait une population dont certaines caractéristiques semblaient être associées à une utilisation plus volontiers des AOD ou des AVK. Le nombre d’évènements hémorragiques et thrombotiques sous AVK restait cependant stable sur les trois périodes d’étude (770 patients inclus au total). Forts de ces données rassurantes, la deuxième partie de ce travail s’est intéressée aux pratiques de prescription et au bon usage des anticoagulants, avec un focus particulier sur les AOD, à travers trois études : la première réalisée auprès des médecins généralistes du Nord et du Pas de Calais qui montrait une population de prescripteurs plutôt méfiants envers les AOD et ayant une préférence pour les anti-Xa. Les deux autres études portaient sur le bon usage des AOD, à partir de prescriptions à l’officine (grâce à la participation des étudiants en pharmacie de la faculté de Lille en stage d’officine) et à l’hôpital (Centre Hospitalier Régional de Lille). Ces études retrouvaient globalement des chiffres de prescriptions d’AOD transposables aux données françaises, avec cependant des disparités ville/hôpital. En termes de bon usage, les prescriptions étaient pour moins d’un tiers d’entre elles non-conformes aux recommandations en vigueur, avec une forte proportion de situations de sous-dosages. En conclusion, ce travail de thèse a permis de mettre à jour des pistes de formation/information des professionnels de santé sur ces nouvelles molécules anticoagulantes qui vont participer à une prise en charge avisée et optimale des patients

Determinants of hemorrhagic and thrombotic risk of oral anticoagulants and studies of good use

Pendant plus de six décennies, les antivitamines K (AVK) ont été la seule classe d’anticoagulants oraux disponibles sur le marché. L’arrivée des Anticoagulants Oraux Directs (AOD) en 2008 a marqué un réel tournant dans l’anticoagulation par voie orale. La première partie de ce travail s’est intéressée aux caractéristiques des patients traités par anticoagulants, et les conséquences en termes d’hospitalisations pour évènement hémorragique ou ischémique. Au sein d’une cohorte de patients hospitalisés pour AVC (cohorte BIOSTROKE, Lille), aucun facteur d’influence particulier, intervenant sur la survenue et l’évolution (mortalité, de déclin cognitif, et de handicap à 3 mois) de l’AVC n’était mis en évidence. En parallèle, une étude menée dans le service d’urgences du Centre Hospitalier de Béthune sur 3 années (2012, 2014, 2016) pour suivre l’évolution des prescriptions d’anticoagulants oraux et observer l’impact de la mise sur le marché des AOD, montrait une population dont certaines caractéristiques semblaient être associées à une utilisation plus volontiers des AOD ou des AVK. Le nombre d’évènements hémorragiques et thrombotiques sous AVK restait cependant stable sur les trois périodes d’étude (770 patients inclus au total). Forts de ces données rassurantes, la deuxième partie de ce travail s’est intéressée aux pratiques de prescription et au bon usage des anticoagulants, avec un focus particulier sur les AOD, à travers trois études : la première réalisée auprès des médecins généralistes du Nord et du Pas de Calais qui montrait une population de prescripteurs plutôt méfiants envers les AOD et ayant une préférence pour les anti-Xa. Les deux autres études portaient sur le bon usage des AOD, à partir de prescriptions à l’officine (grâce à la participation des étudiants en pharmacie de la faculté de Lille en stage d’officine) et à l’hôpital (Centre Hospitalier Régional de Lille). Ces études retrouvaient globalement des chiffres de prescriptions d’AOD transposables aux données françaises, avec cependant des disparités ville/hôpital. En termes de bon usage, les prescriptions étaient pour moins d’un tiers d’entre elles non-conformes aux recommandations en vigueur, avec une forte proportion de situations de sous-dosages. En conclusion, ce travail de thèse a permis de mettre à jour des pistes de formation/information des professionnels de santé sur ces nouvelles molécules anticoagulantes qui vont participer à une prise en charge avisée et optimale des patients.For over six decades, vitamin K antagonists (VKAs) were the only class of oral anticoagulants available on the market. The arrival of Direct Oral Anticoagulants (DOAs) in 2008 marked a real turning point in the oral anticoagulation. The first part of this work was interested in the characteristics of patients treated with anticoagulants and the consequences in terms of hospitalizations for ischemic or hemorrhagic events. In a cohort of patients hospitalized for stroke (cohort BIOSTROKE Lille), no particular influencer, on the onset and course (mortality, cognitive decline, and disability at 3 months) of stroke was highlighted. In parallel, a study conducted in the emergency department of the Hospital of Bethune on three years (2012, 2014, 2016) to observe oral anticoagulants prescriptions and the impact of DOAs arriving, showed a population where many characteristics appear to be associated with a more readily using DOAs or VKAs. The number of bleeding and thrombotic events with VKAs remained stable during the three study periods (in total 770 patients were included). With these reassuring data, the second part of this work has focused on prescribing practices and the appropriate use of anticoagulants, with a particular focus on DOAs, through three studies: one conducted among general practitioners of Nord and Pas de Calais departments, which showed a rather wary about DOAs but with a preference for anti-Xa. The other two studies focused on the appropriate use of DOAs, estimated from pharmacy (with the participation of pharmacy students of the Faculty of Lille) and hospital (Lille Regional Hospital Center) prescriptions. Data about DOAs prescriptions were transposable to French data, albeit with city / hospital disparities. Non-appropriate prescriptions were observed in less than one-third file, with a high proportion of under dosing situations. In conclusion, this work has allowed updating training tracks / information for health care professionals on these new anticoagulant molecules to improve information and optimal patients’ care

Etude observationnelle de patients sous anticoagulants oraux admis au service des urgences du centre hospitalier de Béthune pour un évènement thrombotique ou hémorragique

Les anticoagulants oraux sont des médicaments très largement utilisés en thérapeutique. En 2011 en France, 1,1 million de personnes ont pris des AVK, ce qui représente plus de 1% de la population française. Les accidents hémorragiques sous AVK arrivent au premier rang des accidents iatrogènes (13%), et représentent environ 17 000 hospitalisations par an, dont plus de la moitié seraient évitables. Les objectifs de cette étude étaient de décrire le profil des patients traités par anticoagulants oraux à domicile et admis aux urgences du Centre Hospitalier de Béthune (CHB) pour un accident hémorragique ou thrombotique et d identifier les facteurs de risque associés à l apparition de ces évènements. Cette étude a été menée de façon prospective sur une période de trois mois (du 1er mars 2012 au 31 mai 2012) et incluait de manière consécutive les patients admis aux urgences du CHB et traités par anticoagulants oraux, quel que soit leur motif d admission. Une étude cas-témoins a été menée pour identifier les facteurs de risque associés à chaque type d évènement. Au total, 59 patients traités par anticoagulants à domicile ont été admis dans le service des urgences du CHB pour un évènement thrombotique ou hémorragique. La moyenne d âge (+- ET) des patients était de 73 +- 16 ans, avec des âges extrêmes allant de 22 à 95 ans. Le sex ratio était de 1,6. Aucun facteur de risque n était significativement associé à un événement hémorragique alors que la présence d'une pathologie respiratoire chronique avait tendance à être associée à un évènement thrombotique. Il importe de continuer à améliorer les conditions de prescriptions et de suivi des anticoagulants oraux, ainsi que la connaissance qu en ont les patients, notamment par la mise en place de séances d éducation thérapeutique.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

Comment on: Failure of rivaroxaban to prevent thrombosis in four patients with anti-phospholipid syndrome

International audienceAdditional data suggest that rivaroxaban does not seem to be efficient in all APS patients

Bullous pemphigoid induced by vildagliptin: a report of three cases

International audienceTo report three cases of bullous pemphigoid in patients treated with vildagliptin. Case 1: An 86-year-old woman presented with bullous pemphigoid after 1 month of treatment with vildagliptin and metformin. After introduction of clobetasol, the symptoms resolved although vildagliptin was continued. However, the skin lesions reappeared 3 months later. Sustained remission was achieved only after definitive withdrawal of vildagliptin. Case 2: A 79-year-old man presented with bullous pemphigoid after 37-month treatment with gliclazide, vildagliptin and metformin. The disease at first responded to clobetasol but 3 months later the lesions reappeared. They finally regressed when the gliptin was discontinued. Case 3: A 77-year-old woman, treated with gliclazide and vildagliptin for 26 months, presented with bullous pemphigoid, which responded well to discontinuation of the gliptin and topical clobetasol. Gliptins are new molecules for treatment of type 2 diabetes mellitus, which have been suspected of implication in bullous pemphigoid. Such cases have been described in the literature (seven with vildagliptin and three with sitagliptin). In nine of these cases, the gliptin was associated with metformin, but the latter had never been considered responsible. The mechanism implicated in the development of bullous pemphigoid has not yet been clearly identified, but may involve a modified immune response or alteration of the antigenic properties of the epidermal basement membrane. These reports support the risk of bullous pemphigoid in patients exposed to gliptins

Immune Checkpoint Inhibitor-Related Cytopenias: About 68 Cases from the French Pharmacovigilance Database

Immune checkpoint inhibitor (ICI)-related cytopenias have been poorly described. This study aimed to further characterize ICI-related cytopenias, using the French pharmacovigilance database. All grade ≥ 2 hematological adverse drug reactions involving at least one ICI coded as suspected or interacting drug according to the World Health Organization criteria and reported up to 31 March 2022, were extracted from the French pharmacovigilance database. Patients were included if they experienced ICI-related grade ≥ 2 cytopenia. We included 68 patients (75 ICI-related cytopenias). Sixty-three percent were male, and the median age was 63.0 years. Seven patients (10.3%) had a previous history of autoimmune disease. Immune thrombocytopenia (ITP) and autoimmune hemolytic anemia (AIHA) were the most frequently reported (50.7% and 25.3%, respectively). The median time to onset of ICI-related cytopenias was 2 months. Nearly half were grade ≥ 4, and three patients died from bleeding complications of refractory ITP and from thromboembolic disease with active AIHA. Out of 61 evaluable responses, complete or partial remission was observed after conventional treatment in 72.1% of ICI-related cytopenias. Among the 10 patients with ICI resumption after grade ≥ 2 ICI-related cytopenia, three relapsed. ICI-related cytopenias are rare but potentially life-threatening. Further studies are needed to identify risk factors of ICI-related cytopenias