2 research outputs found
Prevalence of Cardiovascular Risk Factors in Women With Obstructive Coronary Disease Requiring Revascularization: A Meta-analysis
Background: Cardiovascular disease continues to be the primary cause of premature mortality in women, who previously have been overlooked in clinical trials. Several studies showed that women undergoing coronary artery bypass grafting (CABG) and percutaneous coronary intervention (PCI) present more cardiovascular risk factors at baseline, develop more postprocedural complications, and have a higher mortality rate than men. The goal of this review is to analyze the difference between men and women in terms of the prevalence of individual cardiovascular risk factors. Methods: A meta-analysis was conducted of original investigations with adult subjects who underwent surgical intervention or PCIs in which cardiovascular risk factors were evaluated, using the MEDLINE, Cochrane, Evidence-Based Medicine Reviews (EBMR), Ovid Embase, Google Scholar, and PubMed databases. Results: Of the 4567 identified records found, 18 were retained for qualitative analysis. Prevalence of hypertension (CABG: 71% (95% confidence interval [CI] 64%, 78%]); PCI: (59% [95% CI 48%,70%]), and diabetes (CABG: 48% [95% CI 38%, 57%]); PCI 43% (95% CI 27%, 59%]) was high in women. Women who underwent either CABG or PCI had higher odds of having hypertension (CABG: odds ratio [OR] 1.92 [95% CI 1.47-2.50], P < 0.05); PCI: OR 1.86 [95% CI 1.76-1.97], P < 0.05]), and diabetes (CABG: OR 1.94 [95% CI 1.55-2.42], P < 0.05; PCI: OR 1.97 [95% CI 1.54-2.53], P < 0.05)). However, the prevalence of smoking among women, compared to men, was lower (CABG: 0.17 [95% CI 0.06-0.52], P < 0.05; PCI: 0.22 [95% CI 0.06-0.86], P < 0.03). Conclusion: The review shows that women who underwent either surgical or percutaneous revascularization had higher odds of hypertension and diabetes, compared to men. Résumé: Contexte: Les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de décès prématurés chez les femmes, qui ont antérieurement été négligées dans les essais cliniques. Or, plusieurs études ont révélé que les femmes qui subissent un pontage aortocoronarien (PAC) ou une intervention coronarienne percutanée (ICP) présentent initialement plus de facteurs de risque cardiovasculaire, connaissent plus de complications postopératoires et affichent un taux de mortalité plus élevé que les hommes. Cette analyse visait à dégager les différences entre les hommes et les femmes quant à la prévalence de chacun des facteurs de risque cardiovasculaire. Méthodologie: Une méta-analyse a été menée sur des enquêtes originales auprès d’adultes ayant subi une intervention chirurgicale ou des ICP chez qui les facteurs de risque cardiovasculaire ont été évalués. Les bases de données interrogées étaient les suivantes : MEDLINE, Cochrane, Evidence-Based Medicine Reviews (EBMR), Ovid Embase, Google Scholar et PubMed. Résultats: Parmi les 4567 dossiers recensés, 18 ont été retenus pour une analyse qualitative. La prévalence de l’hypertension (PAC : 71 % [intervalle de confiance {IC} à 95 % : 64 %; 78 %]); ICP : 59 % [IC à 95 % : 48 %; 70 %]) et du diabète (PAC : 48 % [IC à 95 % : 38 %; 57 %]); ICP : 43 % (IC à 95 % : 27 %; 59 %]) était élevée chez les femmes. Les femmes qui ont subi un PAC ou une ICP présentaient un risque accru d’hypertension (PAC : rapport de cotes [RC] de 1.92 [IC à 95 % : 1,47-2,50], p < 0,05); ICP : RC de 1,86 [IC à 95 % : 1,76-1,97], p < 0,05]) et de diabète (PAC : RC de 1,94 [IC à 95 % : 1,55-2,42], p < 0,05; ICP : RC de 1,97 [IC à 95 % : 1,54-2,53], p < 0,05). Cependant, le tabagisme était moins prévalent chez les femmes que chez les hommes (PAC : 0,17 [IC à 95 % : 0,06-0,52], p < 0,05; ICP : 0,22 [IC à 95 % : 0,06-0,86], p < 0,03). Conclusion: L’analyse révèle que, par rapport aux hommes, les femmes qui ont subi une revascularisation chirurgicale ou percutanée présentaient plus de risque d’hypertension et de diabète
Pathophysiology of Myocardial Infarction With Nonobstructive Coronary Artery Disease: A Contemporary Systematic Review
Background: Myocardial infarction with nonobstructive coronary artery disease (MINOCA) is defined as acute myocardial infarction (AMI) with angiographically nonobstructive coronary artery disease. MINOCA represents 6% of all AMI cases and is associated with increased mortality and morbidity. However, the wide array of pathophysiological factors and causes associated with MINOCA presents a diagnostic conundrum. Therefore, we conducted a contemporary systematic review of the pathophysiology of MINOCA. Methods: A comprehensive systematic review of MINOCA was carried out through the utilization of the PubMed database. All systematic reviews, meta-analyses, randomized controlled trials, and cohort studies available in English or French that reported on the pathophysiology of MINOCA published after January 1, 2013 were retained. Results: Of the 600 identified records, 80 records were retained. Central to the concept of MINOCA is the definition of AMI, characterized by the presence of myocardial damage reflected by elevated cardiac biomarkers in the setting of acute myocardial ischemia. As a result, a structured approach should be adopted to thoroughly assess and address clinically overlooked obstructive coronary artery disease, and cardiac and extracardiac mechanisms of myocyte injury. Once these options have been ruled out, a diagnosis of MINOCA can be established, and the appropriate multimodal assessment can be conducted to determine its specific underlying cause (plaque disruption, epicardial coronary vasospasm, coronary microvascular dysfunction, and coronary embolism and/or spontaneous coronary dissection or supply-demand mismatch). Conclusions: Integrating a suitable definition of AMI and understanding the pathophysiological mechanisms of MINOCA are crucial to ensure an effective multimodal diagnostic evaluation and the provision of adequate tailored therapies. RÉsumÉ: Contexte: L’infarctus du myocarde sans obstruction des artères coronaires (MINOCA) est défini comme un infarctus aigu du myocarde (IAM) en présence d’une coronaropathie non obstructive confirmée par angiographie. Le MINOCA représente 6 % de tous les cas d’IAM et est associé à une hausse des taux de mortalité et de morbidité. Cependant, le large éventail de facteurs physiopathologiques et de causes associés au MINOCA représente une énigme diagnostique. C’est pourquoi nous avons réalisé une analyse systématique des publications contemporaines sur la physiopathologie du MINOCA. Méthodologie: Une analyse exhaustive des publications sur le MINOCA a été menée au moyen de la base de données PubMed. L’ensemble des analyses systématiques, des méta-analyses, des essais contrôlés randomisés et des études de cohorte publiés en anglais ou en français après le 1er janvier 2013 qui faisaient état de la physiopathologie du MINOCA ont été retenus. Résultats: Parmi les 600 dossiers relevés, 80 ont été retenus. La définition de l’IAM était centrale au concept de MINOCA et était caractérisée par la présence d’une lésion myocardique attestée par des taux élevés de biomarqueurs cardiaques en contexte d’ischémie myocardique aiguë. Par conséquent, une approche structurée devrait être adoptée pour évaluer pleinement et traiter les coronaropathies obstructives qui passent inaperçues en clinique ainsi que les mécanismes cardiaques et extracardiaques des lésions aux myocytes. Une fois ces options exclues, un diagnostic de MINOCA peut être établi et l’évaluation multimodale appropriée peut être menée pour déterminer la cause sous-jacente précise (rupture de plaque, vasospasme d’une artère coronaire épicardique, dysfonction microvasculaire coronarienne et embolie coronarienne et/ou dissection spontanée d’une artère coronaire ou déséquilibre entre apports et besoins). Conclusions: Il est crucial d’intégrer une définition convenable de l’IAM et de comprendre les mécanismes physiopathologiques du MINOCA pour assurer une évaluation diagnostique multimodale efficace et une prestation de traitements adaptés et adéquats