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    Les lettres

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    HebdomadairePřítomnostRédaction[Škrdlovice, juillet 1938](traduit de l’allemand) Rien qu’un mauvais moment, Willi, un seul ? Je ne suis pas partie dimanche. Je n’ai pas pu. J’ai attendu le soir, que tu sois rentré chez toi. Je t’ai fait demander de m’appeler, même tard dans la nuit. Après, toute la nuit, j’ai attendu ton coup de téléphone. Mais lundi, j’ai été obligée de partir. J’ai appelé chez toi à six heures et demie – on m’a dit que tu étais absent, et que le courrier, tout comme le mess..

    Lettres de Milena Jesenská 1938-1944

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    Milena était connue du public par les lettres de Kafka, qui avait su voir en elle un être hors du commun, « un feu vivant ». Milena Jesenská, journaliste à Prague, a payé de sa vie son engagement aux côtés des opprimés, Juifs, communistes, antifascistes. Aujourd'hui, ses lettres au publiciste émigré Willi Schlamm, en 1938-1939, offrent le portrait d'une femme passionnée, mais aussi un témoignage sur la fin de la première République tchécoslovaque, abandonnée par les puissances européennes et livrée à elle-même quand le mal envahit ses rues et ses places le 15 mars 1939. Dans les lettres de captivité, découvertes par un incroyable enchaînement de hasards, Milena, au bout du chemin, se montre telle qu’elle fut toujours : vraie, soutenue par ses convictions et son immense volonté de vivre, libre en dépit de tout. Milena Jesenská est morte à Ravensbrück le 17 mai 1944, l’État d’Israël lui a exprimé sa reconnaissance en l’honorant comme « Juste parmi les nations ».Until today Milena was known to the public only through Kafka’s letters. Kafka acknowledges her outstanding personality as “a living fire”. A journalist in Prague, Milena Jesenská, paid for her commitment to the oppressed, the jews, the communists and the antifascists with her life
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