534 research outputs found
Economic Natural Selection: What Concept of Selection?
International audienceThe article examines two cases of adoption of evolutionary ways of thinking by modern economists: Nelson and Winter's (Evolutionary Theory of Economic Change, 1982), and evolutionary game theory (1990s and after). In both cases, the authors explicitly refer to natural selection in an economic context. I show that natural selection is taken in two different senses, which correspond to two general conceptions of the principle of natural selection, one of which contains reproduction and heredity as key elements, whereas the other does not
Ăvolution et hasard
Dans la thĂ©orie contemporaine de lâĂ©volution, trois sens classiques de la notion de hasard interviennent : la notion ordinaire de chance, la notion probabiliste de lâalĂ©atoire, et la notion Ă©pistĂ©mologique de contingence relativement Ă un systĂšme thĂ©orique. Ces trois notions suffisent Ă dĂ©finir le statut du hasard aux principaux niveaux du processus Ă©volutif oĂč lâon invoque communĂ©ment des effets fortuits : mutations, dĂ©rive gĂ©nĂ©tique, rĂ©volutions gĂ©nĂ©tiques, changements Ă©cologiques, macroĂ©volution. On se demande enfin si les divers sens du hasard rencontrĂ©s dans cette Ă©tude peuvent ĂȘtre ramenĂ©s Ă lâunitĂ©, et sâils renvoient Ă un hasard subjectif (ou « épistĂ©mique ») ou Ă un hasard objectif.In the contemporary theory of evolution, three classical meanings of the notion of chance come into play : the ordinary meaning of chance, the probabilistic notion of randomness, and the epistemological notion of contingency with reference to a theoretical system. These three notions are sufficient in order to define the status of chance on the principal levels of the evolutive process where fortuitous effects are commonly invoked : mutations, genetic deviations, genetic revolutions, ecological changes, macroevolution. The question is raised, finally, whether the diverse meanings of chance considered in the present study may be brought to one, and whether they refer to a subjective (or âepistemicâ) form of chance or to an objective chance
From Mendel to epigenetics: History of genetics
AbstractThe origins of genetics are to be found in Gregor Mendel's memoir on plant hybridization (1865). However, the word âgeneticsâ was only coined in 1906, to designate the new science of heredity. Founded upon the Mendelian method for analyzing the products of crosses, this science is distinguished by its explicit purpose of being a general âscience of heredityâ, and by the introduction of totally new biological concepts (in particular those of gene, genotype, and phenotype). In the 1910s, Mendelian genetics fused with the chromosomal theory of inheritance, giving rise to what is still called âclassical geneticsâ. Within this framework, the gene is simultaneously a unit of function and transmission, a unit of recombination, and of mutation. Until the early 1950s, these concepts of the gene coincided. But when DNA was found to be the material basis of inheritance, this congruence dissolved. Then began the venture of molecular biology, which has never stopped revealing the complexity of the way in which hereditary material functions
Enzymatic cybernetics: An unpublished work by Jacques Monod
International audienceIn 1959, Jacques Monod wrote a manuscript entitled CybernĂ©tique enzymatique [Enzymatic cybernetics]. Never published, this unpublished manuscript presents a synthesis of how Monod interpreted enzymatic adaptation just before the publication of the famous papers of the 1960s on the operon. In addition, Monod offers an example of a philosophy of biology immersed in scientific investigation. Monod's philosophical thoughts are classified into two categories, methodological and ontological. On the methodological side, Monod explicitly hints at his preferences regarding the scientific method in general: hypothetical-deductive method, and use of theoretical models. He also makes heuristic proposals regarding molecular biology: the need to analyse the phenomena in question at the level of individual cells, and the dual aspect of all biological explanation, functional and evolutionary. Ontological issues deal with the notions of information and genetic determinism, âcellular memoryâ, the irrelevance of the notion of âliving matterâ, and the usefulness of a cybernetic comprehension of molecular biology
Avant-propos
Philonsorbonne est la revue de lâĂcole doctorale de philosophie de lâUniversitĂ© Paris I. Elle a pour vocation de faire connaĂźtre les travaux de ses jeunes chercheurs, ainsi que de chercheurs confirmĂ©s ou de professeurs invitĂ©s dans lâune ou lâautre de ses composantes. Comme le rappelle Mme Chantal Jaquet, directrice de la revue, le nom de la revue, par sa rĂ©fĂ©rence Ă Philon dâAlexandrie, et Ă la Sorbonne, fait doublement Ă©cho Ă la valeur de lâuniversalisme. En 1942, dans un texte fameux sur l..
PangenĂšse
L'hypothĂšse darwinienne de la pangenĂšse postule que, Ă tout moment, les cellules du corps Ă©mettent de minuscules parcelles d'elles-mĂȘmes qui sont capables de reconstituer des cellules Ă©quivalentes Ă celles dont elles proviennent. AppliquĂ©e Ă la question de l'hĂ©rĂ©ditĂ©, elle signifie que les gemmules circulent dans le corps et s'accumulent dans les cellules sexuelles. La pangenĂšse est ainsi un mĂ©canisme hypothĂ©tique pouvant expliquer l'hĂ©rĂ©ditĂ© des caractĂšres acquis. Cette notion est intervenue de maniĂšre brĂšve, mais dĂ©cisive dans les dĂ©bats sur les races humaines de la fin du 19e siĂšcle. AppliquĂ©e aux caractĂšres mentaux et moraux, elle impliquait que les progrĂšs culturels s'incorporaient automatiquement dans le patrimoine hĂ©rĂ©ditaire. C'est ce que croyait Darwin. Galton et Wallace s'y sont opposĂ©s, le premier en soutenant que les diffĂ©rences morales et mentales Ă©taient inscrites dans un fonds biologique prĂ©cĂ©dant la culture, le second en rĂ©cusant l'idĂ©e d'inĂ©galitĂ© mentale et morale entre les hommes
L'institut d'histoire des sciences
International audienceL'article retrace l'histoire de l'Institut d'histoire des sciences de 1932 à 2001. Sont successivement décrits: (1) l'épisode de fondation comme "Institut d'université" à l'Université de Paris; (2) les origines, les enjeux, le contexte de cette création (institutionnalisation de l'histoire des sciences à l'échelle internationale, et puissant mouvement en France en faveur de l'enseignement de l'histoire des sciences dans les lycées), de 1832 à 1932; (3) la période marquée par la direction d'Abel Rey, fondateur (1932-1940); la direction de Gaston Bachelard (1940-1955); la direction de Georges Canguilhem, marquée par un développement sans précédent de l'enseignement, mais aussi par la création d'une équipe de recherche CRS associée (1955-1971); les effets du démembrement de l'Université de Paris (1971), la coexistence de plus en plus confuse d'un institut qui n'en était plus un, au sens institutionnel du terme, avec une équipe recherche qu'il "abritait", et la fusion finale de "l'Institut" (devenu "IHPST" en 1989) avec l'unité de recherche CNRS en 2001
Avant-propos
Philonsorbonne est la revue de lâĂcole doctorale de philosophie de lâUniversitĂ© Paris I. Elle a pour vocation de faire connaĂźtre les travaux de ses jeunes chercheurs, ainsi que de chercheurs confirmĂ©s ou de professeurs invitĂ©s dans lâune ou lâautre de ses composantes. Comme le rappelle Mme Chantal Jaquet, directrice de la revue, le nom de la revue, par sa rĂ©fĂ©rence Ă Philon dâAlexandrie, et Ă la Sorbonne, fait doublement Ă©cho Ă la valeur de lâuniversalisme. En 1942, dans un texte fameux sur l..
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