211 research outputs found
Nature like setting. Cultural ecosystem services and disservices of French urban green spaces
International audienceSociety has a growing interest for urban nature. The decision-makers have to take this concern into account but they need to know the fallouts of nature for their municipalities, their citizens and the tourists. It was the purpose of our research programs, which were funded by the French region Centre-Val de Loire. How urban nature is perceived by users? What kind of nature is more appreciated? How explain the increasing interest for urban nature? What users research in green spaces? The study was conducted in six green spaces, which belong to different categories (forest and semi-natural, ornamental and allotment gardens) and are located in the six main cities of the region Centre-Val de Loire. 321 users were interviewed from a semi-supervised manner. To complete this study, 12 green spaces managers (elected representatives, heads and technicians) were questioned on the representation of nature by urban-dwellers. To put the results into perspective, we also analyzed tourists’ point of view in the Center Parcs site, which is located in the same region and can be assimilated to urban space, with its cottages, facilities and shops. Here, the study considered an innovative method, basing on 2.118 comments posted by customers on a sharing website (TripAdvisor). The first conclusion is that nature is unanimously appreciated and sought-after, according to the accounts of green spaces users as well as Net surfers. But the green spaces managers moderate this idea. City-dwellers complain to them about nature: it has also disservices (pollen, weeds). If we analyze further the point of view of green spaces users, considering the perspective offered by Center Parcs customers, we can observe that French citizen appreciated only one kind of nature, the managed one. Moreover, this nature appears only like a setting. Indeed, users come first in nature spaces for peace and quiet, before coming for the closeness with nature
Radioscopie des territoires en Afrique à travers l’arbre (Cameroun et Burkina Faso)
Le travail présenté porte sur différents territoires africains situés au Cameroun et au Burkina Faso. L’apparente diversité de ces terrains cache en fait une convergence absolue : la place centrale de l’arbre dans le paysage. Il enrichit les sols, freine l’érosion due au ruissellement, apporte de l’ombre, permet de se chauffer, de se nourrir, de s’éclairer, de se soigner, etc. Il tient également une place importante dans l’imaginaire des populations locales et est un élément essentiel à l’agriculture. Dès lors, l’étude du rapport à l’arbre peut servir à une meilleure connaissance des territoires et permet de proposer une lecture des rapports sociaux. C’est l’objectif de cette contribution. Ce travail montre que l’arbre, bien plus qu’un simple élément du décor et du quotidien, est aussi un livre ouvert dans lequel peut être lue l’histoire des territoires et leurs combinaisons géographiques.The research presented in this article concerns different regions in Cameroon and Burkina Faso. The apparent diversity of the areas masks a situation of total convergence concerning the central role of the tree in the landscape. The tree enriches the soil, slows down erosion due to run-off water and gives shade. It also provides fuel for heating, cooking and light, and is a source of medicinal products. In addition, the tree occupies an important place in the imagination of local populations and plays an essential role in agriculture. For all of these reasons the study of the relationship to the tree can help gain a better understanding of places and social interactions. This is the objective of this research which shows that the tree is much more than simply a part of the landscape and everyday life : it provides deep insights into the history of regions and their geographical configurations
Le Paysage, outil de résistance face à l’urbanisation
Cette étude montre deux vignobles périurbains (les appellations d’origine contrôlée Montlouis et Vouvray) touchés de plein fouet par l’extension urbaine de l’agglomération tourangelle (Indre-et-Loire). Elle n’a cessé de s’accroître depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avec une accélération à partir des années 1970 et, depuis 30 ans, une perte de 8 000 ha de surface agricole utile et de 58 % des exploitations agricoles. Malgré tout, ces vignobles résistent et sont aujourd’hui les surfaces viticoles les plus importantes de l’agglomération tourangelle. Des entretiens auprès des acteurs locaux ont permis de décrypter les stratégies de résistance misent en place ici face à la pression urbaine. Si les approches, les outils mobilisés et l’implication des acteurs sont différents dans les deux cas, il ressort très nettement qu’ici, le paysage et sa mise en patrimoine deviennent le principal rempart à l’urbanisation.This study presents two peri-urban vineyards (the controlled designations of origin of Montlouis and Vouvray) directly impacted by the urban sprawl of the agglomeration of Tours (Indre-et-Loire). The agglomeration has grown continuously since the end of the Second World War with a period of marked acceleration in the 1970s and a loss of 8 000 ha of agricultural land and of 58% of farms in the last 30 years. In spite of this, these vineyards have resisted and are a part of the largest wine growing areas in the agglomeration of Tours. Interviews with local stakeholders made it possible to understand the strategies for resisting urban pressure. Although the approaches and tools employed as well as the implication of these stakeholders were different in each of the cases, clearly the landscape and recognising it as a heritage proved to be the main defence against urbanisation
Le végétal dans le système agraire de Barani (Burkina Faso)
Cette contribution souhaite décrypter le système agraire de Barani, un village enclavé du Burkina Faso à la frontière malienne. Une série d’entretiens avec le groupement d’agriculteurs et plusieurs relevés font ressortir une complexité dans le rapport au végétal, loin d’une approche binaire, bon/mauvais, utile/inutile. Ici, l’agriculture est fondée sur quelques cultures dont la plus importante est celle du mil. Le choix de ces cultures et leur répartition sont faits avec une extrême minutie. Elles sont tributaires de la végétation spontanée, aussi bien celle des champs qui bénéficie du soin apporté aux cultures, que celle des délaissées à la dynamique plus sauvage. Cette végétation, au cœur du système agraire, est le fruit d’un subtil équilibre entre les contraintes environnementales qui impriment la trame de fond du capital végétal, les besoins et les moyens des populations, le tout guidé par les habitudes culturelles.This contribution (a research program supported by the Région Centre, France) aims to decrypt the relationship between the inhabitants of Barani, a landlocked Burkina Faso’s village on the border with Mali, and vegetation. A series of interviews with farmers and field surveys reveal a complex relationship to plants, away from a binary approach, good/bad, useful/useless. Barani’s agriculture is based on a few crops, the most important being millet. The choice of these crops and their distribution are done with extreme care. They are dependent on spontaneous vegetation, for the fields where a special attention is drawn to the crops as well as the wilder areas. This vegetation, at the heart of the agrarian system, is the result of a subtle balance between the environmental constraints, the needs and resources of people, all guided by cultural habits
Le végétal comme outil de recomposition du quartier des Fontaines à Tours (France)
Introduction Aujourd’hui plus que jamais la végétation est utilisée dans la composition des villes et implantée partout dans le milieu urbain, là où les personnes et les organisations humaines veulent qu’elle soit. Elle est dorénavant un outil qui fait partie de la panoplie de l'aménageur et de l'urbaniste. Planter devient plus urgent que bâtir. Dans cette optique, des professionnels de l’aménagement postule que les urbains ont plus besoin d’arbres, de plantes et d’herbe que de béton, de pier..
Vigne et ville : un mariage, des enjeux
Assemblée Générale Organisme de Gestion de l'AOC Chenerny Cour Chevern
Du tourisme de nature au tourisme créatif : Quelques éléments de réflexion
International audienc
Du château à la forêt : la place de la nature à Chambord
International audienceLe Domaine national de Chambord (DNC) est un fait historique exceptionnel. Le périmètre que nous connais- sons, qui couvre 5 440 hectares ceints de 32 kilomètres de murs, forme aujourd’hui le plus grand domaine clos d’Europe. C’est en 1519 que François Ier décide de faire construire à Chambord un « bel et somptueux » édifice dont la définition échappe aux règles traditionnelles de classification architecturale. Son architecture, inspirée par le travail de Léonard de Vinci, savant mélange entre formes médiévales et innovations de la Renaissance italienne, est unique. Aujourd’hui, la valorisation touristique de ce patrimoine culturel fait de Chambord l’un des sites les plus visités de France. En 2005, le DNC devient un Établissement public natio- nal à caractère industriel et commercial (EPIC). Ce nouveau statut entraîne un arrêt du subventionnement de l’État même s’il en garde la tutelle, et un autofinancement total du domaine. Le DNC s’est alors fixé comme ambition première d’accueillir de nouveaux publics pour atteindre un million de visiteurs par an en 2020. Cette quête de l’autonomie financière donne une nouvelle place à la forêt du domaine. Dans cet article, nous analysons et discutons les stratégies développées pour attirer un nouveau public
La nature en ville. Services et disservices écosystémiques
International audienc
Sociétés africaines, Sociétés végétales. Questionnements et enjeux
International audienceL’Afrique est marquée, depuis quelques années, par un développement accélérée. Elle est aujourd’hui la deuxième région la plus dynamique du monde, derrière les pays en développement d’Asie. Dans le même temps, la société africaine reste très attachée aux valeurs traditionnelles : les chefferies sont plus que présentes ; les langues locales et les ethnies sont de plus en plus des éléments centraux de reconnaissances identitaires. Dans cette quête de rattachement aux « sources », le végétal devient central dans les sociétés, aussi bien dans les villes que dans les villages reculés. S’inspirant de travaux menés au Cameroun et au Burkina Faso, ce article propose un éclairage nouveau sur le rapport des africains à leur nature, à leur végétation. Ici, les conditions climatiques confèrent à cette végétation une place centrale. Elle enrichit les sols, freine l'érosion due au ruissellement, apporte de l'ombre, permet de se chauffer, de se nourrir, de s'éclairer, de se soigner, etc. Elle tient également une place importante dans l'imaginaire des populations locales. Nous mettrons l’emphase sur l’évolution des rapports entre l’arbre et les lieux habités. Les régions étudiées, marquées par un long passé historique, ont subi des vagues successives de colonisation. A chaque nouvel arrivant a correspondu un rapport particulier à l’arbre. Il en a résulté des relations très différenciées entre l’homme et les arbres qui ont constitué la trame de fond de l’évolution passée et présente du couvert ligneux dans les agglomérations. Notre travail fait ressortir une complexité dans le rapport au végétal, loin d’une approche binaire, bon/mauvais, utile/inutile. Le choix de la couverture végétale (agriculture, floriculture, formations spontanées) et sa répartition sont faits avec une extrême minutie. Cette végétation est au cœur d’un système, fruit d’un subtil équilibre entre les contraintes environnementales qui impriment sa trame de fond, les besoins et les moyens des populations, le tout guidé par les habitudes culturelles. Nous montrerons que le couvert végétal, bien plus qu’ailleurs, n’est pas qu’un simple élément du décor et du quotidien. Il est aussi un livre ouvert qui retrace l’histoire des territoires, de ses peuples et qui consigne les enjeux sociétaux actuels
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