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Note sur les « Principes » du Yijing de Mawangdui
Jao Tsung-I : A Note on the « Essentials» of the Mawangdui I-Ching
This article attempts to explain the astronomical views of the two hexagrams yi � Increase and sun |ft Decrease of the « Essentials » H ) in the commentary text of the Mawangdui I-Ching.
The main points as follows :
1 . In the sentence of the text by Liao Mingchun �
the first character �should be the character g|.
2. means Decrease. It is the time of autumn, giving way to winter, when all beings decay. The height of the long night � ) is coming, which indicates the end of the way of birth GÉljËlSiil)-
3 .�Êyi has the opposite meaning of S sun-It means Increase. It is the time of spring, giving way to summer when all beings are born. The height of the long day (M M ) is coming. It is called the room of birth
(mzmCet article tente d'expliquer les conceptions astronomiques contenues dans les hexagrammes yi et sun, «Croître et Décroître», inclus dans les
« Principes> du commentaire du I-Ching de Mawangdui.
Les points suivants sont examinés :
1 . Dans la phrase du texte établi par Liao Mingchun :
t !l, le premier caractère devrait être H.
2. L'hexagramme sun signifie « décroître ». C'est le temps de l'automne qui laisse place à l'hiver, quand les créatures entrent en décomposition. L'acmé d'une longue nuit (dongzhi) se profile, qui indique la fin de la voie de la naissance.
3. Yi est le contraire de sun. Il signifie « croître ». C'est le temps du printemps qui laisse place à l'été, quand toutes les créatures sont entrées dans la vie. C'est l'acmé d'une longue journée (xictzhi) appelée
« Chambre d'enfantement ».Tsung-I Jao. Note sur les « Principes » du Yijing de Mawangdui. In: Études chinoises, vol. 18, n°1-2, Printemps-Automne 1999. Mélanges de sinologie offerts à Jean-Pierre Diény ( I) pp. 137-142
Les relations entre la Chine et le monde iranien dans l'Antiquité historiquement revisitées à la lumière des découvertes archéologiques du dernier quart de siècle
Jao Tsung-I and Léon Vandermeersch
Les relations entre la Chine et le monde iranien dans l'Antiquité historiquement revisitées à la lumière des découvertes archéologiques du dernier quart de siècle
This article studies anew the history of relations between China and the Irano- Persian world, taking into account recent archeological discoveries of Han and Six Dynasties sites, and at the same time that it re-analyses historical and even mythical sources dealing with a much earlier antiquity. This leads the authors to date contacts between these two civilizations to the Zhou period, to consider that the Achaemenid empire may have influenced the creation of the Chinese empire by Qin Shihuangdi, and to lend credibility to the texts, heretofore considered fabricated, that mention a first attempt to introduce Buddhism into China during that Emperor's reign. Regarding Han and Six Dynasties periods, archeological finds confirm textual evidences hinting at merchant routes going from Central Asia to what are today Yunnan and Vietnam, and from there to the Wu state during the Three Kingdoms period, and then, by sea, to former Qingzhou, in Qiaozhou (Shandong) Bay, which was also the port from which Chinese pilgrims left for India.Jao Tsung-I et Léon Vandermeersch
Les relations entre la Chine et le monde iranien dans l'Antiquité historiquement revisitées à la lumière des découvertes archéologiques du dernier quart de siècle
Le présent article revient sur l'histoire des relations entre la Chine et le monde irano-persan à la lumière des découvertes archéologiques chinoises des époques des Han et des Six Dynasties, en reprenant l'analyse des sources historiques et même mythiques relatives à une antiquité bien plus haute. Ce qui conduit à faire remonter les contacts entre ces deux mondes à l'époque Zhou, à envisager une possible influence de l'empire achéménide sur la création de l'empire chinois par Qin Shihuangdi, et à réaccréditer les relations historiographiques, traitées comme controuvées, d'une première introduction du bouddhisme en Chine sous cet empereur. Quant aux époques des Han et des Six Dynasties, les trouvailles archéologiques confirment les textes portant trace de routes marchandes allant d'Asie centrale au Yunnan et au Vietnam d'aujourd'hui, puis de là au pays de Wu du temps des Trois Royaumes, et, par mer, jusqu'à l'ancienne Qingzhou, dans la baie de Qiaozhou (Shandong), qui fut aussi port de départ vers l'Inde de pèlerins chinois.Tsung-I Jao, Vandermeersch Léon. Les relations entre la Chine et le monde iranien dans l'Antiquité historiquement revisitées à la lumière des découvertes archéologiques du dernier quart de siècle. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 93, 2006. pp. 207-245