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Étude de l’hydrogène actif
Des travaux théoriques et expérimentaux récents laissent prévoir que la recombinaison triparticulaire des atomes peut donner naissance à des molécules hors équilibre persistantes retenant une grande partie de l’énergie de recombinaison. Le cas de l’hydrogène a été étudié sous une pression totale de 30 à 300 torrs par analyse thermocinétique de la recombinaison d’atomes engendrés par la dissociation photosensibilisée de CARIO et FRANCK. Les résultats sont incompatibles avec l’hypothèse classique de la libération immédiate de la chaleur de recombinaison sur les degrés externes de translation-rotation
Mesure de constantes cinétiques d’espèces très réactives dans les systèmes en écoulement
Le présent article propose des méthodes permettant de mesurer des constantes de vitesse dans un réacteur autoagité par jets gazeux turbulents sous des pressions pouvant atteindre l’atmosphère. L'étude de réactions hétérogènes est possible grâce à l’utilisation de relations permettant de calculer l’importance des résistances de transfert du réactif à la paroi. L’étude de réactions homogènes en phase gazeuse concurrencées par une réaction aux parois s’avère très facile, moyennant un artifice expérimental simple. Ces méthodes sont testées expérimentalement avec quelques réactions de l’hydrogène atomique notamment sur le propane
Étude de l’hydrogène actif
L’étude théorique de la recombinaison homogène de l'hydrogène atomique, engendré par voie photochimique, avec production d’une molécule excitée en vibration retenant la plus grande partie de l’énergie de recombinaison, permet d’interpréter les résultats de l’analyse thermocinétique de cette réaction. Sous basse pression et faible irradiation, les atomes prédominent. Sous forte pression et irradiation intense, l’activité est portée essentiellement par les molécules excitées. Celles-ci se désactivent à la paroi avec un rendement γ = 5,1 x 10–4 et résistent à plus de 108 chocs en phase gazeuse
Mesure du rendement de recombinaison sur pyrex et de la diffusivité binaire D(D, D2) des atomes de deutérium en réacteur tubulaire ouvert
Des mesures du rendement de recombinaison γD sur le Pyrex et de la diffusivité D(D, D2) des atomes de deutérium sont effectuées en réacteur tubulaire ouvert à 312 et 333 °K. Les valeurs de γD sont inférieures d’un facteur proche de 3,4 à celles relatives aux atomes d’hydrogène. Les résultats concernant la diffusivité semblent indiquer que les paramètres de Lennard-Jones 12-6 du couple D, D2 sont très proches de ceux du couple H, H2
Relation entre la constante de vitesse et le coefficient d’activité dans l’hydrolyse des esters
Une relation de proportionnalité a été établie entre la constante de vitesse d’hydrolyse alcaline d’un ester, dans un solvant hydro-alcoolique, et le coefficient d’activité de l’ester dans ce solvant.Les esters étudiés sont l’acétate de méthyle, l’acétate d’éthyle, l’acétate de propyle et l’acétate d’isopropyle dans les mélanges eau-alcools correspondants
Diffusion et recombinaison hétérogène simultanées des atomes d’hydrogène dans un réacteur en écoulement entre 50 et 760 torr
Une très faible concentration en atonies d’hydrogène est créée par l'effluve électrique au sein d’un courant d’hydrogène s’écoulant en régime permanent dans un réacteur cylindrique sous des pressions variant de 50 à 760 torr. Nous étudions simultanément les variations de la diffusion D (H., H2) et du rendement de recombinaison γ(Η.) sur divers matériaux tapissant le réacteur sous des températures comprises entre 278 et 333 °K. Les résultats sont compatibles avec ceux issus de travaux réalisés dans des conditions expérimentales très différentes. Les valeurs de D en particulier sont en bon accord avec de récentes mesures sur la viscosité de mélanges H., H2.Entre 278 et 333 °K on obtient :γ = 4,5.10-2 exp (— 2 470/RT) sur le « Pyrex » et DH.H2 = 1,247.10-4 T1,72 cm2/s.Nous montrons qu’il est particulièrement difficile de déterminer avec précision les paramètres d’un potentiel d’interaction à partir des seules mesures des propriétés de transport. Nos résultats sont néanmoins compatibles avec les paramètres de Lennard-.Jones 12-6 :σH.H2, = 2,44 À et εH.H2/k = 71 °K
Mesure de constantes cinétiques d’espèces très réactives dans les systèmes ouverts
Le présent article propose une discussion sous forme d’une comparaison portant sur les avantages et inconvénients respectifs du réacteur auto agité par jets gazeux et du réacteur tubulaire opérant sous des pressions de plusieurs centaines de Torr et utilisés pour l'étude cinétique d’espèces instables. Il en ressort que si le réacteur tubulaire semble bien adapté à la mesure de constantes de vitesses hétérogènes et de coefficients de diffusion, le réacteur parfaitement agité reste sans conteste à recommander pour les mesures de constantes de vitesses homogènes en phase gazeuse
Échange de quantité de mouvement lié à l’adsorption de particules sur une surface. Mise en évidence d’un effet de « succion » lors de la fixation de l’hydrogène activé par photosensibilisation sur une cible de trioxyde de molybdène
Une cible de MoO3, suspendue à une balance de torsion et plongée clans l’hydrogène activé sous une pression de 20 à 500 torrs par dissociation photosensibilisée au mercure est soumise à une « pression de succion » proportionnelle à la concentration des particules actives. La pression de succion augmente avec l’intensité lumineuse et diminue quand la pression d’hydrogène augmente. Un effet de fatigue se manifeste par irradiation prolongée. Un modèle simple faisant intervenir des atomes d’hydrogène permet d’interpréter ces résultats, et d’estimer le rendement de fixation des atomes sur MoO3 entre 10-5 et 10-4. L’intervention de molécules excitées ne peut être rejetée. On n’observe aucun effet sur une cible recouverte d ’un métal catalysant la recombinaison des atomes, ce qui semblerait indiquer que les forces de succion ou de recul n ’existent en régime visqueux que lorsqu’il y a effectivement transfert de matière par adsorption et désorption