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Rieux (Volvestre)
Date de l'opération : 1990 - 1991 (PR) Inventeur(s) : Johans E À partir d’une prospection entreprise sur le territoire de la commune dans le cadre d’un mémoire de maîtrise portant sur l’occupation du sol à l’époque médiévale, plusieurs édifices cultuels aujourd’hui disparus ont pu être localisés. Ces églises se situent à la Croix de Saint-Ilaire (construction qui date au moins du Xe s.), à Saint-Michel (édifice déjà ruiné en 1690), à Saint-Laurent et Seiglane (mentionnés dans un livre terrier..
Introduction
L’ouest du royaume de France du xiie au xve siècle Lorsque les premiers établissements cisterciens s’installent dans le nord-ouest de la France, cette partie du royaume connaît une importante recomposition politique. En 1128, Geoffroi V le Bel, comte d’Anjou et du Maine, épouse Mathilde, héritière de la Normandie par son père le roi d’Angleterre Henri Ier Beauclerc qui meurt en 1135. Ce mariage doit clore l’affrontement biséculaire entre Normands et Angevins. Cependant, de 1135 à 1153, Étienn..
Jean de Lescun (v. 1405-1473). Destinée politique d’un vrai bâtard, pseudo-Armagnac, au service du roi
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Les officiers de justice à Rodez au xive siècle : un groupe réduit mais influent
A Rodez, la ville est divisée en deux. La cité autour de la cathédrale appartient à l’évêque. Le bourg autour du château comtal dépend du comte de Rodez qui, à partir de 1304, est le comte d’Armagnac. En 1316, un accord de paréage est conclu entre l’évêque et le comte. Il sera confirmé en 1325. L’exercice de la justice temporelle de l’ensemble de la ville est confié à une Cour commune ou cour du paréage. Deux officiers sont à la tête de ce tribunal. Le juge de la ville de Rodez est nommé par ..
Prix fonciers et prélèvement princier en Rouergue avant la Peste noire (1341-1347)
Parmi les sources sur lesquelles j’ai travaillé pour ma thèse de doctorat, je me suis notamment intéressé au registre A 73 du fonds d’Armagnac déposé aux Archives départementales du Tarn-et-Garonne à Montauban. Celui-ci comprend de multiples hommages et reconnaissances féodales des vassaux rouergats du comte Jean Ier d’Armagnac (né en 1305, au pouvoir en 1319, mort en 1373), mais également bien d’autres types d’actes émis par le représentant de ce prince en Rouergue entre 1341 et 1348. Il s’a..
FOIX ET ARMAGNAC, DE L'ALLIANCE AU CONFLIT (XIIIe-début XIVe siècle)
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LES OFFICIERS DE JUSTICE A RODEZ AU XIV e siècle : UN GROUPE REDUIT MAIS INFLUENT
International audienceA Rodez, la ville est divisée en deux. La Cité autour de la cathédrale appartient à l'évêque. Le Bourg autour du château comtal dépend du comte de Rodez qui, à partir de 1304, est le comte d'Armagnac. En 1316, un accord de paréage est conclu entre l'évêque et le comte. Il sera confirmé en 1325. L'exercice de la justice temporelle de l'ensemble de la ville est confié à une cour commune ou cour du paréage. Deux officiers sont à la tête de ce tribunal. Le juge de la ville de Rodez est nommé par le comte mais prête serment, juramentum, à l'évêque dans le palais épiscopal : dominus judex comitis curie pariagii ou dominorum ville de Ruthena. Le bailli de la ville de Rodez est désigné par l'évêque mais fournit un serment au comte dans la salle comtale (aula comitalis ou castrum comitale). La cour du paréage exerce la juridiction plénière comprenant la haute justice que les coseigneurs de Rodez détiennent chacun sur leur part de la ville. Cependant, ses deux officiers livrent serment aux consuls de la Cité et à ceux du Bourg de respecter les franchises urbaines et donc les prérogatives judiciaires des magistrats consulaires. Le ressort de la cour commune s'étend parfois au-delà des limites de la ville. Pour cette recherche sur les officiers de justice ruthénois, nous nous sommes appuyés sur les livres d'hommages et de reconnaissances et les registres de sénéchaussée du comté de Rodez déposés dans le fonds d'Armagnac de la série A des Archives départementales du Tarn-et-Garonne, ainsi que sur les études qui se sont penchées sur les listes consulaires et les minutes notariales de Rodez. Nous allons voir d'une part que la création du tribunal du paréage favorise le développement d'un milieu de spécialistes du droit, plutôt installés dans le quartier de la Cité qui apparaît comme celui des études et du savoir à Rodez. En outre, cette instance s'inscrit dans la hiérarchie administrative du comté qui est de type princier. Cela autorise les officiers de judicature ruthénois à envisager une carrière au sein de l'administration comtale jusqu'aux plus hautes fonctions auprès du comte d'Armagnac. Enfin les familles de magistrats de Rodez possèdent de solides patrimoines et entretiennent de fructueuses relations avec les élites bourgeoises et marchandes de la ville, ce qui leur permet de s'insérer dans les réseaux de pouvoir locaux
Jean de Lescun (v. 1405-1473). Destinée politique d’un vrai bâtard, pseudo-Armagnac, au service du roi
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LES COMTES D'ARMAGNAC : CRIMINELS OU VICTIMES ?
Journée d'études "Guerres, violences et corps suppliciés (Antiquité et Moyen Âge)", organisée au Mans par le laboratoire CESAM de l'Université du MaineInternational audienceUne légende noire entoure la maison d'Armagnac. Elle fut forgée par leurs ennemis bourguignons au temps de la guerre civile qui enflamma la France entre 1407 et 1435. Les chroniqueurs royaux prirent le relai, dans la seconde moitié du XV e siècle, lorsque la monarchie lutta contre cette dynastie devenue réfractaire à son autorité. Les Armagnacs furent dépeints comme des nobles d'obscure extraction ou dépravés, des brutes exotiques, redoutables dans l'art de la guerre, semant la terreur sur leur passage, comme des loups. Leur rigidité, leur sauvagerie et leur férocité ne semblaient devoir provoquer en retour qu'une furieuse réaction de rejet. Dès 1410, au début de la guerre civile, le bourgeois de Paris explique que le qualificatif infamant d'« Armagnac » vient de l'attitude de Bernard VII lui-même. Pour tout portrait, il écrit que « ledit conte estoit tenu pour tres cruel homme et tirant et sans pitié ». Cette caricature fait des comtes un paradigme de seigneurs turbulents que la royauté entend domestiquer ou neutraliser en cette fin de Moyen Âge. Pourtant, au-delà de cette image, les princes armagnacais paraissent plus représentatifs d'une haute aristocratie française consciente de ses privilèges, notamment en matière d'emploi de la force, et du rôle politique qu'elle estime devoir jouer. Du XIII e au XV e siècle, neuf comtes d'Armagnac de la même famille se sont succédé. Tous ont porté les armes. A de multiples occasions, ils ont pu mettre en valeur leurs compétences guerrières. D'ailleurs, le pouvoir comtal comprend dans ses attributs l'exercice de la force militaire. De plus l'autorité des comtes sur leur principauté repose en partie sur leur capacité à défendre les domaines qui la composent. Les vassaux attendent du prince l'assurance sans cesse renouvelée d'une protection que, selon le contrat féodal, le seigneur doit à son féal. Dès sa jeunesse, le comte ou futur comte reçoit une formation de chevalier le rendant apte à diriger des hommes d'armes. Le prince se place à la tête de ses troupes, que ce soit pour combattre au nom de ses intérêts propres ou pour se mettre au service d'une autre puissance. Entre la fin du XIII e siècle et le milieu du XV e siècle, les comtes d'Armagnac se sont ainsi souvent illustrés dans le conflit franco-anglais autour de la Guyenne. Signe que la qualité martiale est une propriété fondamentale du pouvoir comtal, le prince armagnacais se fait le plus souvent représenter sur son sceau en armure et à cheval, lancé au combat : C'est encore le cas pour Jean IV comte de 1418 à 1450
Les domaines montagnards des princes d'Armagnac : la baronnie de Roquefeuil et les montagnes du Rouergue
Johans Emmanuel. Les domaines montagnards des princes d'Armagnac : la baronnie de Roquefeuil et les montagnes du Rouergue. In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 34ᵉ congrès, Chambéry, 2003. Montagnes médiévales. pp. 121-135