28 research outputs found

    Reaction distance in Mediterranean mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) in the presence of hikers with a dog on the Caroux plateau (HĂ©rault, France)

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    Within the context of a study on tourist disturbance affecting Mediterranean Mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) in the Caroux-Espinouse massif (Hérault, France), we assessed the sensitivity of this species towards the presence of a dog (Canis familiaris) taken along by two hikers. With the help of standard experimental disturbance events we measured the distance at which Mouftons spotted a source of disturbance, modified their activity and became vigilant, as weil as their escape distance. Three sources of disturbance were tested in the springs of 1996 to 1998 on the Caroux plateau, one of the areas in the massif with the highest tourist pressure: approach by two hikers, approach by two hikers with a leashed dog and approach by two hikers with a dog off leash. If the median Mouflon escape distance increases very significantly in the presence of a dog, the fact of keeping him on leash or allowing him to run does not make much difference: from 70 m (N = 95) when the two hikers are alone, the escape distance goes up to 100 m (N = 21) and 98.5 m (N = 36) when these persons are with a leashed or unleashed dog, respectively. Besides, the presence of two people with a dog may modify the behaviour of the Mouflons in an area of about 7.5 ha around them, whereas if the two people are alone under the same conditions, the disturbed area is only of about 3.7 ha. This increased sensitivity of Mouflons to the presence of a dog indicates a great stress, which is a long-term source of perturbation that could affect their population dynarnics, like in the case of chases by dogs off leash (93.6 % of cases). Therefore, and in the context of further development of ecotourism in the massif, the control of such disturbances must henceforth be envisagedDans le cadre d'une étude relative aux dérangements liés à la fréquentation touristique que subit le Mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) dans le massif du Caroux-Espinouse (Hérault, France), nous nous sommes attachés à évaluer la sensibilité de l'espèce à la présence et au comportement d'un chien (Canis familiaris) accompagnant deux randonneurs. Des dérangements expérimentaux standardisés réalisés aux printemps 1996 à 1998 sur le plateau du Caroux, l'un des secteurs du massif recevant la plus forte pression touristique, ont permis de mesurer les distances de modification d'activité et de fuite de Mouflons soumis à trois sources de dérangement différentes : approches sans chien, avec un chien en laisse et avec un chien libre. Si la distance médiane de fuite des Mouflons augmente très significativement en présence d'un chien, le fait qu'il soit tenu en laisse ou qu'il se déplace librement n'influe pas : de 70 m (N = 95) lors d'approches sans chien, elle passe à 100 m (N = 21) et 98,5 m (N = 36) lorsque les randonneurs sont respectivement accompagnés d'un chien en laisse et d'un chien libre. En outre, la présence de deux personnes avec un chien peut modifier le comportement de Mouflons se situant sur une aire d'environ 7,5 ha autour d'eux, alors que s'ils sont seuls, dans les mêmes conditions, l'aire dérangée n'est que de 3,7 ha. Cette sensibilité accrue des Mouflons en présence d'un chien traduit un stress important qui, source de perturbation à long terme, pourrait affecter la dynamique de la population tout comme les poursuites pouvant être occasionnées par les chiens non tenus en laisse (93,6 % des cas). De ce fait et dans le cadre d'un développement écotouristique du massif, la maîtrise de ces dérangements doit être envisagée dès à présent

    Seasonal diet of mouflon (Ovis gmelini) : Comparison of population sub-units and sex-age classes

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    De nombreux facteurs interagissent pour expliquer les variations dans le régime alimentaire des herbivores. Par exemple, la disponibilité et la phénologie des plantes, l'état physiologique de l'animal, etc... Au cours de la présente étude, nous avons déterminé le régime alimentaire saisonnier du mouflon par analyse de fèces et de contenus de panses dans le massif du Caroux-Espinouse (Sud de la France). Nous avons discuté des limites de ces deux méthodes pour étudier le régime alimentaire. La comparaison des régimes alimentaires de deux sous-unités de population montrent quelques différences. Le mouflon se nourrit sur un grand nombre d'espèces et peut moduler son régime en relation avec la phénologie des plantes. Dans la population étudiée, le déficit en Graminées est compensé en été par une alimentation sur le genêt et en hiver sur la bruyère. En reprenant les données d'une étude des contenus de panses d'animaux issus de la même population, nous n'avons pas trouvé de différences entre les régimes des mâles et des femelles (en automne et hiver) et les régimes des agneaux et des adultes (en automne). La comparaison de différentes études sur le régime alimentaire du mouflon montre que cette espèce est capable de s'acclimater, entre autres, dans des habitats aussi différents qu'une plaine continentale en Allemagne, les hautes montagnes méditerranéennes de Corse ou les moyennes montagnes sous influence méditerranéenne et océanique du massif du Caroux-Espinouse. Le mouflon peut être considéré comme opportuniste dans le choix de son alimentation et l'habitat dont il a besoin doit offrir une certaine diversité

    Reaction distance in Mediterranean mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) in the presence of hikers with a dog on the Caroux plateau (HĂ©rault, France)

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    Within the context of a study on tourist disturbance affecting Mediterranean Mouflon {Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) in the Caroux-Espinouse massif (Hérault, France), we assessed the sensitivity of this species towards the presence of a dog (Canis familiaris) taken along by two hikers. With the help of standard experimental disturbance events we measured the distance at which Mouflons spotted a source of disturbance, modified their activity and became vigilant, as well as their escape distance. Three sources of disturbance were tested in the springs of 1996 to 1998 on the Caroux plateau, one of the areas in the massif with the highest tourist pressure : approach by two hikers, approach by two hikers with a leashed dog and approach by two hikers with a dog off leash. If the median Mouflon escape distance increases very significantly in the presence of a dog, the fact of keeping him on leash or allowing him to run does not make much difference : from 70 m (N = 95) when the two hikers are alone, the escape distance goes up to 100 m (N = 21) and 98.5 m (N = 36) when these persons are with a leashed or unleashed dog, respectively. Besides, the presence of two people with a dog may modify the behaviour of the Mouflons in an area of about 7.5 ha around them, whereas if the two people are alone under the same conditions, the disturbed area is only of about 3.7 ha. This increased sensitivity of Mouflons to the presence of a dog indicates a great stress, which is a long-term source of perturbation that could affect their population dynamics, like in the case of chases by dogs off leash (93.6 % of cases). Therefore, and in the context of further development of ecotourism in the massif, the control of such disturbances must henceforth be envisaged.Dans le cadre d’une étude relative aux dérangements liés à la fréquentation touristique que subit le Mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x O vis sp.) dans le massif du Caroux-Espinouse (Hérault, France), nous nous sommes attachés à évaluer la sensibilité de l’espèce à la présence et au comportement d’un chien {Canis familiaris) accompagnant deux randonneurs. Des dérangements expérimentaux standardisés réalisés aux printemps 1996 à 1998 sur le plateau du Caroux, l’un des secteurs du massif recevant la plus forte pression touristique, ont permis de mesurer les distances de modification d’activité et de fuite de Mouflons soumis à trois sources de dérangement différentes : approches sans chien, avec un chien en laisse et avec un chien libre. Si la distance médiane de fuite des Mouflons augmente très significativement en présence d’un chien, le fait qu’il soit tenu en laisse ou qu’il se déplace librement n’influe pas : de 70 m (N = 95) lors d’approches sans chien, elle passe à 100 m (N = 21) et 98,5 m (N = 36) lorsque les randonneurs sont respectivement accompagnés d’un chien en laisse et d’un chien libre. En outre, la présence de deux personnes avec un chien peut modifier le comportement de Mouflons se situant sur une aire d’environ 7,5 ha autour d’eux, alors que s’ils sont seuls, dans les mêmes conditions, l’aire dérangée n’est que de 3,7 ha. Cette sensibilité accrue des Mouflons en présence d’un chien traduit un stress important qui, source de perturbation à long terme, pourrait affecter la dynamique de la population tout comme les poursuites pouvant être occasionnées par les chiens non tenus en laisse (93,6 % des cas). De ce fait et dans le cadre d’un développement écotouristique du massif, la maîtrise de ces dérangements doit être envisagée dès à présent.Martinetto Karine, Cugnasse Jean-Marc. Reaction distance in Mediterranean mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) in the presence of hikers with a dog on the Caroux plateau (Hérault, France). In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 56, n°3, 2001. pp. 231-242

    Errors in age determination of mouflon in the field

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    International audienceIn mouflon (Ovis gmelini musimon X Ovis sp.) populations, most age-related ecological studies have used morphological characteristics to determine age categories in the field although the validity of this approach remains largely untested. We estimated error rates in age determination from observations of known-age mouflon in southern France. Based on repeated observations of 163 animals, we estimated the sex-, age- and time-variations in error rates. We showed that the age-related pattern of error was the same for both sexes and was not time dependent. Male (7.4% [6.7; 11.1] C-195%) and female (6.7% [3.2, 12.9] C-195%) lambs had a low and similar probability (13 0.61) of error, whereas older mouflon, and more females (53.2% [43.2; 62.5] C-195%) than males (27.1% [19-2; 34.5] C-195%), P <= 0.001), had a high probability to be misclassified. Over and above the skill of the observers, the morphological criteria used to discriminate age categories probably account for these high and sex-specific error rates. To correct these errors, we recommend that: 1) criteria used in the field be tested on a sample of known-age animals from the studied population; or 2) field aging be restricted to well-defined age categories such as lambs, ewes, and rams

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    International audienceIn mouflon (Ovis gmelini musimon X Ovis sp.) populations, most age-related ecological studies have used morphological characteristics to determine age categories in the field although the validity of this approach remains largely untested. We estimated error rates in age determination from observations of known-age mouflon in southern France. Based on repeated observations of 163 animals, we estimated the sex-, age- and time-variations in error rates. We showed that the age-related pattern of error was the same for both sexes and was not time dependent. Male (7.4% [6.7; 11.1] C-195%) and female (6.7% [3.2, 12.9] C-195%) lambs had a low and similar probability (13 0.61) of error, whereas older mouflon, and more females (53.2% [43.2; 62.5] C-195%) than males (27.1% [19-2; 34.5] C-195%), P <= 0.001), had a high probability to be misclassified. Over and above the skill of the observers, the morphological criteria used to discriminate age categories probably account for these high and sex-specific error rates. To correct these errors, we recommend that: 1) criteria used in the field be tested on a sample of known-age animals from the studied population; or 2) field aging be restricted to well-defined age categories such as lambs, ewes, and rams

    Seasonal diet of mouflon (Ovis gmelini) : comparison of population sub-units and sex-age classes

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    We studied the diet of mouflon using faecal and rumen contents analysis for the population of the Caroux-Espinouse mountains (south of France). There were slight intra-populational differences in diet between the two major socio-spatial sub-units. Mouflon fed on a large number of plants, modifying their diet in relation to plant phenology. During seasons when grasses were less digestible, they were replaced in the diet by broom in summer and by heather in winter. Analysis of rumen contents did not reveal any dietary differences between males and females (in autumn and in winter) or between adults and lambs (in autumn). A comparison of published studies on mouflon diet shows that this species is able to adapt its foraging behaviour, permitting it to inhabit environments as varied as the continental German plains, Mediterranean Corsican high mountains and Mediterranean and Oceanic low altitude mountains. The mouflon can be considered an opportunistic feeder whose optimal habitat is a diverse one.De nombreux facteurs interagissent pour expliquer les variations dans le régime alimentaire des herbivores. Par exemple, la disponibilité et la phénologie des plantes, l’état physiologique de l’animal, etc... Au cours de la présente étude, nous avons déterminé le régime alimentaire saisonnier du mouflon par analyse de fèces et de contenus de panses dans le massif du Caroux-Espinouse (Sud de la France). Nous avons discuté des limites de ces deux méthodes pour étudier le régime alimentaire. La comparaison des régimes alimentaires de deux sous-unités de population montrent quelques différences. Le mouflon se nourrit sur un grand nombre d’espèces et peut moduler son régime en relation avec la phénologie des plantes. Dans la population étudiée, le déficit en Graminées est compensé en été par une alimentation sur le genêt et en hiver sur la bruyère. En reprenant les données d’une étude des contenus de panses d’animaux issus de la même population, nous n’avons pas trouvé de différences entre les régimes des mâles et des femelles (en automne et hiver) et les régimes des agneaux et des adultes (en automne). La comparaison de différentes études sur le régime alimentaire du mouflon montre que cette espèce est capable de s’acclimater, entre autres, dans des habitats aussi différents qu’une plaine continentale en Allemagne, les hautes montagnes méditerranéennes de Corse ou les moyennes montagnes sous influence méditerranéenne et océanique du massif du Caroux-Espinouse. Le mouflon peut être considéré comme opportuniste dans le choix de son alimentation et l’habitat dont il a besoin doit offrir une certaine diversité.Cransac Nathalie, Valet Gilbert, Cugnasse Jean-Marc, Rech Joselyne. Seasonal diet of mouflon (Ovis gmelini) : comparison of population sub-units and sex-age classes. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 52, n°1, 1997. pp. 21-36
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