5 research outputs found

    Population genetics of abnormal haemoglobins in Burkina Faso, West Africa

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    Les fréquences géniques des hémoglobines A (HbA), HbS et HbC, ont été étudiées au Burkina-Faso (BF) ainsi que dans une région avoisinante du Niger : Ayorou. La fréquence d'HbS est plus élevée dans le Sahel (Nord du BF et Ayorou) que dans la zone de savane. L'inverse est trouvé pour HbC. Les résultats essentiels de ce travail sont : (a) la confirmation d'un pic de la fréquence génique de HbC dans le centre du BF (plateau Mossi); (b) une corrélation négative entre les fréquences de HbS et HbC. Cavalli-Sforza et Bodmer ont observé que cette corrélation atteint une intensité significativement différente de celle qui est attendue, par suite de la relation allélique entre HbS et HbC; (c) la comparaison de ces résultats avec les données rassemblées par Livingstone montre une modification de la valeur sélective des différents génotypes au cours des dernières années. Les individus AS ont une valeur sélective plus basse et les AA et SS en ont une plus haute. Nos données sont favorables à l'hypothèse du relâchement partiel de la sélection dans cette région. (Résumé d'auteur

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    Des études entomologiques réalisées en zone de mangrove dans des villages situés dans le delta du Saloum, de juin 1995 à janvier 1998, ont permis de mieux comprendre la contribution d'An. melas Theobald (1903) dans la transmission du paludisme côtier. Parmi les cinq villages prospectés, trois : Simal, Djilor et Marlothie sont en bordure du fleuve Saloum ; les deux autres : Djifère et Diakhanor sont situés entre l'océan et le fleuve. Dans cette zone côtière, An. melas vit en sympatrie avec An. arabiensis et les proportions de ces deux espèces varient suivant la position des villages par rapport à la ligne de mangrove et en relation avec les saisons. Dans les trois villages situés en bordure du fleuve Saloum, An. arabiensis prédomine. Dans les deux villages situés sur le littoral,, An. melas prédomine. L'endophagie, l'endophilie et l'anthropophile sont très nettes chez An. melas dans cette zone où il prédomine. La transmission palustre s'effectue de juillet à mars avec un maximum en début de saison sèche. En période de sympatrie, An. arabiensis est responsable de la transmission et lorsqu'il est absent, ce rôle revient à An. melas. L'intensité de la transmission, bien que faible, est comparable dans les trois villages du delta à prédominance An. arabiensis et dans les deux villages du littoral à prédominance An. melas. An. melas était très anthropophile dans la zone du littoral mais s'infectait faiblement du fait d'une longévité très réduite

    Rôle d'Anopheles melas Theobald (1903) Dans la transmission du paludisme dans la mangrove du Saloum (Sénégal)

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    Des études entomologiques réalisées en zone de mangrove dans des villages situés dans le delta du Saloum, de juin 1995 à janvier 1998, ont permis de mieux comprendre la contribution d'An. melas Theobald (1903) dans la transmission du paludisme côtier. Parmi les cinq villages prospectés, trois : Simal, Djilor et Marlothie sont en bordure du fleuve Saloum ; les deux autres : Djifère et Diakhanor sont situés entre l'océan et le fleuve. Dans cette zone côtière, An. melas vit en sympatrie avec An. arabiensis et les proportions de ces deux espèces varient suivant la position des villages par rapport à la ligne de mangrove et en relation avec les saisons. Dans les trois villages situés en bordure du fleuve Saloum, An. arabiensis prédomine. Dans les deux villages situés sur le littoral,, An. melas prédomine. L'endophagie, l'endophilie et l'anthropophile sont très nettes chez An. melas dans cette zone où il prédomine. La transmission palustre s'effectue de juillet à mars avec un maximum en début de saison sèche. En période de sympatrie, An. arabiensis est responsable de la transmission et lorsqu'il est absent, ce rôle revient à An. melas. L'intensité de la transmission, bien que faible, est comparable dans les trois villages du delta à prédominance An. arabiensis et dans les deux villages du littoral à prédominance An. melas. An. melas était très anthropophile dans la zone du littoral mais s'infectait faiblement du fait d'une longévité très réduite
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