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    Understanding Human-Plasmodium falciparum Immune Interactions Uncovers the Immunological Role of Worms

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    BACKGROUND: Former studies have pointed to a monocyte-dependent effect of antibodies in protection against malaria and thereby to cytophilic antibodies IgG1 and IgG3, which trigger monocyte receptors. Field investigations have further documented that a switch from non-cytophilic to cytophilic classes of antimalarial antibodies was associated with protection. The hypothesis that the non-cytophilic isotype imbalance could be related to concomittant helminthic infections was supported by several interventions and case-control studies. METHODS AND FINDINGS: We investigated here the hypothesis that the delayed acquisition of immunity to malaria could be related to a worm-induced Th2 drive on antimalarial immune responses. IgG1 to IgG4 responses against 6 different parasite-derived antigens were analyzed in sera from 203 Senegalese children, half carrying intestinal worms, presenting 421 clinical malaria attacks over 51 months. Results show a significant correlation between the occurrence of malaria attacks, worm carriage (particularly that of hookworms) and a decrease in cytophilic IgG1 and IgG3 responses and an increase in non-cytophilic IgG4 response to the merozoite stage protein 3 (MSP3) vaccine candidate. CONCLUSION: The results confirm the association with protection of anti-MSP3 cytophilic responses, confirm in one additional setting that worms increase malaria morbidity and show a Th2 worm-driven pattern of anti-malarial immune responses. They document why large anthelminthic mass treatments may be worth being assessed as malaria control policies

    Interactions de deux parasitoses associées chez le rat :

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    Lors d’une association Plasmodium berghei-Strongyloides ratti, chaque parasite peut modifier l’évolution de l’autre. Ce retentissement dépend des périodes respectives de contamination et de l’intensité du parasitisme influent. Il consiste en une inhibition de la Protozoose ou en une intensification de l’helminthose. L’infection palustre, lorsqu’elle est forte, déclenche deux phases d’hypercorticostéronémie ; la plus importante se situe au pic de la parasitémie. Ces hypercorticostéronémies réactionnelles à un paludisme grave permettent d’interpréter les variations d’une strongyloïdose associée. Ils peuvent être considérés comme l’un des éléments inducteur de la dépression immunologique qui se produit au cours du paludisme des rongeurs

    Rôle de l’inflammation dans le déparasitage spontané de

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    Pour établir le rôle de l’inflammation et de ses composants dans le déparasitage spontané de Strongyloïdes ratti, les rats sont traités par des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (indométacine, salicylate de sodium) ou par des antagonistes de certains médiateurs (dexchlorphéniramine, cyproheptadine, prométhazine). Les résultats sont comparés à ceux obtenus avec des traitements similaires de rats parasités par des Nématodes donnant également lieu à des phénomènes de déparasitage spontané : Trichinella spiralis, notamment, mais aussi Nippostrongylus brasiliensis. Une coordination des différentes interprétations permet d’envisager un schéma qui rend compte du déroulement des réactions qui conduisent au rejet du parasite

    Importance de l’heure du prélèvement pour suivre les variations de la corticostéronémie au cours du parasitisme du Rat par

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    Les variations de la corticostéronémie induites par l’évolution de Strongyloides ratti chez le Rat sont décelables aussi bien l’après-midi, quand la corticostéronémie atteint son maximum, que le matin où elle est à son taux de base.Toutefois, l’hypercorticostéronémie, qui est à son maximum 48 heures après l’infestation, est plus sensible le matin, tandis qu’à l’inverse l’hypocorticostéronémie est plus significative l’après-midi et présente alors une chute brusque et très importante qui semble coïncider avec le début de l’expulsion des vers adultes.D’après les résultats antérieurs, l’inhibition de la sécrétion des gluco-cortico-stéroïdes serait provoquée par les vers ; par ailleurs, Ogilvie et Tones démontrent le rôle déterminant des lymphocytes sensibilisés pour l’expulsion des vers altérés par les anticorps, tandis que différents auteurs attirent l’attention sur l’action cytotoxique des éosinophiles sur les helminthes sensibilisés ; on peut donc émettre l’hypothèse que l’hypocorticostéronémie libère l’intervention des lymphocytes actifs ainsi que des éosinophiles et déclenche le phénomène du déparasitage spontané

    Action de la RĂ©serpine sur le parasitisme du Rat par

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    La Réserpine, injectée par voie sous-cutanée à la dose moyenne de 0,800 mg/kg/jour, à des rats expérimentalement infestés par Strongyloides ratti maintient leur parasitisme à un niveau très élevé et empêche la self-cure qui marque l’évolution normale de cette parasitose. Cet alcaloïde s’oppose donc aux mécanismes qui aboutissent à l’expulsion des vers. A l’opposé de l’hypocorticostéronémie qui caractérise l’état des rats porteurs de Strongyloides ratti, la Réserpine provoque chez ceux-ci une hypercorticostéronémie. L’hypercorticostéronémie produite en réponse aux injections de Réserpine est moins importante chez les rongeurs porteurs de Strongles que chez ceux qui en sont indemnes. Cette différence s’observe aussi bien lorsque le traitement est poursuivi 10 jours, que lorsqu’il est limité à deux injections localisées à la phase d’hypocorticostéronémie parasitaire. Cette action hypercorticostéronémiante s’apparenterait à un mécanisme neuromodérateur par lequel la Réserpine déprimerait les voies inhibitrices qui contrôlent la sécrétion du Cortico-releasing-factor par l’hypothalamus. Le freinage thérapeutique des facteurs inhibiteurs s’opposerait ainsi à leur stimulation déclenchée par le parasite d’où la différence entre les intensités réactionnelles des rats normaux et des rats parasités. Cette hypothèse rejoint celle à laquelle conduit l’exploration fonctionnelle de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénal. Cette expérience conduit donc à deux interprétations quant au mécanisme de la self-cure parasitaire :

    Action de la lactation sur le parasitisme des rats par

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    Chez les femelles lactantes de nombreuses espèces animales infestées par des Nématodes, le déparasitage spontané est, sinon supprimé, tout au moins très nettement retardé. Une déficience immunologique ne semble pas, apparemment, en être la cause. Ce phénomène existe également chez les rates lactantes parasitées par Strongyloides ratti ainsi que nous le mettons en évidence. En fait, pour Strongyloides ratti, le maintien des vers n’est pas la seule modification notable déterminée par la lactation ; beaucoup plus importante est la diminution de l’intensité du parasitisme. Cet aspect n’est pas mentionné par les auteurs qui n’ont étudié les différents états parasitaires que dans leur phase terminale. Parallèlement à ces altérations du parasitisme, l’évolution de la corticostéronémie diffère, par deux aspects, de celle décrite chez les rates vierges infestées :

    RĂ´le de la prolactine dans les modifications du parasitisme induites par la lactation

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    Afin d’établir le rôle joué par la prolactine dans le retentissement de la lactation sur l’évolution de Strongyloides ratti chez la ratte, les auteurs essaient de reproduire les effets de cet état physiologique par un traitement avec le sulpiride (benzamide substitué) dont l’effet prolactinogène est intense chez la ratte. Ils notent que les doses faibles reproduisent partiellement les effets de lactation sur le parasitisme en diminuant son intensité et en retardant le début du déparasitage sans toutefois empêcher celui-ci. L’action pharmacologique du sulpiride, qui agit en bloquant les récepteurs à la dopamine, permet d’expliquer que seules les doses faibles agissent et qu’elles limitent leur action au début du parasitisme. Cette expérimentation apporte des arguments en faveur de l’hypothèse attribuant à la prolactine un rôle fondamental dans les modifications de l’évolution de Strongyloides ratti pendant la lactation

    Epidémiologie de la Babésiose (Piroplasmose) canine dans le Sud-Ouest de la France

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    La Babésiose canine se manifeste avec une fréquence élevée dans tout le Sud-Ouest de la France, que la Garonne divise schématiquement en deux zones épidémiologiquement distinctes : au Nord la parasitose est intense et automno-hivernale ; le Sud est moins atteint, mais avec une prédominance estivo-printanière.Dermacentor reticulatus semble être le principal vecteur
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