16 research outputs found

    Vorticity statistics in the two-dimensional enstrophy cascade

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    We report the first extensive experimental observation of the two-dimensional enstrophy cascade, along with the determination of the high order vorticity statistics. The energy spectra we obtain are remarkably close to the Kraichnan Batchelor expectation. The distributions of the vorticity increments, in the inertial range, deviate only little from gaussianity and the corresponding structure functions exponents are indistinguishable from zero. It is thus shown that there is no sizeable small scale intermittency in the enstrophy cascade, in agreement with recent theoretical analyses.Comment: 5 pages, 7 Figure

    Richardson pair dispersion in two-dimensional turbulence

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    We report the first experimental study of the dispersion of pairs of passive particles, performed in a controlled two-dimensional turbulent flow, in which Kolmogorov-Kraichnan scaling E͑k͒ Ïł k 25͞3 holds. The Richardson t 3 law is observed, and strongly non-Gaussian behavior is obtained for the Lagrangian distributions of separations. The process is shown to be isotropic, and self-similar in time. The observations, which fit well in the Kolmogorov framework, jeopardize the relevance of the LĂ©vy walk approach. [S0031-9007(99

    Intoxications par des coquillages bivalve. Etude des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison de janvier 2012 Ă  dĂ©cembre 2019. Description des cas ayant prĂ©sentĂ© des signes neurologiques.: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    En juin 2019, deux lots de moules contaminĂ©s par des saxitoxines et importĂ©s d’Italie ont Ă©tĂ© signalĂ©s par le Rapid Alert system for Feed and Food (RASFF) aux autoritĂ©s europĂ©ennes compĂ©tentes. La teneur en saxitoxines du lot incriminĂ©, mesurĂ©es par le distributeur dans le cadre d’un autocontrĂŽle et Ă©gales Ă  313 ”g/kg de chair de moules, ne dĂ©passaient pas le seuil rĂ©glementaire (800 ”g/kg de chair de coquillages). Le distributeur avait retirĂ© le produit du marchĂ© par mesure de prĂ©caution, aprĂšs toutefois que des lots contaminĂ©s aient Ă©tĂ© distribuĂ©s et consommĂ©s.Suite Ă  cette alerte, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a mis en place un suivi spĂ©cifique des cas d’intoxication par des moules enregistrĂ©s par les Centres antipoison (CAP). Deux cas isolĂ©s prĂ©sentant des signes neurologiques compatibles avec une intoxication par des saxitoxines aprĂšs la consommation des lots contaminĂ©e (paresthĂ©sies ou paralysie de la bouche ou des extrĂ©mitĂ©s dans les 48 heures) ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, dont un cas ayant prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes marquĂ©s (Delcourt et al. 2021).Cependant, la confirmation diagnostique d’une intoxication par des saxitoxines n’a pas Ă©tĂ© possible du fait de l’absence de prĂ©lĂšvement biologique recherchant ces toxines, ces dosages sanguins ou urinaires n’étant pas effectuĂ©s en routine par les laboratoires de biologie. Le lien entre les symptĂŽmes et l’exposition Ă  des toxines paralysantes n’a donc pu Ă©tabli que grĂące au signalement au RASFF par le distributeur du produit, qui n’était pas obligatoire compte-tenu des concentrations mesurĂ©es infĂ©rieures Ă  la limite rĂšglementaire. Cette alerte a mis en Ă©vidence une probable sous-estimation d’identification des cas d’intoxication par des coquillages Ă  l’origine de signes neurologiques, le lien entre la consommation de coquillages et la survenue des signes neurologiques Ă©tant selon les situations ni recherchĂ©, ni Ă©tabli.Dans ce contexte, l’Anses a dĂ©cidĂ© de rĂ©aliser un bilan des cas d’intoxication par des coquillages enregistrĂ©s par les CAP, afin de caractĂ©riser plus particuliĂšrement ceux Ă  l’origine de signes neurologiques, et d’évaluer la pertinence de la mise en place d’un suivi national prospectif de ces derniers

    Ciguatera - Bilan des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison en 2020: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Citation suggĂ©rĂ©e Anses. (2021). Ciguatera : Bilan des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison en 2020. Rapport d’étude de toxicovigilance. (rapport d’étude n° 2021-VIG-0132). Anses. Maisons-Alfort. 27 p.La ciguatera est une intoxication alimentaire due Ă  la consommation de poissons contaminĂ©s par la prĂ©sence de toxines marines, les ciguatoxines, produites par des algues microscopiques prĂ©sentes dans les rĂ©cifs coralliens. Les toxines sont ingĂ©rĂ©es par des petits poissons herbivores, eux-mĂȘmes ingĂ©rĂ©s par de plus gros poissons carnivores, que l'Homme peut consommer. L'intoxication sĂ©vit dans eaux les chaudes des rĂ©gions tropicales et intertropicales du Pacifique, des CaraĂŻbes et des Antilles, d’OcĂ©anie et de l’OcĂ©an-Indien (Auvigne 2021). Depuis quelques annĂ©es, des cas de ciguatera ont Ă©tĂ© rapportĂ©s avec une frĂ©quence croissante en Europe, en particulier dans les Ăźles espagnoles et portugaises de l'Atlantique (MacaronĂ©sie).En France, les intoxications par des ciguatoxines doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es dans le cadre de la dĂ©claration obligatoire de Toxi-intoxication alimentaire collective (TIAC) aux Agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS) et/ou aux Directions dĂ©partementales de la protection des populations (DDPP). SantĂ© Publique France (SPF) analyse chaque annĂ©e les caractĂ©ristiques Ă©pidĂ©miologiques des TIAC et des facteurs ayant pu contribuer Ă  leur survenue (Fournet et al. 2021). La gestion et l’amĂ©lioration du contrĂŽle du risque de contamination par des ciguatoxines dans les produits de la pĂȘche nĂ©cessite l'acquisition rĂ©guliĂšre de nouvelles donnĂ©es sur les espĂšces de poissons impliquĂ©es, les zones de pĂȘche et la symptomatologie des cas humains. Ces Ă©lĂ©ments sont indispensables pour Ă©valuer et faire Ă©voluer, sous la responsabilitĂ© de la Direction gĂ©nĂ©rale de l’alimentation (DGAL), les mesures de gestion mises en place, notamment par des arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux interdisant la pĂȘche/vente d'espĂšces Ă  risque et/ou issues de zones Ă  risque, tel qu'il en existe aujourd'hui en Guadeloupe, Ă  La RĂ©union et Ă  Mayotte.Dans ce contexte, la DGAL a sollicitĂ© en juillet 2020 les diffĂ©rents rĂ©seaux de recueil de donnĂ©es sanitaires sur les cas de ciguatera observĂ©s en France.Le Centre antipoison (CAP) de Marseille a publiĂ© en 2020 un bilan de 25 ans d’expĂ©rience de son service concernant la ciguatera (de Haro et al. 2020). Le CAP de Marseille a ensuite menĂ©, avec l’ensemble du rĂ©seau des CAP français, destinataire des appels issus de mĂ©tropole comme d’Outre-mer , une Ă©tude rĂ©trospective nationale incluant tous les cas de ciguatera enregistrĂ©s par les CAP de 2012 Ă  2019 (de Haro et al. 2021). Cette Ă©tude, qui a portĂ© sur 52 « dossiers » ou « repas » impliquant au total 130 personnes (un mĂȘme repas pouvant concerner de 1 Ă  15 convives), a montrĂ© que les CAP français Ă©taient appelĂ©s chaque annĂ©e pour 2 Ă  12 repas Ă  l’origine de cas de ciguatera.Suite Ă  ce bilan, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), en charge de la coordination de la toxicovigilance, a mis en place un suivi des cas de ciguatera enregistrĂ©s par les CAP afin de transmettre un bilan annuel de ce suivi aux tutelles concernĂ©es, la DGAL et la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS).Le dernier bilan portant sur la pĂ©riode 2012-2019, le prĂ©sent rapport dĂ©crit le bilan des cas de ciguatera observĂ©s par les CAP en 2020, ainsi que la mise en place d’une fiche de recueil prospectif permettant de faciliter la documentation des nouveaux cas

    Effets indĂ©sirables induits par la rĂ©glisse consommĂ©e dans le cadre alimentaire - Étude des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison de janvier 2012 Ă  dĂ©cembre 2021

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Effets indĂ©sirables induits par la rĂ©glisse consommĂ©e dans le cadre alimentaire : Étude des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison de janvier 2012 Ă  dĂ©cembre 2021. Rapport d’étude de toxicovigilance. (Auto-saisine 2022-AUTO-0077). Anses. Maisons-Alfort. 26 p.La rĂ©glisse est largement utilisĂ©e, en particulier dans les industries du tabac, cosmĂ©tique, alimentaire et pharmaceutique. Glycyrrhiza glabra, ou rĂ©glisse glabre, est l'espĂšce la plus frĂ©quente du genre botanique. La consommation de rĂ©glisse expose Ă  des risques et principalement au pseudo-hyperaldostĂ©ronisme. La littĂ©rature scientifique abonde de rapports de cas de complications graves, et parfois mortelles, dans le cadre d’une consommation en quantitĂ©s souvent dĂ©crites comme importantes.Une revue de la littĂ©rature, rĂ©alisĂ©e en 2014, compilant 402 articles scientifiques a montrĂ© que la rĂ©glisse Ă©tait responsable de plus de 12 % des effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  la consommation de complĂ©ments alimentaires vĂ©gĂ©taux ou de produits traditionnels Ă  base de plantes. Dans une Ă©tude rĂ©trospective multicentrique des donnĂ©es issues de centres antipoison (CAP) europĂ©ens et brĂ©siliens, la rĂ©glisse figuraitparmi les 10 plantes consommĂ©es dans le cadre alimentaire les plus frĂ©quemment Ă  l'origine d'effets indĂ©sirables.En France, plusieurs cas d’intoxications graves aprĂšs la consommation de rĂ©glisse ont Ă©tĂ© rĂ©cemment rapportĂ©s auprĂšs des centres antipoison et du dispositif de Nutrivigilance de l’Anses. Les personnes prĂ©sentaient un tableau de pseudo-hyperaldostĂ©ronisme et notamment une hypertension artĂ©rielle (HTA) sĂ©vĂšre et/ou une hypokaliĂ©mie profonde.Or, il apparaĂźt que les conditions d’étiquetage en Europe des produits alimentaires contenant de la rĂ©glisse ou ses dĂ©rivĂ©s ne mentionnent de risque qu’au-delĂ  de certaines concentrations et pour les personnes souffrant d’HTA, alors que la consommation chronique de rĂ©glisse peut conduire Ă  une HTA par pseudo-hyperaldostĂ©ronisme mĂȘme en l’absence d’HTA prĂ©existante.L’Anses s’est autosaisie de ce sujet en confiant au GT « Vigilance des toxines naturelles » l’analyse des cas d’intoxication aprĂšs consommation de rĂ©glisse rapportĂ©s aux CAP, prĂ©alablement Ă  la dĂ©termination d’une valeur toxique de rĂ©fĂ©rence (VTR) de la glycyrrhizine et d’une Ă©valuation des risques liĂ©s Ă  la consommation alimentaire de rĂ©glisse

    Avis de l’Anses pour l’établissement de listes de vĂ©gĂ©taux de Mayotte et de La RĂ©union qui pourraient ĂȘtre visĂ©s au sein du chapitre « Lutte contre les espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales nuisibles Ă  la santĂ© humaine » du code de la santĂ© publique

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    Citation suggĂ©rĂ©e: Anses. (2021). Avis de l’Anses pour l’établissement de listes de vĂ©gĂ©taux de La RĂ©union qui pourraient ĂȘtre visĂ©s au sein du chapitre « Lutte contre les espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales nuisibles Ă  la santĂ© humaine » du code de la santĂ© publique (saisine 2021-SA-0032). Maisons-Alfort : Anses, 23 p.La prĂ©sente saisine fait suite Ă  la publication de l’arrĂȘtĂ© du 4 septembre 2020 relatif « Ă  l’information prĂ©alable devant ĂȘtre dĂ©livrĂ©e aux acquĂ©reurs de vĂ©gĂ©taux susceptibles de porter atteinte Ă  la santĂ© humaine » (annexe 2), pris en application de l’article L. 1338-3 du code de la santĂ© publique. Sont exclus de l’arrĂȘtĂ© le matĂ©riel forestier de reproduction, les vĂ©gĂ©taux vendus en vue de leur consommation, les fleurs coupĂ©es, les branches avec feuillage, les arbres coupĂ©s avec feuillage, les cultures de tissus vĂ©gĂ©taux et les mĂ©langes de semences pour gazon. Cet arrĂȘtĂ© comporte 4 listes de plantes, devant ĂȘtre soumises Ă  l’étiquetage, selon leur type de toxicitĂ© et voies d’exposition : 1. Liste des espĂšces pouvant ĂȘtre toxiques en cas d’ingestion 2. Liste des espĂšces pouvant entraĂźner une allergie respiratoire par le pollen 3. Liste des espĂšces pouvant entraĂźner des rĂ©actions cutanĂ©omuqueuses 4. Liste des espĂšces pouvant entraĂźner une rĂ©action cutanĂ©e anormale en cas de contact avec la peau et d’exposition au soleil (phytophotodermatose) L’Anses avait Ă©tĂ© prĂ©alablement saisie pour proposer les listes 1, 3 et 4 incluses dans l’arrĂȘtĂ© du 4 septembre 2020 (saisines 2016-SA-0156 et 2018-SA-0167). Le RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique (RNSA) Ă©tait en charge de l’élaboration de la liste 2 de l’arrĂȘtĂ©. Dans son avis du 21 mars 20191 , l’Anses avait mentionnĂ© que les listes de plantes proposĂ©es ne concernaient que les vĂ©gĂ©taux commercialisĂ©s en France mĂ©tropolitaine. Ces listes ne concernaient donc pas les plantes commercialisĂ©es en Outre-mer. Le prĂ©sent travail cible les espĂšces prĂ©sentes et commercialisĂ©es sur le territoire de La RĂ©union, dont niveau de toxicitĂ© est Ă©valuĂ© comme fort (niveau 3 sur 3) pour la santĂ© humaine. Pour chacune de ces espĂšces, des informations sur les risques sanitaires associĂ©s Ă  ces vĂ©gĂ©taux et les Ă©ventuels moyens de s’en prĂ©munir ont Ă©tĂ© renseignĂ©es : - Les informations relatives Ă  l’espĂšce (nom vernaculaire, nom scientifique, photographies) - Les toxicitĂ©s connues - Les parties toxiques de la plante - Les signes cliniques - Les moyens de se prĂ©munir du risque d’intoxication - Les mesures Ă  prendre en cas d’intoxication. [Saisine(s) liĂ©e(s) n°2018-SA-0167, 2016-SA-0156

    Intoxications par des champignons shiitake : Étude des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison (CAP) du 1er janvier 2014 au 31 dĂ©cembre 2019: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Le champignon shiitake, ou lentin du chĂȘne (Lentinula edodes) est le champignon le plus consommĂ© au monde aprĂšs le champignon de Paris1.Originaire d’Asie oĂč il Ă©tait cultivĂ© en Chine et au Japon, c’est un ingrĂ©dient de la cuisine de ces pays et de leur mĂ©decine traditionnelle. ArrivĂ© sur le marchĂ© europĂ©en depuis plusieurs annĂ©es, il est maintenant cultivĂ© et produit en France. S’il Ă©tait traditionnellement un ingrĂ©dient Ă  cuire, la mode grandissante de la consommation de produits crus peut conduire Ă  une forme d’intoxication trĂšs spĂ©cifique: la dermatite toxique « en flagelle », ou « dermatite flagellaire », extrĂȘmement prurigineuse. Les Centres antipoison (CAP) français sont confrontĂ©s depuis plusieurs annĂ©es Ă  des appels de consommateurs prĂ©sentant cette pathologie. Une premiĂšre sĂ©rie de cas signalĂ©s entre janvier 2000 et dĂ©cembre 2013 avait Ă©tĂ© publiĂ©e (1). En juillet 2015, l’Anses a alertĂ© la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS) et la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF) de ces intoxications, en tenant compte d’une actualisation des donnĂ©es des CAP. Un communiquĂ© de presse de la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF) a informĂ© le grand public le 21 aoĂ»t 2015 de la nĂ©cessitĂ© de bien cuire cet aliment. Sur recommandation de l’Anses et afin que le consommateur soit prĂ©venu au moment de l’achat des effets cutanĂ©s possibles dus Ă  une consommation sans cuisson, un arrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 2016 suspendait « pour une durĂ©e d'un an, la mise sur le marchĂ© Ă  destination du consommateur final, Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, des champignons des espĂšces (...) Lentinula edodes, lorsqu'ils sont prĂ©sentĂ©s Ă  l'Ă©tat frais, en vrac ou prĂ©emballĂ©s, s’ils ne sont pas accompagnĂ©s d'une information claire informant le consommateur de la nĂ©cessitĂ© d'une cuisson complĂšte avant la consommation ». Cet arrĂȘtĂ© suspensif d’une durĂ©e d’un an n’a pas Ă©tĂ© renouvelĂ©. Des cas de dermatites flagellaires sont cependant toujours signalĂ©s aux Centres antipoison. Dans ce contexte, l’Anses a dĂ©cidĂ© d’étudier depuis 2014 l’évolution de la survenue de cette intoxication trĂšs spĂ©cifique, ses caractĂ©ristiques cliniques ainsi que les facteurs de risque influençant sa survenue (auto‐saisine de l’Anses n°2021‐AUTO‐0058)

    Surveillance saisonniÚre des intoxications accidentelles par des champignons - Bilan des cas enregistrés par les Centres antipoison entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Surveillance saisonniĂšre des intoxications accidentelles par des champignons :Bilan des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison entre le 1 er juillet 2021 et le 31 dĂ©cembre 2021. Rapport d’étude de toxicovigilance. (Rapport d’étude n° 2022-VIG-0107). Anses. Maisons-Alfort. 25 p.En France, plus de 3000 espĂšces de champignons supĂ©rieurs ou macromycĂštes sont recensĂ©es. Si leschampignons sont des aliments apprĂ©ciĂ©s, certaines espĂšces n’en demeurent pas moins toxiques voire mortelles pour l’Homme. Les risques d’intoxications par des champignons sont multiples et peuvent rĂ©sulter d’une confusion entre une espĂšce comestible et une espĂšce toxique, ou encore de la consommation de champignons comestibles en mauvais Ă©tat ou peu cuits.Du fait du caractĂšre saisonnier de ces intoxications, tempĂ©rature et humiditĂ© conditionnant la pousse des champignons, une surveillance des intoxications par des champignons a Ă©tĂ© mise en place depuis 2010, de juillet Ă  dĂ©cembre (semaine 27 Ă  52). L’Anses suit ainsi chaque semaine, avec l’appui du rĂ©seau des Centres antipoison (CAP), le nombre de cas d’intoxication qui leur sont rapportĂ©s.Cette surveillance permet alors de dĂ©tecter en « temps rĂ©el » une augmentation du nombre de casd’intoxication afin d’alerter les autoritĂ©s sanitaires et de diffuser au cours de la saison de la cueillettedes champignons, des messages de prĂ©vention relayĂ©s par les mĂ©dias nationaux et locaux

    Human poisonings by neurotoxic phycotoxins related to the consumption of shellfish: study of cases registered by the French Poison Control Centres from 2012 to 2019

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    Context In June 2019, a paralytic shellfish poisoning (PSP) case related to the consumption of mussels contaminated by saxitoxins at a concentration below the regulatory threshold came to the attention of the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health and Safety (ANSES). This pointed to probable undetected human cases of poisoning by neurotoxic phycotoxins. Methods We conducted a retrospective study of poisoning cases by bivalve shellfish (oysters, mussels and scallops) recorded by the French Poison Control Centres (PCC) from 2012 to 2019. All medical records were reviewed by a toxicologist. Cases that could be related to neurotoxic phycotoxins were selected and described. Diagnosis was based on symptoms compatible with ingestion of contaminated shellfish and on contamination data for the shellfish production area (analysed by the French Research Institute for Exploitation of the Sea, Ifremer), or notifications to the European Rapid Alert System for Food and Feed when the origin of the shellfish was known. Results Among the 619 shellfish poisoning cases recorded by the PCCs from 2012 to 2019, 22% (n = 134) had reported at least one neurological symptom (headache, dizziness or paraesthesia). Review of medical records for the 134 patients led to suspicion of 14 cases of PSP and one case of amnesic shellfish poisoning. Five patients experienced persistent neurological symptoms. Marine toxins were not tested for in the blood or urine of these patients. Conclusion This retrospective identification of cases strongly suspected of being related to neurotoxic phycotoxins led ANSES, PCCs and Ifremer to develop a specific questionnaire and to recommend actions to take when neurological symptoms related to shellfish consumption are reported to a PCC. Daily monitoring of shellfish poisoning cases registered in the national PCCs database was also implemented in order to rapidly detect any suspicious cases, alert the competent authorities, and warn the general population

    Human poisonings by neurotoxic phycotoxins related to the consumption of shellfish: study of cases registered by the French Poison Control Centres from 2012 to 2019

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    International audienceContext: In June 2019, a paralytic shellfish poisoning (PSP) case related to the consumption of mussels contaminated by saxitoxins at a concentration below the regulatory threshold came to the attention of the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health and Safety (ANSES). This pointed to probable undetected human cases of poisoning by neurotoxic phycotoxins.Methods: We conducted a retrospective study of poisoning cases by bivalve shellfish (oysters, mussels and scallops) recorded by the French Poison Control Centres (PCC) from 2012 to 2019. All medical records were reviewed by a toxicologist.Cases that could be related to neurotoxic phycotoxins were selected and described. Diagnosis was based on symptoms compatible with ingestion of contaminated shellfish and on contamination data for the shellfish production area (analysed by the French Research Institute for Exploitation of the Sea, Ifremer), or notifications to the European Rapid Alert System for Food and Feed when the origin of the shellfish was known.Results: Among the 619 shellfish poisoning cases recorded by the PCCs from 2012 to 2019, 22% (n = 134) had reported at least one neurological symptom (headache, dizziness or paraesthesia). Review of medical records for the 134 patients led to suspicion of 14 cases of PSP and one case of amnesic shellfish poisoning. Five patients experienced persistent neurological symptoms. Marine toxins were not tested for in the blood or urine of these patients.Conclusion: This retrospective identification of cases strongly suspected of being related to neurotoxic phycotoxins led ANSES, PCCs and Ifremer to develop a specific questionnaire and to recommend actions to take when neurological symptoms related to shellfish consumption are reported to a PCC. Daily monitoring of shellfish poisoning cases registered in the national PCCs database was also implemented in order to rapidly detect any suspicious cases, alert the competent authorities, and warn the general population
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