‘Taking the Voter’s Pulse’ the Media, Artificial Intelligence and Paradox of Innovation in Nigeria

The horizontal dividing line between human and science might have been the epi-centre of enquiry in the 1950s when the focus of Artificial Intelligence (AI) raised the question : when is a system designed by human “Intelligent” ? Since then, flurries of literature in communication studies capturing the most mundane aspects of AI as a tool for diverse possibilities have, as it were, re-enforced the earlier view championed by the western media about the need to leverage on communication (ICTs) to fasten the pace of development across societies, especially developing countries. While it is not intended here to ride the wave of technological advances, the hitherto implicit assumption that all the countries of the world are ready for this take-off as contended by the proponents of the development paradigm, did not take cognizance of the intricate issues of innovation and governance. Nigeria is one of such countries in daring need to redress the failures of her electoral process still scrapped in the swaddling clothes of her political merchants who are not near ready to let go the arcane ideology of “the winner takes all”. This study focuses on how to improve the nation’s electoral process through AI. It is also the contention that given the automated systemic nature of AI, these anomalies will be significantly reduced. Causal inference will be tested through analytical approach, while the discourse will be framed by diffusion of innovation theory. Based on the findings, recommendations will be made to address the aforesaid issues.La ligne de démarcation horizontale entre l'homme et la science aurait pu être l'épi-centre de l'enquête dans les années 1950, lorsque l'intelligence artificielle (IA) a soulevé la question suivante : quand est-ce qu'un système conçu par l'homme est "intelligent" ? Depuis lors, des flots de littérature dans le domaine des études de communication saisissant les aspects les plus banals de l'IA en tant qu'outil pour diverses possibilités ont, pour ainsi dire, renforcé le point de vue antérieur défendu par les médias occidentaux sur la nécessité de tirer parti de la communication (TIC) pour accélérer le rythme du développement dans les sociétés, en particulier dans les pays en développement. Bien qu'il ne s'agisse pas ici de surfer sur la vague des avancées technologiques, l'hypothèse implicite jusqu'ici selon laquelle tous les pays du monde sont prêts pour ce décollage, comme le prétendent les partisans du paradigme du développement, n'a pas pris en compte les questions complexes de l'innovation et de la gouvernance. Le Nigéria est l'un de ces pays qui a besoin de redresser les échecs de son processus électoral, toujours enveloppé dans les langes de ses marchands politiques qui ne sont pas prêts à abandonner l'idéologie obscure du "le vainqueur prend tout". Cette étude se concentre sur la manière d'améliorer le processus électoral de la nation grâce à l'IA. Elle soutient également qu'étant donné la nature systémique automatisée de l'IA, ces anomalies seront considérablement réduites. L'inférence causale sera testée par une approche analytique, tandis que le discours sera encadré par la théorie de la diffusion de l'innovation. Sur la base des résultats, des recommandations seront formulées pour résoudre les problèmes susmentionnés