15 research outputs found

    Newer Antiepileptic Drugs in Status Epilepticus: Prescription Trends and Outcome in Comparison with Traditional Agents

    No full text
    Introduction Durant les 20 dernières années de nombreux nouveaux antiépileptiques ont été mis sur le marché. Les traitements antiépileptiques sont classiquement divisés en deux groupes ; traditionnel et nouveau, en fonction de leur date de mise sur le marché (avant ou après 1990). Les nouveaux antiépileptiques présentent une meilleure tolérance et moins d'interaction médicamenteuse que les antiépileptiques traditionnels pour une efficacité similaire. Ils sont par conséquent prescrits de plus en plus diffusément. Toutefois peu de données sont disponibles concernant leur utilisation dans l'état de mal ou leur impact sur son pronostique. Objectifs • Explorer les changements du pattern de prescription des antiépileptiques dans l'état de mal entre 2007 et 2016, période lors de laquelle plusieurs nouveaux antiépileptiques, y compris avec forme intraveineuse, ont été introduits en Suisse. • lnvestiguer l'impact sur le pronostique de l'utilisation de nouveaux antiépileptiques par comparaison aux traditionnels. Méthode Nous avons analysé les données d'un registre prospectif contenant les informations sur les états de mal chez les adultes traités au CHUV sur une période de 1Dans (2007-2016). La fréquence de prescription annuelle de chaque antiépileptique ainsi du total des antiépileptiques nouveaux et traditionnels (avec et sans inclusion des benzodiazépines) a été calculée. L'association entre l'utilisation d'antiépileptiques nouveaux ou traditionnels avec la mortalité, le retour à l'état de base à la sortie de l'hôpital et les états de mal réfractaires (résistants à deux antiépileptiques y compris benzodiazépines) a ensuite été évaluée. Résultats 884 épisodes d'état de mal, correspondant à 719 patients ont été étudiés. La prescription d'au moins un nouveau antiépileptique a augmentée de 0.38 par épisode d'état de mal en 2017 à 1.24 par épisode d'état de mal en 2016. Cette augmentation est principalement due à la prescription de levetiracétam et de lacosamide. En parallèle la prescription d'antiépileptiques traditionnels (excluant les benzodiazépines) a diminué à travers le temps passant de 0.74 en 2007 à 0.41 en 2016, corrélant avec la diminution de l'utilisation de phénytoine. L'utilisation des nouveaux antiépileptiques était indépendamment corrélée avec une probabilité moindre d'un retour à l'état de base à la sortie (OR 0.58, 95% Cl 0.40-0.84) et un plus haut risque d'état de mal réfractaire (OR 19.84, 95% Cl 12.76-30.84), sans toutefois d'impact sur la mortalité (OR 1.08, 95% Cl: 0.58-2.00). Conclusion Nous avons observé une augmentation de prescription des nouveaux antiépileptiques dans l'état de mal au cours de la dernière décade. Nos résultats suggèrent un risque possiblement majoré de nouvel handicap à la sortie et d'état de mal réfractaire associé à leur prescription. Dans l'attente d'autres études comparatives, ces résultats pourraient justifier une certaine précaution dans l'utilisation de routine des nouveaux antiépileptiques dans l'état de mal épileptique

    Anticonvulsive Drug Use in Status Therapy: Adults

    No full text

    Polyneuropathies : quand faire appel au neurologue ?

    No full text
    Les neuropathies périphériques sont fréquentes, avec des manifestations sensitives, motrices ou autonomes. Elles sont secondaires à de multiples causes internistiques ou à une atteinte primaire du système nerveux. L’orientation initiale est réalisée par le médecin de famille (clinique et biologie), puis par un avis neurologique si aucune cause potentielle n’est retrouvée. Cette orientation a le but de rechercher une cause traitable pour une prise en charge symptomatique (douleurs neuropathiques, rééducation dédiée) ou ciblée (immuno-modulation ou -suppression, traitement des déficits vitaminiques et de l’amylose)

    Maladies neuro-inflammatoires

    No full text
    Les nouvelles possibilités thérapeutiques ont changé l’évolution et la prise en charge des patients souffrant des maladies neuro-inflammatoires, permettant dans de nombreux cas de ralentir la progression de la maladie. Une collaboration étroite entre neurologue et médecin de famille est donc plus que jamais essentiel afin d’assurer un diagnostic précoce, une introduction rapide et sécuritaire du traitement immunomodulateur et un suivi régulier de leur toxicité potentielle

    Repetitive Electroencephalography as Biomarker for the Prediction of Survival in Patients with Post-Hypoxic Encephalopathy

    Get PDF
    Predicting survival in patients with post-hypoxic encephalopathy (HE) after cardiopulmonary resuscitation is a challenging aspect of modern neurocritical care. Here, continuous electroencephalography (cEEG) has been established as the gold standard for neurophysiological outcome prediction. Unfortunately, cEEG is not comprehensively available, especially in rural regions and developing countries. The objective of this monocentric study was to investigate the predictive properties of repetitive EEGs (rEEGs) with respect to 12-month survival based on data for 199 adult patients with HE, using log-rank and multivariate Cox regression analysis (MCRA). A total number of 59 patients (29.6%) received more than one EEG during the first 14 days of acute neurocritical care. These patients were analyzed for the presence of and changes in specific EEG patterns that have been shown to be associated with favorable or poor outcomes in HE. Based on MCRA, an initially normal amplitude with secondary low-voltage EEG remained as the only significant predictor for an unfavorable outcome, whereas all other relevant parameters identified by univariate analysis remained non-significant in the model. In conclusion, rEEG during early neurocritical care may help to assess the prognosis of HE patients if cEEG is not available

    MRI–EEG correlation for outcome prediction in postanoxic myoclonus : A multicenter study

    No full text
    To examine the prognostic ability of the combination of EEG and MRI in identifying patients with good outcome in postanoxic myoclonus (PAM) after cardiac arrest (CA). Adults with PAM who had an MRI within 20 days after CA were identified in 4 prospective CA registries. The primary outcome measure was coma recovery to command following by hospital discharge. Clinical examination included brainstem reflexes and motor activity. EEG was assessed for best background continuity, reactivity, presence of epileptiform activity, and burst suppression with identical bursts (BSIB). MRI was examined for presence of diffusion restriction or fluid-attenuated inversion recovery changes consistent with anoxic brain injury. A prediction model was developed using optimal combination of variables. Among 78 patients, 11 (14.1%) recovered at discharge and 6 (7.7%) had good outcome (Cerebral Performance Category < 3) at 3 months. Patients who followed commands were more likely to have pupillary and corneal reflexes, flexion or better motor response, EEG continuity and reactivity, no BSIB, and no anoxic injury on MRI. The combined EEG/MRI variable of continuous background and no anoxic changes on MRI was associated with coma recovery at hospital discharge with sensitivity 91% (95% confidence interval [CI], 0.59-1.00), specificity 99% (95% CI, 0.92-1.00), positive predictive value 91% (95% CI, 0.59-1.00), and negative predictive value 99% (95% CI, 0.92-1.00). EEG and MRI are complementary and identify both good and poor outcome in patients with PAM with high accuracy. An MRI should be considered in patients with myoclonus showing continuous or reactive EEGs
    corecore