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    Interdiction des promoteurs de croissance antibiotiques et commerce international

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    Contrat ; B03222 ; Defining and validation gut health criteria in young pigs, based on digestive physiology, microbiology and mucosal immunology investigations for testing alternative strategies to in-feed antibiotics [HEALTHYPIGUT]National audienceL'interdiction totale des antibiotiques promoteurs de croissance (APC) est prévue en 2006 dans l'Union européenne (UE), après une interdiction partielle en 1999. Ces additifs sont surtout utilisés dans les secteurs porcin et avicole, dont la productivité sera significativement affectée. Le modèle de simulation MISS distingue quatre grands pays et quinze marchandises produites et/ou utilisées par l'agriculture. Il est utilisé pour décrire les effets d'une interdiction européenne des APC sur les marchés européens, américains et internationaux pour la période de base 1998-2000. Ensuite le scénario de l'interdiction est combiné à celui qui représente les inflexions de la politique agricole commune selon l'Agenda 2000. Les résultats montrent qu'une interdiction totale diminue le surplus des consommateurs du fait de la hausse des prix généralisée qui en découle, réduit le volume des échanges agricoles comme si chaque pays concentrait ses forces productives sur le maintien de son niveau de consommation alimentaire, accroît les profits agricoles sauf ceux des exploitations porcines et avicoles européennes et réduit le coût budgétaire lié aux restitutions aux exportations. Dans le nouveau contexte, plus concurrentiel, où les barrières tarifaires et le soutien des prix sont réduits dans l'UE, l'effet propre de l'interdiction sur les productions avicoles et porcines est aggravé, ainsi que la hausse associée des prix mondiaux avec des effets similaires au scénario de base sur les autres productions et les autres pays. Les pertes de marché et de profits des exploitations européennes avicoles et porcines sont accrues et aucune économie budgétaire ne découle plus de l'interdiction des APC

    Perspectives d'évolution du secteur porcin européen : enjeux des négociations agricoles internationales et des réglementations en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal

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    Contrat ; A01998 ; Porcherie verteL'article vise à analyser les conséquences pour le secteur porcin communautaire de deux facteurs : la suppression des restitutions communautaires à l'exportation, telle qu'elle pourrait être imposée à l'Union européenne (UE) à l'issue du cycle actuel de négociations à l'Organisation mondiale du commerce ; l'accroissement du coût de production du porc qui pourrait résulter des contraintes réglementaires en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal. L'analyse est menée à l'aide du modèle MISS. Le scénario de référence esquisse des perspectives favorables pour le secteur porcin de l'UE, résultant du dynamisme de la demande mondiale et de l'application de la réforme de l'Agenda 2000. Le scénario de suppression des restitutions à l'exportation dessine des perspectives plus sombres. Les résultats illustrent le rôle essentiel de cet instrument au regard de la position de l'UE sur les marchés internationaux. Les scénarios d'augmentation du coût de production du porc dans l'UE renforcent l'idée de perspectives peu prometteuses pour le secteur porcin communautaire. Si la hausse du coût de production est limitée tandis que les restitutions à l'exportation sont maintenues, la croissance de la production serait ralentie mais la position de l'UE à l'exportation ne serait pas remise en cause. En revanche, si la hausse du coût de production était plus élevée et intervenait dans un contexte de suppression des restitutions à l'exportation, alors on assisterait à un repli de la production porcine communautaire et à une remise en cause de la position de l'UE à l'exportation

    Perspectives d'évolution du secteur porcin européen : enjeux des négociations agricoles internationales et des réglementations en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal

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    L'article vise à analyser les conséquences pour le secteur porcin communautaire de deux facteurs : la suppression des restitutions communautaires à l'exportation, telle qu'elle pourrait être imposée à l'Union européenne (UE) à l'issue du cycle actuel de négociations à l'Organisation mondiale du commerce ; l'accroissement du coût de production du porc qui pourrait résulter des contraintes réglementaires en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal. L'analyse est menée à l'aide du modèle MISS. Le scénario de référence esquisse des perspectives favorables pour le secteur porcin de l'UE, résultant du dynamisme de la demande mondiale et de l'application de la réforme de l'Agenda 2000. Le scénario de suppression des restitutions à l'exportation dessine des perspectives plus sombres. Les résultats illustrent le rôle essentiel de cet instrument au regard de la position de l'UE sur les marchés internationaux. Les scénarios d'augmentation du coût de production du porc dans l'UE renforcent l'idée de perspectives peu prometteuses pour le secteur porcin communautaire. Si la hausse du coût de production est limitée tandis que les restitutions à l'exportation sont maintenues, la croissance de la production serait ralentie mais la position de l'UE à l'exportation ne serait pas remise en cause. En revanche, si la hausse du coût de production était plus élevée et intervenait dans un contexte de suppression des restitutions à l'exportation, alors on assisterait à un repli de la production porcine communautaire et à une remise en cause de la position de l'UE à l'exportation

    Perspectives d'évolution du secteur porcin européen : enjeux des négociations agricoles internationales et des réglementations en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal

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    Contrat ; A01998 ; Porcherie verteL'article vise à analyser les conséquences pour le secteur porcin communautaire de deux facteurs : la suppression des restitutions communautaires à l'exportation, telle qu'elle pourrait être imposée à l'Union européenne (UE) à l'issue du cycle actuel de négociations à l'Organisation mondiale du commerce ; l'accroissement du coût de production du porc qui pourrait résulter des contraintes réglementaires en matière sanitaire, environnementale et de bien-être animal. L'analyse est menée à l'aide du modèle MISS. Le scénario de référence esquisse des perspectives favorables pour le secteur porcin de l'UE, résultant du dynamisme de la demande mondiale et de l'application de la réforme de l'Agenda 2000. Le scénario de suppression des restitutions à l'exportation dessine des perspectives plus sombres. Les résultats illustrent le rôle essentiel de cet instrument au regard de la position de l'UE sur les marchés internationaux. Les scénarios d'augmentation du coût de production du porc dans l'UE renforcent l'idée de perspectives peu prometteuses pour le secteur porcin communautaire. Si la hausse du coût de production est limitée tandis que les restitutions à l'exportation sont maintenues, la croissance de la production serait ralentie mais la position de l'UE à l'exportation ne serait pas remise en cause. En revanche, si la hausse du coût de production était plus élevée et intervenait dans un contexte de suppression des restitutions à l'exportation, alors on assisterait à un repli de la production porcine communautaire et à une remise en cause de la position de l'UE à l'exportation

    Les attributs de la viande de porc et la demande des consommateurs français

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    Le but de l'étude était de hiérarchiser et d'évaluer les principaux attributs de la viande de porc ; pour cela, une série de trois groupes de discussion en Bretagne, en Aquitaine et à Paris a été conduite dans un premier temps. L'analyse des principaux thèmes a mis en évidence quatre attributs : la sécurité sanitaire, le goût, l'environnement et le bien-être animal. Elle a de plus mis en évidence certaines liaisons entre attributs dans l'esprit des consommateurs. Selon eux, un porc heureux ne polluerait pas et produirait de la viande saine et savoureuse. Ces résultats ont ensuite permis de construire un questionnaire utilisé pour une enquête nationale conduite en 2001 auprès de 1 000 personnes. Le classement des attributs fait ressortir l'importance du risque sanitaire alors que 90% des enquêtés estiment que la qualité sanitaire du porc est actuellement satisfaisante. Cette attitude peut s'analyser comme un comportement de précautions vis-à-vis de risques potentiels. L'analyse des consentements à payer pour une amélioration globale de la viande et de la production de porc montre que 50% des enquêtés substitueraient complètement leur consommation de côtes de porc standard pour des côtes de porc de qualité améliorée si ces dernières engendraient un surcoût d'environ 1 euro/kg. Ils ne seraient plus que 25% si ce surcoût était de 3 euros. L'analyse économétrique de ces consentements à payer montre que les consommateurs valorisent essentiellement les attributs de la viande, et principalement son goût

    Bilan de l'azote en Bretagne par bassin de production : l'importance des élevages porcins

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    Contrat ; A01998 ; Porcherie verteLa prise en compte des problèmes de pollution azotée engendrés par l'agriculture intensive, et notamment la production animale, nécessite de trouver le niveau géographique où des mesures différenciées de politique agricole et environnementale peuvent être appliquées d'une façon pertinente. Compte tenu du caractère intensif de sa production, en particulier animale et porcine, mais aussi de la diversité des situations locales qu'on y trouve, la Bretagne est un territoire intéressant pour ce type d'analyse. Les auteurs y définissent quatorze bassins de production caractérisés par leur charge animale et leur potentiel agronomique. Pour chacun d'entre eux un bilan azoté détaillé est établi pour l'année 1997. On introduit pour chaque culture la notion de "surface réellement amendée en azote organique" ou SAMO. Elle est estimée à partir des pratiques des agriculteurs en matière de fertilisation organique selon l'origine des effluents : bovin, porcin et volaille. Le chargement animal varie notablement d'un bassin de production à l'autre, en particulier en fonction de la place des élevages porcins. Par suite, les pratiques de fertilisation diffèrent sensiblement et aboutissent à des situations contrastées en matière d'excédents : la moyenne est de 60 kg d'azote par hectare, avec un écart allant de 9 kg dans la région de légumières de Saint-Malo à 110 kg dans le bassin animal le plus intensif, celui de Saint-Renan. Sur cette base, il existerait des possibilités de résorption des excédents par la mise en place de marchés d'effluents
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