16 research outputs found
La limite et la construction de la trame de l'énoncé architectural : une analyse sémiotique de la Médina de Qairouan
peer reviewedThis research, which transposes semiotics to architecture, aims to understand the establishment of boundaries, deemed to constitute elementary units, around and within the space of the medina of Qairouan in Tunisia by its inhabitants
Les oeuvres d'art à la frontière américo-mexicaine. Des réponses architecturales pour défier la limite,
peer reviewedThe essay deals with the return of reclosing borders, rebordering, and the emergence of new
walls at present
La notion de linéaments chez Alberti: Tracés graphiques ou traits mentaux ?
Si les textes s’éclairent à lumière indirecte de leur contexte et de leur intertexte, le sens propre de leur message n’est saisissable que dans le réseau des paraphrases et des périphrases qu’ils énoncent eux-mêmes ; les textes s’auto-expliquent. Imen Helali interroge la signification du vocable linéaments dans le De re aedificatoria. Prolongeant les discussions terminologiques qu’a suscitées l’usage de ce mot par Alberti, elle propose une lecture systématique et croisée de deux passages du premier livre et du prologue. Produisant des échos loin dans le texte du traité, elle fait entendre la nature à la fois mentale et formelle des linéaments et réfute la thèse de Susan Lang selon laquelle il s’agirait de « plans de sol », d’une représentation graphique des édifices projetés sur un plan horizontal. Confrontant sa lecture à celles des nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question, Imen Helali déplace les lignes d’interprétation du texte d’Alberti et produit quelques avancées notables dans la théorie de l’architecture.
Imen Helali est architecte, diplômée par l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU) de l’Université de Carthage (Tunisie) et détentrice d’un Master de Recherche en Architecture. Depuis 2019, elle conduit une thèse de doctorat sur le thème des limites à l’ENAU et au Département de Langues et Littératures françaises et romanes de l’Université de Liège (Belgique)
Authorized inscriptions in Qairouan: an adapted Street art
La médina de Qairouan (Tunisie) dévoile des inscriptions qui traduisent qu’un tissu vernaculaire peut être différent, comparé à celui d’une ville massivement urbanisée. Sur ses surfaces, elle accueille les apports qui viennent s’y greffer. En amont, elle ne peut pas se détacher de son acte favorisant des traces par rapport à d’autres. Contrairement aux « inscriptions urbaines », ici les traces sont de l’ordre de l’«unique » équivalent à l’« œuvre d’art ». Les inscriptions évoquent le méta-discursif et l’esthétique. Elles en encadrent d’autres, plus spontanées dans la médina, en leur servant d’exemplum
La limite-interface : un passage entre les niveaux de la sémiotique des pratiques
This research questions the boundary, as an elementary object of architecture, by which users and inhabitants of the space developed their appropriations, meanings, and senses. Despite concerning the same topological element, boundaries are manipulated and articulated each time differently. According to the semiotic experience of users and to the immaence plane they highlight, boundaries change
The notion of lineaments in Alberti Graphic lines or mental ones?
peer reviewedl'article nterroge la signification du vocable linéaments dans le De re aedificatoria. Prolongeant les discussions terminologiques qu’a suscitées l’usage de ce mot par Alberti, elle propose une lecture systématique et croisée de deux passages du premier livre et du prologue. Produisant des échos loin dans le texte du traité, elle fait entendre la nature à la fois mentale et formelle des linéaments et réfute la thèse de Susan Lang selon laquelle il s’agirait de « plans de sol », d’une représentation graphique des édifices projetés sur un plan horizontal. Confrontant sa lecture à celles des nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question, Imen Helali déplace les lignes d’interprétation du texte d’Alberti et produit quelques avancées notables dans la théorie de l’architecture
The Limit: Architectural Framework Semiotic Studies of Daily Practices in the Medina of Qairouan in Tunisia
La limite est l’élémentaire par lequel on découpe, définit et compose l’espace. Elle crée des lieux et les répartisse selon des oppositions, des catégorisations et des hiérarchies. Bien qu’elle suive des tracés linéaires, permettant de distinguer, a priori, deux régions; de plus près, elle se brouille, se décompose, se négocie en donnant lieu à des déplacements et agencements
The limit in the architectural substrate
In the enunciation of the space, the limit is fundamental according to many measurements: topological, socio-anthropological, and architectural. Thus, space's user reconstructs and reformulates chunks' space by limits and frames.La limite, cadre de l'énoncé architectural. Études sémiotiques des pratiques quotidiennes dans la médina de Qairouan en Tunisi
Limits and Borders in the Medieval Arab-Muslim World
peer reviewedLa notion de frontière a évolué de la Médine à la formation du Dār al-Islām ; où elle a constitué, dès les premiers siècles de l’Islām, un objet d’étude à part entière, dans la littérature et les sources exégétiques, historiographiques, géographiques et juridiques. Depuis le VIIIe jusqu’au XIIe siècle, les voyageurs, hagiographes, géographes, ulémas et mystiques dans leurs pérégrinations, convoquent, comme objet de pratique ou de connaissance, les frontières et les ḥudūd du monde musulman