68 research outputs found

    Entreprises et activités industrielles en milieu non urbain. Bilan et perspectives

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    Face au recul massif de l'emploi agricole, l'industrie représente désormais une part importante de l'emploi en zone non urbaine. Au-delà, il convient désormais de distinguer un espace périurbain/rural sous influence d'un espace rural-autonome. Dans le premier, l'évolution très favorable de l'emploi s'explique notamment par un transfert d'activités depuis des zones urbaines pénalisées par l'existence de forces de congestion. Dans le second, le dynamisme attaché à un certain nombre de secteurs (IAA, Construction…) peut s'expliquer par la présence d'actifs spécifiques à ce type d'espace, au tout premier rang desquels figure une main d'oeuvre de "qualité".

    Démographie d'entreprises : des créations plus fréquentes en zone urbaine, plus durables en zone rurale

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    Si le nombre total d'entreprises françaises évolue peu, le tissu productif est marqué par un renouvellement continu : plus d'une entreprise sur dix disparaît tous les ans et une sur dix apparaît, sans qu'il y ait systématiquement correspondance de lieu et d'activité entre ces événements. Alors que les espaces urbains sont caractérisés par un renouvellement intense de leur tissu productif, le faible taux de renouvellement observé dans les espaces ruraux s'accompagne d'un taux de survie plus favorable des établissements nouvellement créés. Les espaces périurbains sont dans une situation intermédiaire du point de vue de l'intensité des mouvements enregistrés, mais bénéficient d'un effet spécifique positif en termes de soldes démographiques.

    Les carrières salariales des hommes et des femmes : quelle convergence sur longue période ?

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    Peut-on soutenir l’hypothèse d’une convergence des carrières salariales entre hommes et femmes sur le long terme en France et dans quel sens ? Telle est la question à laquelle répond cet article. Les carrières salariales des salariés français du secteur privé sont analysées à partir des données de l’Echantillon inter-régimes de cotisants 2001 (EIC 2001) de la DREES. Deux générations sont comparées, celles des individus nés en 1946 et en 1962 à l’aide d’une méthode qui articule analyse typologique et estimation de fonctions de gain. Dans le cas de la génération la plus ancienne, les hommes et les femmes présentent des profils de carrière salariale très différents. Puis, entre la première et la seconde génération, les trajectoires salariales des hommes et des femmes convergent vers un modèle différent du modèle masculin précédent. Les carrières sont fréquemment longues, mais entrecoupées de nombreuses interruptions, dont la fréquence augmente chez les femmes mais également chez les hommes. Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent, mais prennent des formes nouvelles, coexistant avec la montée d’une hétérogénéité interne à chacune des deux populations.The authors test the assumption of a convergence between the wage careers of men and women. To do this, they examine a large panel of French employees from the private sector, by using a new and rich dataset: the EIC (Échantillon Inter-régimes de Cotisants) 2001 panel. Two generations are observed, the first one composed of individuals born in 1946 and the second one of individuals born in 1962. In the former case, men wage careers appear to be very different of women ones. When considering the latter a convergence may be observed toward a new form, different of the men previous model. The careers may be long now but are frequently interrupted, such interruptions being more frequent both for men and women. There is still a wage gap between men and women but also a significant increasing of heterogeneity within each population

    Have Male and Female Careers Converged?

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    This paper asks whether male and female careers have converged over the long run in France, and if so in which sense. Data from the EIC (Échantillon Inter-régimes de Cotisants) 2001 panel are analysed to construct the careers of French private-sector employees. Two cohorts are considered, the first composed of individuals born in 1946 and the second of those born in 1962. Male and female careers are found to be very different in the first cohort. However, in the second cohort the careers of both sexes are both more similar to each other and different from those observed for men in the older cohort. Careers are now frequently long, but also more often interrupted for both sexes. There continues to be a wage gap between men and women, but also a significant rise in the heterogeneity of careers within each sex.Peut-on soutenir l’hypothèse d’une convergence des carrières salariales entre hommes et femmes sur le long terme en France et dans quel sens ? Telle est la question à laquelle répond cet article. Les carrières salariales des salariés français du secteur privé sont analysées à partir des données de l’Echantillon inter-régimes de cotisants 2001 (EIC 2001) de la DREES. Deux générations sont comparées, celles des individus nés en 1946 et en 1962 à l’aide d’une méthode qui articule analyse typologique et estimation de fonctions de gain. Dans le cas de la génération la plus ancienne, les hommes et les femmes présentent des profils de carrière salariale très différents. Puis, entre la première et la seconde génération, les trajectoires salariales des hommes et des femmes convergent vers un modèle différent du modèle masculin précédent. Les carrières sont fréquemment longues, mais entrecoupées de nombreuses interruptions, dont la fréquence augmente chez les femmes mais également chez les hommes. Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent, mais prennent des formes nouvelles, coexistant avec la montée d’une hétérogénéité interne à chacune des deux populations

    Les carrières salariales françaises du privé des années 1960 aux années 2000 : le développement des discontinuités et la persistance des inégalités

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    Ce travail analyse les carrières salariales françaises du secteur privé sur une longue période afin de rendre compte des transformations à la fois de profil et de contenu de ces carrières dans une perspective de calcul du montant individuel des retraites. Les données utilisées sont celles de l'échantillon inter-régimes de cotisants 2003 (EIC2003) de la DREES. Le travail est mené en comparant deux générations séparées de seize ans, celle née en 1946 et celle née en 1962. Dans un premier temps, une codification de chaque situation annuelle des l'individus est définie. Cette codification sert de base à une classification hiérarchique qui met en évidence 10 classes de carrière individuelle concernant aussi bien les individus nés en 1946 que ceux nés en 1962. Puis des fonctions de gains sont estimées, d'abord sur l'ensemble de la population de chacune des deux générations puis sur chacune des 10 classes mises en évidence à l'intérieur de chaque génération. Pour la génération du baby boom, le modèle (masculin) de la carrière longue et continue du salarié du secteur privé s'oppose à celui d'une carrière (féminine) brève où le retrait du marché du travail s'effectue précocement. En revanche, pour la génération née en 1962, entrée sur le marché du travail à partir du début des années 1980, la part des carrières longues et continues progresse ainsi que la part des carrières longues mais entrecoupées de nombreuses interruptions au fil des années. Les femmes sont de moins en moins souvent inactives et leurs carrières sont de plus en plus longues, cependant leur lien à l'emploi se distend plus que celui des hommes comme le montre leur poids dans la classe des carrières longues entrecoupées d'interruptions au cours de chaque année. Les inégalités entre hommes et femmes persistent, voire même se renforcent bien que la part des femmes progresse dans les classes à haut et très haut salaires.Carrière professionnelle ; Salaire ; Génération ; Inégalités hommes/femmes ; Marché du travail ; Secteur privé

    L'Industrie Laitière Française: Modèles d'Entreprises et Formes de Concurrence/Coordination Inter-Firmes

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    This paper puts forward an analysis of the French dairy industry. We use statistic processing of individual firms data with regards to their economic features and jobs structure. Nine models of firms are brought forward corresponding to different forms of organization conducting to the setting into practice of various strategies, as much in the point view of used technologies and fabricated products as in those of market relations. The firms which make up the nine models and the competition/coordination relationships which tied them, allows to build up a whole representation of the dairy industry. To end, we test the relative efficiency of the different models for several economic performance criteria. The tests are concluding to a coherence of each of these models at the heart of a global grading

    La relation entre la qualité du facteur travail et son efficacité productive

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    National audienceCet article étudie la liaison entre la qualité du facteur travail et son efficacité productive, en partant d'un modèle au sein duquel une même fonction de production avec facteur travail hétérogène est estimée pour l'ensemble des secteurs industriels français. On propose ensuite de désagréger le système productif en sous-ensembles homogènes, selon le niveau d'intensité capitalistique, puis la taille moyenne des unités, et d'estimer une liaison spécifique à chacun d'entre eux. La notion de distribution fonctionnelle des emplois est alors introduite afin d'enrichir la définition de la qualité du facteur travail. Des estimations sur données individuelles d'entreprise sont réalisées, d'abord dans un cadre inter-sectoriel puis à l'intérieur du secteur laitier. L'ensemble conclut à l'existence de formes différenciées de la liaison étudiée, au sein desquelles peut varier la contribution relative des différentes catégories d'emploi à l'efficacité productive d'ensemble

    Rapport de congrès 45e North American Congress. Régional Science Association International

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    Huiban Jean-Pierre. Rapport de congrès 45e North American Congress. Régional Science Association International. In: Économie rurale. N°250, 1999. pp. 51-52

    L'emploi salarié dans les industries agro-alimentaires

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    [fre] L'analyse des marchés sectoriels du travail, appliquée au cas des industries agro-alimentaires, permet de montrer la singularité de cet ensemble, par rapport au reste de l'industrie, mais révèle également la très forte hétérogénéité des secteurs qui le composent. [eng] The analysis of sectorial labor markets, applied to the food industry case, shows the singularity of it, compared with the rest of industry, but also reveals the very deep heterogeneity among the sectors which compose this ensemble.

    L'emploi salarié dans les industries agro-alimentaires. Marchés sectoriels du travail et gestion de la main-d'œuvre

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    Wage-earners employment in food industries. Sector labor markets and manpower management. This paper proposes a statistical analysis of food industries labor markets in France. It reveals the existence of a manpower management model, typical of food industry, characterized by uns killed jobs, occupied by young, rural and untrained people, with high turnover degree. This aggregate tendancy does not concern all food industries, but rather divides them in different groups with opposed situations. Wage-earners employment in food industries has known a better evolution than in the whole industry during the last period (1977-1985). But the aggregate result still covers some very deep disparities among different food industries sectors ; moreover, a turning point appears, with employment decline.Cet article propose une analyse statistique des marchés du travail sectoriels agroalimentaires en France. Un modèle de gestion sectorielle de la main-d'œuvre propre aux IAA est mis en évidence, qui est marqué par la sous-qualification des emplois, le recours privilégié à une main-d'œuvre jeune, rurale et peu formée, et la forte intensité des mouvements de la main-d'œuvre. Mais cette tendance n'est qu'une moyenne, qui sépare les IAA en plusieurs sous-ensembles de comportements opposés. L'évolution des effectifs salariés dans les IAA est meilleure sur la période récente (1977-1985), que celle constatée dans l'ensemble de l'industrie. La tendance recouvre néanmoins de très fortes disparités entre les évolutions sectorielles internes aux IAA ; de plus, un retournement semble actuellement à l'œuvre, caractérisé par un déclin des effectifs.Huiban Jean-Pierre. L'emploi salarié dans les industries agro-alimentaires. Marchés sectoriels du travail et gestion de la main-d'œuvre. In: Cahiers d'Economie et sociologie rurales, N°13, 4e trimestre 1989. pp. 67-97
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