80 research outputs found

    Quand le terrain est un monastère bouddhique tibétain

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    La fréquentation régulière de nombreux monastères tibétains, en Inde (Ladakh, Himachal Pradesh, Karnataka) et au Népal, permet de procéder à une évaluation de l’évolution d’une pratique de terrain qui s’étend sur plus de deux décennies. Après une période de collecte « extensive » de matériaux écrits (notations musicales, textes de rituels) et sonores (des dizaines d’heures d’enregistrements) permettant une approche comparative du domaine, s’est fait sentir le besoin d’une connaissance plus approfondie d’une tradition particulière. C’est ainsi que, petit à petit, s’est précisé un attachement à un monastère de la tradition rnying-ma-pa, celui de Zhe-chen à Bodnath (Népal), où l’auteur séjourne dorénavant plusieurs semaines par an au moment de la célébration des grands rituels de fin d’année. A la simple collecte de matériaux au cours de séjours d’une durée limitée, s’est substituée une écoute attentive et une véritable immersion dans des rituels complexes dont il devient possible de saisir les articulations et les particularités musicales ; la familiarité accrue avec les moines, le maître de chant, les autorités du monastère, permettent des échanges fructueux dont il est donné quelques exemples.Frequent visits to numerous Tibetan monasteries, both in India (Ladakh, Himachal Pradesh, Karnataka) and in Nepal, allow one to carry out a study of fieldwork practices covering two decades. After a period of ‘across the board’ collection involving written material (musical scores and ritual writings) and sound (ten or so hours of recording) ; enabling a comparative study of the domain, the need was felt for a more in depth study of a particular aspect. Thus in this way, a closer involvement with a monastery of the rnying-ma-pa tradition, Zhe-chen in Bodnath, Nepal came about. Here, the author stayed several weeks a year when the end of the year ritual celebrations took place. Straightforward collection of material during short stays was replaced by attentive listening and a genuine involvement in complex rituals of which it became possible to grasp the structure and distinctive musical features ; increased informality with the monks, the song master and the monastic authorities allowed for fruitful exchanges, some examples of which are cited here

    Mongolie. Chamanes et Lamas

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    Alors que, grâce aux disques et aux tournées d’artistes mongols, l’amateur occidental est déjà familiarisé avec divers aspects de la musique mongole comme le « chant long » (urtyn duu) ou la voix diphonique, il ignore généralement tout des musiques religieuses pratiquées en Mongolie. Il n’y a pas lieu de s’en étonner puisque les pratiques chamaniques, déjà combattues depuis des siècles par les tenants du bouddhisme, puis de l’orthodoxie, ont été interdites sous le régime communiste qui s’atta..

    Daniel Scheidegger. Tibetan ritual music. A general survey with special reference to the Mindroling tradition

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    Depuis les années soixante, les connaissances relatives à la musique rituelle du bouddhisme tibétain ont rapidement progressé en Occident, grâce à la publication de nombreux disques microsillons, mais aussi au développement de communautés bouddhiques en dehors du Tibet, une des plus anciennes étant, sans aucun doute, le Tibet-Institut de Rikon-ZH qui a inclu cet ouvrage dans sa collection Opuscula Tibetana. Malheureusement, les ouvrages d’ensemble concernant la musique tibétaine sont restés r..

    Une anthologie de musique tibétaine publiée à Taiwan

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    C’est assurément la première fois qu’il nous est donné d’avoir accès à des documents relatifs à la musique tibétaine telle qu’elle est pratiquée en Région Autonome du Tibet (Xizang Autonomous Region), sous contrôle chinois à la suite des événements que l’on sait, et l’on ne peut que se féliciter de disposer désormais d’une telle somme d’informations. De façon significative, une telle réalisation n’a été possible que grâce à la collaboration de chercheurs taiwanais – qui ont fourni le matériel..

    Dewatshang : une collection de disques tibétaine

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    En 1990, DEWATSHANG, autrement dit « La Boutique tibétaine du Marais » (15-17 rue de Turenne, 75004 Paris), soucieuse de faire mieux connaître la musique du Tibet, a pris l’initiative de publier simultanément cinq cassettes audio, dont quatre ont été doublées par des disques compacts. Il y a lieu de souligner que c’est la première fois, à ma connaissance, que quelques jeunes tibétains, grandis en exil, se lancent dans une telle entreprise. Les enregistrements en question ont tous été réalisés..

    Carol TINGEY : Auspicious Music in a Changing Society. The Damâi Musicians of Nepal

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    Quatre années se sont écoulées depuis le moment où Carol Tingey soutenait à l’Université de Londres un Ph. D. en philosophie, préparé sous la direction de Richard Widdess et intitulé Nepalese Pañcai bâjâ Music : an Auspicious Ensemble in a Changing Society. Le livre qui paraît aujourd’hui, sous un titre voisin mais plus explicite, est en fait la reprise de cette thèse qui valut à l’auteur les plus grands éloges. Il constitue l’aboutissement d’un long travail de terrain effectué au Népal entre..

    Du son au chant vocalisé

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    La recherche menée à propos de la place du chant « vocalisé » dbyangs dans les rituels du bouddhisme tibétain a nécessité de préciser certains aspects de la terminologie tibétaine relative à l’utilisation de la voix.Pour ce faire, il a paru utile d’interroger des textes d’origines diverses (encyclopédies, textes de rituels, manuels de chants) dans lesquels des Tibétains, spécialistes du rituel, ont exprimé les connaissances de leur époque. Les points de vue exprimés par ces différentes sources sont confrontés à ceux des maîtres de chant dbu-mdzad qui assurent la transmission orale de la tradition propre à leur monastère.Devant la relative imprécision de la terminologie en usage, l’auteur constate que ce n’est pas tant la substance musicale – telle que l’expriment les notions de hauteur et de durée – qui intéresse les experts tibétains, mais plutôt la qualité de la voix, le timbre à rechercher en fonction des actions rituelles à accomplir, en un mot, la beauté du son qui doit être digne de « l’offrande » (mchod-pa) sonore présentée aux bouddhas ou aux différentes catégories de divinités.Research undertaken regarding the place of « vocalised » chant or dbyangs in Buddhist rituals has required a precise assessment of some aspects of Tibetan terminology relating to the use of voice. In order to undertake this, it was deemed useful to consult diverse original texts (encyclopaedias, documents referring to rituals, chant manuals) in which Tibetans, experts on ritual laid out the knowledge of their time. Opinions encountered in these different sources are compared to those held by the dbu-mdzad who are responsible for the oral transmission of the traditions of their own monasteries. Faced with the relative imprecision of the terminology used, the author notes that it is generally not musical substance – as expressed through notions of pitch and length – that interests the Tibetan experts, but rather; voice quality and timbre in relation to the kind of ritual to be undertaken. Put simply, the beauty of the sound which must be worthy of the sound offerings (mchod-pa) presented before Buddha or other divinities of different categories

    Traditions musicales

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    RésuméÀ partir de l’observation minutieuse d’un rituel bouddhique complétée par de nombreux enregistrements et éclairée par la consultation des sources tibétaines écrites (textes, manuels de notations musicales, mode d’emploi), l’article montre comment l’étude des manifestations sonores – vocales et instrumentales – qui accompagnent ce rituel permet de pénétrer plus avant dans la tradition du bouddhisme tibétain.AbstractA meticulous observation of a Buddhist ceremony has been completed by a study of several recordings and written Tibetan sources (texts, musical notation manuals and instructions). The study of the vocal and instrumental sounds accompanying the ceremony helps us penetrate deeper into the traditions of Tibetan Buddhism

    Regard sur les formes dans la musique rituelle du bouddhisme tibétain

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    On trouvera ici une tentative pour élucider les formes qu’empruntent les diverses expressions musicales qui animent les liturgies du bouddhisme tibétain, selon la tradition du monastère nyingmapa de Shechen. Cette contribution, volontairement limitée à la tradition d’un unique monastère, s’appuie aussi bien sur la consultation des manuels de notations élaborés au monastère-mère (sans doute au cours du XIXe siècle) et publiés récemment en Inde que sur les nombreux enregistrements réalisés par l’auteur depuis 1989. Pour permettre une discussion des résultats obtenus, la plupart des exemples analysés figurent dans l’enregistrement du CD commercial Sounds of Tibet, publié sous l’égide du monastère.Il s’agit d’un premier pas qui devrait permettre d’envisager dans le futur une comparaison avec les traditions d’autres monastères de la tradition nyingmapa, voire celles d’autres écoles religieuses du bouddhisme tibétain ou des bonpos pour aboutir éventuellement à une généralisation des principes mis en évidence qui reposent tous, me semble-t-il, sur la juxtaposition de petits éléments diversement agencés, autrement dit qui illustrent une forme de centonisation

    Du son au chant vocalisé

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    La recherche menée à propos de la place du chant « vocalisé » dbyangs dans les rituels du bouddhisme tibétain a nécessité de préciser certains aspects de la terminologie tibétaine relative à l’utilisation de la voix.Pour ce faire, il a paru utile d’interroger des textes d’origines diverses (encyclopédies, textes de rituels, manuels de chants) dans lesquels des Tibétains, spécialistes du rituel, ont exprimé les connaissances de leur époque. Les points de vue exprimés par ces différentes sources sont confrontés à ceux des maîtres de chant dbu-mdzad qui assurent la transmission orale de la tradition propre à leur monastère.Devant la relative imprécision de la terminologie en usage, l’auteur constate que ce n’est pas tant la substance musicale – telle que l’expriment les notions de hauteur et de durée – qui intéresse les experts tibétains, mais plutôt la qualité de la voix, le timbre à rechercher en fonction des actions rituelles à accomplir, en un mot, la beauté du son qui doit être digne de « l’offrande » (mchod-pa) sonore présentée aux bouddhas ou aux différentes catégories de divinités.Research undertaken regarding the place of « vocalised » chant or dbyangs in Buddhist rituals has required a precise assessment of some aspects of Tibetan terminology relating to the use of voice. In order to undertake this, it was deemed useful to consult diverse original texts (encyclopaedias, documents referring to rituals, chant manuals) in which Tibetans, experts on ritual laid out the knowledge of their time. Opinions encountered in these different sources are compared to those held by the dbu-mdzad who are responsible for the oral transmission of the traditions of their own monasteries. Faced with the relative imprecision of the terminology used, the author notes that it is generally not musical substance – as expressed through notions of pitch and length – that interests the Tibetan experts, but rather; voice quality and timbre in relation to the kind of ritual to be undertaken. Put simply, the beauty of the sound which must be worthy of the sound offerings (mchod-pa) presented before Buddha or other divinities of different categories
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