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    Poses - Le Vivier - Le Clos-Saint-Quentin (Eure). L'occupation de la plaine inondable au Néolithique et au début de l'Age du Bronze

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    From 1989 to 1991, a rescue-dig took place at Poses, «Le Vivier- Le Clos-Saint-Quentin». The area studied is situated on the flood-plain, which explains in this place important alluvial deposits, and consequently exceptionnal conservation of neolithic and chalcolithic seulement levels. On four hectares, the excavation has induced the study of seven settlements and also secondary areas (particularly combustion structures of polynesian type and accumulation of blocks of sandstone). The two oldest settlements belong to the «post-rubané» cultures (Villeneuve-Saint-Germain, Cerny) and the five others to the chalcolithic cultures. The most important resuit concerns, on one hand, the first neolithisation of the country and, on the other hand, the development of a chrono-cultural framework for the Late Neolithic - Early Bronze Age transition. The excavations have shown the existence of original late neolithic features (assemblages 3 and 4), have confirmed the large impact of Bell Beakers espansion in a late time in the Lower Valley of the Seine River and their evolution (assemblages 5 and 6), and finally have allowed to discover an unknown chalcolithic feature (assemblage 7). This operation enables us also to approach the theme of the development of marginal lands in areas liable to flooding.De 1989 à 1991, s'est déroulé un sauvetage programmé sur la commune de Poses, aux lieux-dits «Le Vivier- Le Clos-St-Quentin» sur une surface de quatre hectares. La zone étudiée se trouve dans la plaine inondable, ce qui explique à cet endroit d'importants dépôts de limons de débordement et, par conséquence, l'exceptionnelle conservation de niveaux d'occupation néolithiques et chalcolithi- ques en place. Sur quatre hectares, un total de sept stations d'habitat ont pu être étudiées ainsi que plusieurs zones d'occupation secondaires (en particulier, des fours de type polynésien et des amas de blocs de grès taillés ou brûlés). Les deux stations les plus anciennes appartiennent aux cultures post-rubanées (V.S.G. tardifet Cerny) et les cinq autres au Chalcolithique. Les résultats principaux de cette opération concernent donc, d'une part, les modalités de la première neolithisation de la région et d'autre part, la mise en place d'un cadre chrono-culturel pour la transition Néolithique final - Bronze ancien : la fouille a ainsi mis en valeur l'existence de faciès Néolithique final très originaux (ensembles 3 et 4), a confirmé l'impact important de l'expansion des populations à gobelets campaniformes dans une phase tardive en Basse-Vallée de Seine et leur évolution sur place (ensembles 5 et 6) et enfin, a fait découvrir un faciès chalcolithique inconnu jusqu'à présent (ensemble 7). Enfin, cette opération permet d'aborder le thème de la mise en valeur de zones marginales au terroir villageois que sont les plaines inondables.Billard Cyrille, Aubry Bruno, Blancquaert Gertrud, Bourhis Jean-Roger, Habasque Gilles, Marinval Philippe, Pinel Carole, Ropars Anne, Lebret Patrick, Lefèbvre Dominique, Marguerie Dominique, Paulet-Locard Marie-Armelle. Poses - Le Vivier - Le Clos-Saint-Quentin (Eure). L'occupation de la plaine inondable au Néolithique et au début de l'Age du Bronze. In: Revue archéologique de l'ouest, tome 11, 1994. pp. 53-113

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