33 research outputs found

    The major element of 1-year prognosis in acute coronary syndromes is severity of initial clinical presentation: Results from the French MONICA registries

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    SummaryBackgroundWhile the death rate from acute coronary syndromes (ACS) has been in decline for more than 50years, out-of-hospital mortality remains high despite improvements in care.AimTo evaluate the importance of out-of-hospital mortality and identify the main predictors of in-hospital and 1-year mortality in France.MethodsAnalyses were based on data from the French MONICA population-based registry, which included all cases of ACS occurring in people aged 35–74years during 2006 in three geographic areas in France. We first evaluated out-of-hospital mortality; then, using data from patients with incident ACS who reached hospital alive, Cox models were performed to determine the main predictors of 1-year mortality. The number of attributable deaths was assessed for variables of interest.ResultsAfter 1-year follow-up, case-fatality was 29.3% for incident events (n=2547); the proportion of out-of-hospital deaths was 70.3%, and 91.5% of deaths occurred in the 28days following the ACS. On multivariable analysis, the number of attributable deaths associated with three scenarios (out-of-hospital life-and-death emergency, hospitalization before ACS occurrence, and lack of coronary angiography) was 130 (accounting for 59% of deaths occurring after reaching the hospital) during 1-year follow-up. These scenarios corresponded to patients with an initial severe clinical presentation in whom rates of use of specific treatments and invasive procedures were very low.ConclusionA large proportion of fatalities after an ACS occurs in the out-of-hospital phase. Moreover, the major component of 1-year mortality is associated with a poor prognosis at initial presentation. This finding highlights the importance of cardiovascular prevention, population education and better out-of-hospital emergency management in improving prognosis after an ACS

    Improving disseminated histoplasmosis diagnosis in HIV/AIDS patients in Suriname: The role of a urine lateral flow assay

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    Histoplasmosis is a frequent cause of infections in people living with HIV/AIDS (PLWHA). This study introduces the application of a Histoplasma capsulatum urine antigen lateral flow assay (LFA) for diagnosing disseminated histoplasmosis in PLWHA in Suriname. The LFA's diagnostic accuracy was compared with the current diagnostic approach, aiming to assess whether this test resulted in improved early detection and management. Additionally, the prevalence of histoplasmosis among advanced stage HIV patients without clinical suspicion of infection was evaluated using the same LFA. In total, 98 patients were included in the study, of which 58 were classified as "possible disseminated histoplasmosis (DH)" based on clinical criteria and 40 as "controls". Of these possible DH cases, only 19 (32.7%) had a positive LFA. During the study, decisions for treatment were made without the treating physician being aware of the LFA result. Only 55% of the patients who started treatment for histoplasmosis based on clinical criteria had a positive LFA, and 21% of untreated patients had a positive LFA. This study shows that combining clinical signs with LFA results enhances diagnostic accuracy and is cost effective, resulting in better treatment decisions

    Inégalités de santé mentale: à propos des détenus du projet Equal-Reset Luxembourg sur l'employabilité

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    Notre étude a tenté d’analyser l’effet de déterminants sociaux sur les inégalités de santé mentale. Les détenus rencontrés montrent globalement des signes de moins bons états psychiques. L’hypothèse d’un processus indirect d'amplification peut se concevoir. Le niveau d’instruction des détenus les moins instruits, c’est-à-dire n'ayant pas atteint la fin du cycle secondaire, est corrélé à un moins bon état de santé mentale. L’existence d’un lien entre « niveau d’études » et « état mental » soulève la question du processus cumulatif des déterminants sociaux dans la construction des inégalités de santé. Ces résultats permettent de mieux comprendre comment concevoir, pour y remédier, des dispositifs d’accompagnement intervenant tant sur la santé, l’acquisition des compétences sociales que sur l’éducation, la formation et l’employabilité. Réduire les inégalités passe donc, inévitablement, par l’amélioration de l’accès aux soins, mais aussi, entre autres, par l’amélioration de l’accès à l’éducation

    Grundschullehrer et professeurs des Ă©coles au travail (construction des relations professionnelles)

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    Comment les professeurs des écoles et les grundschulleher construisent-ils leurs relations professionnelles à partir de dispositifs des plus ténus au plus organisés qui les lient et les socialisent en articulation avec leur espace et leur temps de travail, les politiques scolaires et les contingences culturelles ? La méthodologie retenue correspond à une approche empirique de nature essentiellement qualitative effectuée dans une école élémentaire et deux grundschulen où nous avons observés les sociabilités, les routines et les divers dispositifs organisationnels activés par les enseignants tout au long d'une année scolaire. Différents dimensions sont envisagées : le cadre spatial (objets de lien, objets d'action, marqueurs et artefacts). dans lequel les routines et les sociabilités décrites prennet un sens, le profil personnel et professionnel des acteurs et divers dispositifs organisationnels ( réunions, projets, fêtes,...) qui rythmesnt les rencontres entre enseignants et offernt des dérivatifs tout au long d'une année scolaire. Finalement les identités professionnelles des professeurs des écoles et des Grundschullehrer s'avèrent sui generis : alors que les professeurs des écoles sont en relation fonctionnelle et doivent collaborer autour d'objectifs communs bureaucratiquement organisés, les Grundschullehrer sont en relation communicationnelle et coopèrent autour d'actions comme des professionnels au sein d'une organisationThe constraints of space and time of work, of schooling policies, of cultural contingencies being taken here as a general context, we try to find some answers among the various devices ( from the thinner to the most organised) which make links between them and which operate their socialization. The methodology is a qualitiative empirical approach of an elementary school in France and two in Germany ( "Grundschullen"), where the sociabilities, routines and various organisational devices activated by the teachers during a school year were observed. Various dimensions are considered : the spatial frame (objects making links, objets for action, social markers, artefacts) inside which the described routines and sociabilities are given their meaning, the personal and professional profile of the actors and various organisational equipements (meetings, projects coordinations, celebrates, etc..)which give rythm to the contacts between teachers and offer derivatives during the school year. Finally, the professional identities of the 'professeurs des écoles" and of the "Grundschullehrer" appear to be sui generis : where as the " professeurs des écoles" perform functional relationship and have to collaborate to fulfill bureaucratically organised common ends, the "Grundschullehrer" perform a comminicational relationship and cooperate for tasks according to the model of occupational organisationsMETZ-SCD (574632105) / SudocSudocFranceF

    L’éducation pour la santé : une activité intégrée aux programmes du projet Equal-Reset.

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    Les déterminants majeurs de la non-réinsertion et de la récidive sont la mauvaise santé mentale, une faible estime de soi, mais surtout le manque d’attitudes positives envers le travail telles que la motivation à avoir un emploi, la responsabilité à l’égard des résultats professionnels. Dans le cadre du projet Equal-reset (Réinsertion Économique et Sociale par l’Éducation et le Travail des détenus), nous avons tenté de montrer qu’il existait un lien entre santé mentale et valeur accordée au travail. Méthodes Parmi les 62 détenus présents au Centre Pénitentiaire de Givenich au moment de l’enquête, 52 ont été volontaires. Variables mesurées à l’aide d’un questionnaire : (1) la santé mentale à l’aide du General Health Questionnaire (GHQ-12 items) (Goldberg 1972), (2) la valeur attribuée au travail avec l’échelle de centralité du rôle professionnel (Meyers & Houssemand 2007) ; plus le score est élevé plus l’investissement accordé au travail dans la vie est important. Résultats Les détenus représentent une population jeune avec une surreprésentation des 25-34 ans. Une majorité d’entre eux a déjà eu une expérience professionnelle de plus de 24 mois, mais a un niveau d’éducation scolaire inférieur. Plus les détenus attribuent de l’importance au travail, moins ils ont de détresse psychique. Par rapport à un niveau d’instruction scolaire supérieur, un niveau inférieur favorise la dépression. Discussion Plus les détenus accordent de l’importance au travail, moins ils paraissent en souffrance psychologique ; les moins instruits étant les plus concernés. Développer des habitudes positives envers le travail dans le sens d'une motivation accrue pour la tâche est un moyen pour favoriser leur réadaptation et leur insertion dans la société, mais cela représente aussi des activités structurantes qui permettent aux détenus pendant le temps de la détention de garder ou de se reconstruire un équilibre mental. L’innovation du projet EQUAL-RESET a été de concevoir un dispositif comportant : • un accompagnement personnalisé assuré par un case manager du Service Psycho-Socio-Educatif selon la méthodologie de l’Empowerment Case Management ; • trois programmes d’accompagnement : Emploi & Employabilité, Enseignement & Formation, Développement Personnel (activités d’éducation pour la santé). Un parcours individualisé et un soutien psychologique sont recommandés pour aider les détenus à mieux exploiter leur potentiel dans les programmes d’accompagnement proposés

    Repenser la santé mentale: à propos du projet EQUAL-RESET sur l'employabilité des détenus

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    Faire de la prison un temps utile (formation, éducation, santé) pour favoriser la réinsertion et limiter la récidive résume les règles pénitentiaires européennes et les recommandations du Conseil de l’Europe. Aujourd'hui, la prison a pour mission l’exécution des peines, mais aussi celle de préparer les individus à chercher, trouver et conserver un emploi. Formation, éducation, travail en ateliers, régime de la semi-liberté sont des activités proposées aux détenus du Centre Pénitentiaire de Givenich (CPG). Pour participer au programme EQUAL-RESET*, la santé mentale constitue un atout pour les détenus qui souhaitent s'investir dans les activités, elle représente un déterminant de poids dans l'acquisition des compétences relatives à l'employabilité. Des entretiens avec le personnel du CPG nous ont cependant conduits à nous interroger sur l'influence que pouvait avoir le niveau d'instruction sur la santé mentale des détenus et sur l'utilisation du dispositif existant. Méthodologie. Sur 77 détenus, 52 ont accepté de participer à l'enquête. Ils ont été interrogés au moyen d'un questionnaire auto-administré et de deux questions ouvertes posées en face à face par un enquêteur. La santé mentale a été appréciée à l’aide 2 échelles validées: les dimensions psychologique et relations sociales du World Health Organization Quality Of Life (WHOQOL) et le CES-Dépression global. Parallèlement, le rôle du travail dans la vie, la capacité à se prendre en mains (Making Decision Empowerment), le nombre de personnes sur qui ils peuvent compter, la fréquence des idées de suicide, la consommation de tabac et de psychotropes ont également été mesurés. Résultats. Sur l’ensemble des détenus, 75% fument (20 cigarettes en moyenne par jour) et 33% prennent des psychotropes. Environ 56% ont un niveau d'instruction inférieur ou égal à 9 années d’étude. Parmi eux, 52% ont moins de 30 ans et 67% sont peu satisfaits de leurs relations sociales (contre 23%). Un niveau d'études moyen ou supérieur est associé à une meilleure santé mentale ainsi qu'à un score plus élevé attribué au rôle du travail dans la vie. Ces scores et celui de l'empowerment sont d'autant plus faibles que la consommation de médicaments anti-dépresseurs et les idées de suicide sont plus fréquentes. Des scores faibles de qualité de vie et d'empowerment sont associés à une consommation de tranquillisants. Les problèmes de santé évoqués par les détenus sont essentiellement la dépression et la toxicomanie. Ils ont conscience que ces problèmes sont un frein à leur réinsertion et demandent qu’ils soient pris en charge pendant leur incarcération et non après. Discussion. Un effet cumulatif et d'amplification existe. La non prise en compte des problèmes de santé mentale chez les détenus n'ayant pas atteint la fin du cycle secondaire, pénalise ces derniers pendant leur séjour en prison, mais aussi à leur sortie : lors de la détention, le détenu ne peut pas suivre de manière satisfaisante le programme de réinsertion qui lui est offert, et à sa sortie, au lieu d'être employable, il doit d'abord envisager de se soigner, ce qu'il fait avec réticence car il est débordé par les difficultés du retour à la vie normale. L'équité d'accès à la formation et à l’éducation, nécessite de repenser la santé mentale comme partie intégrante d’un dispositif d’accompagnement global des détenus

    version française et version anglaise

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