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Notes sur lâĂ©cologie et la structure des populations des Laticaudinae (serpents, Hydrophidae) en nouvelle CalĂ©donie
Les observations sont trop peu nombreuses pour constituer plus quâune Ă©tude prĂ©liminaire, mais plusieurs points de lâĂ©cologie trĂšs particuliĂšre de Laticauda colu- brvna ont pu ĂȘtre mis en Ă©vidence. LâĂ©tude de la structure des populations de cette espĂšce a Ă©tĂ© rendue possible par la forte densitĂ© des Serpents dans les rares « colonies » et par lâabsence de rĂ©actions de fuite Ă terre. 244 individus, reprĂ©sentant Ă trĂšs peu de chose prĂšs la totalitĂ© de lâeffectif prĂ©sent sur lâĂźlot du Petit Taenia, ont Ă©tĂ© capturĂ©s et mesurĂ©s. 100 adultes ont Ă©tĂ© marquĂ©s. Au moins pendant les sĂ©jours Ă terre, les mĂąles sont plus nombreux que les femelles et ce phĂ©nomĂšne est plus accentuĂ© chez les adultes que chez les jeunes. Ceux-ci reprĂ©sentent, Ă lâĂąge de six mois environ, 26,7 % de lâensemble de la population. Les mĂąles atteignent leur maturitĂ© sexuelle Ă dix-huit mois, leur croissance se ralentit assez vite et il est impossible de distinguer les groupes annuels chez les adultes. La maturitĂ© sexuelle des femelles est peut-ĂȘtre un peu plus tardive ; leur croissance est prolongĂ©e et, au mois de juillet, on peut reconnaĂźtre, outre les jeunes de lâannĂ©e, un groupe apparemment ĂągĂ© de dix-huit mois, un autre de 2 ans et demi et la masse des vieux adultes. DâaprĂšs la dĂ©crois sance numĂ©rique des groupes annuels, la mortalitĂ© annuelle des femelles est de lâordre de 38 % entre six et dix- huit mois et de 10,5 % entre dix-huit et trente mois. A terre les Laticauda â contrairement Ă ce qui se passe en mer â ne prĂ©sentent aucun comportement de fuite ou dâagressivitĂ© et semblent ignorer la notion dâennemi. Il nây a pas non plus dâintolĂ©rance intra- ou inter-spĂ©cifique. Nous nâavons pu mettre en Ă©vidence de rythme nycthĂ©mĂ©ra linnĂ© et la thermorĂ©gulation semble seule responsable du cycle journalier qui se dessine parfois. Les basses tempĂ©ratures gĂȘnent peu les Laticauda qui circulent encore Ă 12° C. Lâoptimum thermique est voisin de 29-30° et le maximum volontairement tolĂ©rĂ© supĂ© rieur Ă 33°. La durĂ©e totale des cycles alimentaires (digestion et mue Ă terre ; chasse en mer) est supĂ©rieure Ă deux mois en saison froide et vraisemblablement plus courte en sai son chaude. Le rĂ©gime se compose exclusivement de pois sons de coraux, avec une nette majoritĂ© de TĂ©lĂ©ostĂ©ens Apodes. En hiver, les reprĂ©sentants Ă terre de Laticauda colubrina sont localisĂ©s dans quelques colonies surpeu plĂ©es, rĂ©pondant Ă des conditions trĂšs strictes de mor phologie et dâorientation. DâaprĂšs les marquages et recaptures, il semble quâĂ cette Ă©poque un peu plus de la moitiĂ© de la population soit en mer, chassant Ă grande distance de la colonie et se reposant accidentellement sur le grand rĂ©cif, des Ăźlots de corail mort ou mĂȘme les plages et les rochers des grandes Ăźles et de la cĂŽte. En septembre (fin de lâhiver austral) la durĂ©e des sĂ©jours Ă terre paraĂźt diminuer, la localisation des colonies devient moins stricte et il nâest pas impossible que, par la suite, on assiste Ă une dispersion importante des Serpents. La ponte doit avoir lieu entre dĂ©cembre et fĂ©vrier, probablement Ă lâemplacement des colonies hivernales et il en est peut-ĂȘtre de mĂȘme de lâaccouplement dont la date est inconnue. Durant la saison froide, Laticauda colubrina est appa remment sĂ©dentaire, bien quâavec un terrain de chasse trĂšs Ă©tendu ; il nâest pas impossible que cette espĂšce devienne plus ou moins erratique durant la saison chaude. LâĂ©cologie de Laticauda laticauda, espĂšce beaucoup moins abondante, semble trĂšs voisine de celle de L. colubrina
Poids des nouveau-nés et stratégies reproductrices des vipÚres européennes
The reproductive strategies of six species and two subspecies
of European vipers are compared. Eighty eight clutches were examined.
The reproductive effort, defined as the ratio of total litter
weight over body weight of the female just after parturition,
varies widely among individuals. This individual variation is in
part due to the variable amount of fat accumulated by pregnant
females during vitellogenesis, and therefore is associated with
their nutrition during the gestation period. However, a genetic
polymorphism cannot be ruled out in certain populations. The
average reproductive effort of the varions species studied is 0.476 ;
it does not significantly differ between the species concerned.
Among the taxa studied, the average female body weight, just
after parturition, ranges from 12.1 to 139.0 g, whereas that of the
neonates ranges from 2.74 to 7.4 g, and their number from 2.0 to
8.9 per litter. Therefore the variation in neonatal body weight
is smaller than that of the number of newborn per litter. Broadly
speaking, small viper species bear fewer offsprings than larger
ones, but these offspring are proportionately bigger.
The distribution of the reproductive effort not only varies
with the body size of the individual adult female ; it also depends
on the species concerned, more particularly on the feeding habits
and feeding opportunities of the newborn. Those which feed on
invertebrates and, to a lesser extent, on small lizards, can afford
to be small and numerous. This is not the case for the species
whose young feed mostly on small mammals.
Within a given taxon, the size of a litter generally increses
with the body weight of the mother, whereas there is no correlation
between the individual body weight of the newborn and that
of their mother. The mortality rate of the young vipers during
their first ten months of life varies greatly within the species
concerned, at least in captivity. However, within a given species,
the larger the newborn, the lower the mortality rate.
In conclusion, the individual body weight of the newborn, and
the variability of the reproductive effort among the various species of European vipers studied, depend on a number of different
factors : female body size, feeding habits of the newborn,
availability of prey, and mortality rates of the young in the postnatal
period. The values observed under natural conditions
obviously result from a compromise between different and often
conflicting selective pressure
Cycle annuel dâactivitĂ© et reproduction de la Couleuvre vipĂ©rine
LâĂ©tude du cycle annuel dâactivitĂ© et de la reproduction chez Natrix maura repose, dâune part sur les manuscrits de Rollinat (1891-1931) et nos propres observations dans la nature, dâautre part sur lâexamen histologique de 75 mĂąles et 57 femelles, en majoritĂ© adultes, autopsiĂ©s aux diffĂ©rentes Ă©poques de lâannĂ©e. Les spĂ©cimens proviennent soit du centre de la France (Rollinat), soit de lâouest de ce pays, entre Nantes et La Rochelle (Duguy et Saint Girons). Les premiĂšres sorties des mĂąles ont lieu au dĂ©but de mars, celles des femelles un peu plus tard, vers le milieu du mois. A partir de cette date, commence la pĂ©riode dâaccouplement vernale qui dure jusquâen mai, mais est surtout intense durant la premiĂšre quinzaine dâavril. Pendant toute la belle saison, les activitĂ©s de la Couleuvre vipĂ©rine sont principalement dâordre alimentaire : recherche et capture des proies, le plus souvent dans lâeau, puis digestion Ă des emplacements suffisamment chauds. Le rĂ©gime est composĂ© principalement de Poissons et de TĂȘtards et, occasionnellement, dâAmphibiens adultes. Il existe une deuxiĂšme pĂ©riode dâaccouplement en automne, du 10 septembre au 15 octobre environ, mais lâactivitĂ© sexuelle est beaucoup moins forte quâau printemps. Les derniĂšres sorties ont lieu la deuxiĂšme quinzaine dâoctobre, un peu plus tĂŽt chez les femelles que chez les mĂąles. Lâhivernage dure au moins quatre mois, un peu plus long temps (quatre mois et demi, voire cinq mois) chez les femelles, ou lorsque les conditions climatiques sont dĂ©favorables Ă la fin dâoctobre ou au dĂ©but de mars. Le cycle sexuel des mĂąles est caractĂ©risĂ©, comme chez les Colubridae des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, par une spermatogenĂšse estivale, de type prĂ©nuptial. La multiplication des spermatogonies commence Ă la fin de mars, les spermatocytes de premier ordre sont abondants de la fin dâavril Ă la mi-juin et les premiers spermatozoĂŻdes apparaissent au dĂ©but de juillet ; la spermiogenĂšse dure jusquâen aoĂ»t. Il semble exister une deuxiĂšme poussĂ©e spermatocytogĂ©nĂ©tique, peu intense, en juillet-aoĂ»t, suivie dâune nouvelle spermiogenĂšse, partiellement abortive, en septembre-octobre. Les spermatozoĂŻdes sont stockĂ©s durant lâhiver dans les canaux dĂ©fĂ©rents. En fait, les tubes sĂ©minifĂšres de Natrix maura ne sont jamais au repos complet ; toutefois, lâactivitĂ© spermatogĂ©nĂ©tique nâest vraiment intense que pendant une courte pĂ©riode, de juin Ă aoĂ»t. Le segment sexuel du rein est hypertrophiĂ© pendant presque toute lâannĂ©e, mais prĂ©sente un stade de nette involution en juillet et au dĂ©but dâaoĂ»t. La vitellogenĂšse des femelles est principalement vernale et sâeffectue, pour la plus grande part, durant le mois de mai. Lâovulation a lieu au cours de la premiĂšre quinzaine de juin, la ponte un mois plus tard en moyenne. Lâoviducte (Ă©pithĂ©lium du tube vaginal, glandes utĂ©rines, Ă©pithĂ©lium muqueux et rĂ©ceptacles sĂ©minaux de la trompe) est au repos ou modĂ©rĂ©ment dĂ©veloppĂ© pendant la plus grande partie de lâannĂ©e et sâhypertrophie de façon spectaculaire en mai ou au dĂ©but de juin. Lâinvolution de lâoviducte est rapide au dĂ©but de la gestation et se poursuit progressivement jusquâaprĂšs la ponte. Il convient dâinsister sur le fait que lâoviducte peut se trouver Ă des stades de stimulation assez diffĂ©rents, au dĂ©but du printemps et Ă lâautomne, chez des femelles dont le comportement sexuel est, par ailleurs, identique, LâĂ©closion des jeunes a lieu, le plus souvent au dĂ©but de septembre, mais la durĂ©e de lâincubation est trĂšs variable et le dĂ©veloppement embryonnaire peut nâĂȘtre pas terminĂ© en novembre. A lâĂ©closion, les jeunes mesurent de 15 Ă 17 cm et ils grandissent un peu avant lâentrĂ©e en hivernage. La taille des mĂąles est approximativement de 25 cm Ă 1 an, 34 cm Ă 2 ans et 39 cm Ă 3 ans. A ce moment, ils atteignent leur maturitĂ© sexuelle mais, dĂšs lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, on pouvait observer une premiĂšre poussĂ©e spermatogĂ©nĂ©tique, tardive et presque complĂštement abortive. La croissance des femelles est un peu plus rapide que celle des mĂąles et, Ă 3 ans, elles mesurent au moins 42 Ă 45 cm. Chez les adultes, il existe un net dimorphisme sexuel de la taille, au profit des femelles. Le premier accouplement a lieu au plus tĂŽt Ă 3 ans, peut-ĂȘtre seulement Ă 3 ans et demi ou mĂȘme Ă 4 ans chez certaines femelles. Dans la plupart des cas, les femelles ne Se reproduisent pas avant 4 ou 5 ans, voire 6 ans. Le nombre moyen dâĆufs par ponte est de 7,3 (4 Ă 16) et, dans lâensemble, il est dâautant plus Ă©levĂ© que la Couleuvre est plus grande. La fĂ©conditĂ© varie donc selon la croissance des individus
Evolutionary fates within a microbial population highlight an essential role for protein folding during natural selection
Physicochemical properties of molecules can be linked directly to evolutionary fates of a population in a quantitative and predictive manner.Reversible- and irreversible-folding pathways must be accounted for to accurately determine in vitro kinetic parameters (KM and kcat) at temperatures or conditions in which a significant fraction of free enzyme is unfolded.In vivo population dynamics can be reproduced using in vitro physicochemical measurements within a model that imposes an activity threshold above which there is no added fitness benefit
Accurate automated quantitative imaging of tortoise erythrocytes using the NIS image analysis system
The standard method for assessing blood cell characteristics using an ocular micrometer is time-consuming and limited. We used the Nikon NIS Elements imaging software and May-GrĂŒnwald-Giemsa staining to determine whether automated image analysis is suitable for rapid and accurate quantitative morphometry of erythrocytes. Blood was collected during four seasons from 126 geometric tortoises and the blood smears were evaluated for cell (C) and nuclear (N) characteristics of the erythrocytes. We measured area, length (L), width (W), perimeter, elongation and pixelation intensity, and calculated L/W and N/C areas. Erythrocyte size differed among cohorts; females, the larger sex, had smaller erythrocytes than either males or juveniles. Males had more elongated erythrocytes than females and erythrocytes of adults were more elongated than those of juveniles. Erythrocyte size and shape influence the efficiency of gas exchange owing to surface area to volume ratios, which are greater for small, elongated cells than for large, round cells. The high N/C ratio and low pixelation intensities of males and juveniles indicate that they may have had more immature erythrocytes in their circulation than females. The use of pixelation intensity to indicate the presence of immature erythrocytes was validated by seasonal differences that corresponded to the biology of the tortoises. Pixelation intensity was lowest in winter. We found that automated image analysis is a rapid and reliable method for determining cell size and shape, and it offers the potential for distinguishing among developmental stages that differ in staining intensity. The method should be useful for rapid health assessments, particularly of threatened species, and for comparative studies among different vertebrates.Web of Scienc
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