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Le problème des faibles doses
Après avoir recensé les différentes sources qui entraînent une exposition de l'homme à de faibles doses de rayonnements ionisants, l'auteur décrit les effets pathologiques de ces rayonnements. Il montre ensuite comment on peut évaluer, en prenant des marges de sécurité, l'ordre de grandeur des risques éventuels induits par les faibles doses. Il évoque enfin l'aspect psychologique de ce problème, soulignant le caractère irrationnel de l'inquiétude dont fait preuve une partie du public face à un risque nettement plus faible que beaucoup d'autres quotidiennement acceptés
Importance relative de l’irradiation naturelle dans l’ensemble des expositions humaines
L'étude commence par le rappel des concepts fondamentaux qui permettent d'exprimer quantitativement l’importance des différentes sources pour l’exposition de l’homme en adoptant soit une approche Individuelle, soit une approche collective.
Après avoir rapidement indiqué les composantes de l'exposition normale aux sources naturelles, les différentes actions de l’homme qui sont à l’origine d’une exposition supplémentaire sont étudiées :
Évolution dans le domaine de la radioprotection
Au cours des dernières décennies, les problèmes posés par la protection des personnes travaillant dans les installations nucléaires — et par la protection des populations voisines — ont changé, les connaissances relatives aux effets des rayonnements se sont accrues, les expériences se sont accumulées. Les auteurs décrivent ces évolutions dont ils dégagent les principales tendances et présentent les objectifs actuellement poursuivis
Une nouvelle étude sur l’effet des faibles doses
Cette étude [2], dirigée par le professeur ROSE de la London School of hygiene and Tropical Medicine, analyse les causes de mortalité parmi 39 546 employés de certains établissements de l’UKAEA, suivis de 1946 à 1978. Les résultats peuvent se résumer en trois points :
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La protection de l’homme contre les rayonnements ionisants et contre les autres agents nocifs
Après avoir comparé d’une façon générale l'état de nos connaissances sur les effets pathologiques des rayonnements ionisants et sur ceux des différentes substances toxiques qui peuvent être présentes dans l’air, ce travail s’attache à confronter les politiques de protection mises en œuvre tant du point de vue de la cohérence des doctrines que de leur degré d’universalité et d’acceptation dans le monde
Quelques données épidémiologiques concernant le département de la Manche
Les auteurs présentent les données épidémiologiques relatives au département de la Manche où fonctionne l'usine de retraitement des combustibles irradiés de La Hague. Ces données sont suivies depuis 1962 (six ans avant la mise en service de l'usine) jusqu'à 1982 et sont confrontées aux données observées pour la France entière. De cet examen, les auteurs concluent qu'aucune différence significative ne peut être mise en évidence lorsque Ton compare, en se référant aux moyennes nationales, les années 1968-1982 aux années 1962-1967
Le point sur les expositions accidentelles connues
Cet article fait le point sur les accidents connus qui, depuis 40 ans, ont entraîné, par exposition externe ou interne aux rayonnements ionisants, des décès, des syndromes graves d’irradiation globale, ou des expositions localisées ayant justifié des soins médicaux attentifs et souvent des interventions chirurgicales.
La plupart de ces expositions accidentel les sont survenues au cours de : 1°/ travaux sur des dispositifs expérimentaux ; 2°/ manipulation et détention de sources ramassées par ignorance ; 3°/ utilisation industrielle ou médicale de sources scellées ou non scellées.
Elles sont pratiquement inexistantes dans les activités spécifiques des grandes installations du cycle du combustible nucléaire
La mortalité par affections malignes dans le département de la Manche (1962-1980)
Les documents publiés sur la mortalité par cancer en France ne permettent pas d'étudier cette cause de mortalité pour des populations d'unités administratives plus petites que le département. L’exploitation des données relatives aux années 1962 - 1980 montre que la mortalité par cancer dans le département de la Manche rapportée à celle de l’ensemble de la France n’a pas subi de modifications sensibles au cours de ces 19 années