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    De l'hybridation territoriale à la créolisation des mondes

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    International audienceCelles et ceux qui se mĂ©fient du terme d’hybridation pour ce qu’il contient d’« hubris », et de puretĂ© native, celles et ceux qui refusent le terme de « mĂ©tissage » pour ce qu’il comporte de dilution de l’ĂȘtre et d’abĂątardissement peuvent s’intĂ©resser au concept de « crĂ©olisation » : « un mĂ©tissage, mais avec une rĂ©sultante qui va plus loin et qui est imprĂ©visible ». Il oblige Ă  imaginer la co-prĂ©sence de toutes les formes dans un mĂȘme espace-temps, la richesse des combinatoires possibles et Ă  accepter l’imprĂ©visible, c’est Ă  dire le rĂ©el, « ce que l’on n’attendait pas »

    Nouvelles utopies du faire et du commun dans l'espace public

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    National audienceIn recent years, we have seen the emergence of new forms of collective mo- bilization, which have been both spectacular and modest. Such mobilization of people has temporarily occupied and transformed the public spaces, the squares and the streets of cities. This has generated visible resistance points, appropriate spaces, and created situations designed to bring about change. This has also produced new communities, inventing other forms of debate and a new imagination. It has led to the emergence of new public spaces with new aesthetics and common « utopias of doing ».Depuis quelques annĂ©es, nous voyons Ă©merger de nouvelles formes de mo- bilisations collectives Ă  la fois spectaculaires et modestes. Elles occupent et transforment temporairement les espaces publics, places et rues des capi- tales. Elles fixent des points de rĂ©sistance visibles, s’approprient des espaces, et crĂ©ent des situations pour changer le monde. Entre la toile et la rue, elles forment d’autres communautĂ©s, inventent de nouvelles formes de dĂ©bat et un nouvel imaginaire. Elles font Ă©merger un nouvel espace autour d’une nou- velle esthĂ©tique et de nouvelles « utopies du faire » et du commun

    Night adventure playground for art and artists

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    actes colloque 2015Lost dimension of the city, the night has been for long this space and time completely left to fears and fantasies. Times are changing. The former nocturnal border is now a heart. European nights light up. Conflicts increase between individuals, groups and districts of the multiple-times city. Within insecurity and freedom, these transformations require people and organizations to adapt themselves in new forms. As a fleeting and cyclic territory, the night has become a great field of experimentation and exploration for researchers, artists and authorities, and a place for renewal, innovation and creativity for the community

    Aux frontiÚres de la géographie avec Etienne Juillard

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    National audienceLe gĂ©ographe Etienne Juillard a fait bouger les frontiĂšres de la discipline et permis Ă  des gĂ©nĂ©rations d’étudiants de changer de regard sur leur environnement. On doit signaler ses apports dans l’approche multiscalaire des dynamiques territoriales, l’analyse de la rĂ©gion fonctionnelle, la prise en compte des flux et interrelations entre les villes, l’intĂ©rĂȘt pour les espaces transfrontaliers et l’émergence des grands ensembles Ă©conomiques. Avant d'autres, il a travaillĂ© en partenariat avec les acteurs de l’amĂ©nagement et du dĂ©veloppement rĂ©gional. En ce sens aussi il a fait Ɠuvre de pionnier s’aventurant sur de nouvelles frontiĂšres avec un temps d’avance sur son temps

    Plaidoyer pour un droit Ă  la ville la nuit

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    International audiencePRINCIPLES TO BE AFFIRMED Strengthening Urban Equality. The night is not the space of freedom dreamt by artists: the system is mutilated, supply is reduced and concentrated, costs are high, diversity is illusory and citizenship is limited. At night, the collective space and urban supply are reduced due to the closing of public spaces (businesses, stations, churches or parks). The more we advance into the night, the harsher center-periphery differences become, both in terms of lighting and services. Regarding infrastructure and services such as lighting, there is a need to work around the notion of " urban equality ". The night is sadder at the margins than in the centers. We cannot accept the existence of differences between a diurnal and a nocturnal citizenry, the latter deprived of public services. Reconstructing a complete Urban System at Night. In face of the progressive colonization of the night by the economy and of the risk of de-synchronizations, we propose to change certain temporalities and operation times of public services in order to reconstruct a complete urban system at night which respects all; a system which abides to the mutations affecting our lives, our cities, our territories and our organizations. We cannot accept the existence of differences between a diurnal and a nocturnal citizenry, the latter deprived of public services. Once he/she is obliged to work at night, why wouldn't a salaried worker have the right to public transportation? Imposing a " Right to the City " at Night. We are not fully-fledged citizens in an urban nightlife where it is impossible to benefit from certain basic rights. Even our status as producers and consumers is limited in face of the supply of urban services and the specialized and reduced nature of employment on offer. It is necessary to develop a " nocturnal citizenship " meeting the rights of all in space and time, to articulate a " Right to the city " which is not limited to the daytime period: a " Right to the city " for all, everywhere, at any time.PRINCIPES À AFFIRMER Renforcer l’égalitĂ© urbaine. La nuit n'est pas l'espace de libertĂ© rĂȘvĂ© par les artistes: le systĂšme est mutilĂ©, l'offre est rĂ©duite et concentrĂ©e, les coĂ»ts sont Ă©levĂ©s, la diversitĂ© est illusoire et la citoyennetĂ© est limitĂ©e. La nuit, l’espace collectif et l’offre urbaine sont rĂ©duits en raison de la fermeture d’espaces publics (commerces, gares, Ă©glises ou parcs). Plus nous avançons dans la nuit, plus les diffĂ©rences entre centre et pĂ©riphĂ©rie se creusent, tant en termes d'Ă©clairage que de services. En ce qui concerne les infrastructures et les services tels que l'Ă©clairage, il est nĂ©cessaire de contourner la notion "d'Ă©galitĂ© urbaine". La nuit est plus triste aux marges qu'aux centres. Nous ne pouvons accepter l’existence de diffĂ©rences entre citoyens diurnes et citoyens nocturnes, ces derniers Ă©tant privĂ©s de services publics. Reconstruire un systĂšme urbain complet de nuit. Face Ă  la colonisation progressive de la nuit par l'Ă©conomie et au risque de dĂ©synchronisation, nous proposons de changer certaines temporalitĂ©s et temps de fonctionnement des services publics afin de reconstruire un systĂšme urbain complet de nuit respectant tous; un systĂšme qui supporte les mutations affectant nos vies, nos villes, nos territoires et nos organisations. Nous ne pouvons accepter l’existence de diffĂ©rences entre citoyens diurnes et citoyens nocturnes, ces derniers Ă©tant privĂ©s de services publics. Une fois obligĂ© de travailler la nuit, pourquoi un salariĂ© n'aurait-il pas droit aux transports en commun? Imposer un "droit Ă  la ville" la nuit. Nous ne sommes pas des citoyens Ă  part entiĂšre dans une vie nocturne urbaine oĂč il est impossible de bĂ©nĂ©ficier de certains droits fondamentaux. MĂȘme notre statut de producteurs et de consommateurs est limitĂ© face Ă  l'offre de services urbains et Ă  la nature spĂ©cialisĂ©e et rĂ©duite de l'emploi offert. Il est nĂ©cessaire de dĂ©velopper une "citoyennetĂ© nocturne" respectant les droits de tous dans l'espace et dans le temps, d'articuler un "droit Ă  la ville" qui ne se limite pas Ă  la pĂ©riode du jour: un "droit Ă  la ville" pour tous, partout dans le monde, Ă  tout moment

    Prospective de la montagne en 2050. Enjeux et pistes méthodologiques pour aborder l'aménagement de la montagne post-carbone

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    La montagne a des atouts qui reposent sur les hommes, les compĂ©tences, les savoir-faire, les activitĂ©s et les lieux. Dans un contexte post-carbone, il est possible de faire une force de ces contraintes et de ce caractĂšre pour passer de la rĂ©sistance Ă  l'offensive. Les nouveaux besoins et valeurs des hommes et des femmes de la sociĂ©tĂ© post-carbone peuvent ĂȘtre retranscrits en " besoins de montagne "

    Tra patrimonializzazione e conquista della città notturna

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    L'article existe dans les trois langues : allemand, français et italien / ISSN 1660-6248National audienceIn der Schöpfungsgeschichte steht, Gott habe das Licht von der Finsternis getrennt und das Licht Tag und die Finsternis Nacht genannt. So gab es einen ersten Abend und Morgen, einen ersten Tag. Dieser grundlegende Wechsel hat das Leben auf der Erde strukturiert und die Funktions- weise unserer Städte ebenso wie unsere individuellen und kollektiven Rhythmen geprägt. Aber die Zeiten ändern sich. In der Stadt hat sich der Tag-Nacht-Rhyth- mus verschoben, die Gesellschaft hat sich gewandelt und die Stadtplanung steht vor neuen Fragen. Die Nacht, ein Zerrbild des Tages, hat der Stadt und der Welt viel mitzuteilen. Die Menschen haben seit jeher unermüdlich versucht, die Grenzen der bekannten Welt zu erweitern, sich die Natur untertan zu machen und ihre Herrschaft über den ganzen Planeten auszudehnen. Diese Eroberung der Welt ist heute fast abgeschlossen – mit Ausnahme der Nacht. Der Zeitraum, in dem die meisten menschlichen Aktivitäten ruhen, stellt eine letzte Grenze und eine innere Welt dar, die es zu erkunden gilt. Die Nacht wurde lange als eine Art Unterbrechung wahrgenommen, als Zeit der Finsternis und Dunkelheit, des Schlafes und der Sperrstunde, als vergänglicher und immer wiederkehrender Zeitraum, der kaum bevölkert und belebt ist. Die nächtliche Stadt hat noch nicht alle ihre Geheim- nisse preisgegeben. Im Dunkeln scheint sie der Hälfte ihrer Existenz beraubt und einzig den Poeten und Künstlerinnen ausgeliefert zu sein. Nur wenige Forschende, Stadtväter und Stadtplanerinnen interessierten sich für sie. Aber die Zeiten ändern sich.Selon la Genèse, Dieu sépara la lumière des ténèbres. Il « appela la lumière “jour” et les ténèbres “nuit”. Il y eut un soir et il y eut un matin... » Cette alternance essen- tielle a toujours structuré la vie sur terre, conditionné le fonctionnement de nos villes et l’ensemble de nos rythmes indi- viduels et collectifs. Mais les temps changent. La ville revoit ses nycthémères, la société est bouleversée et l’urbaniste s’interroge. Caricature du jour, la nuit a beaucoup de choses à dire à la ville et au monde.Depuis l’origine, l'homme n'a eu de cesse que de repousser les limites du monde connu, de domestiquer la nature, d'étendre son emprise sur l'ensemble de la planète. Dans cette conquête du système monde au- jourd'hui à peu près achevée, la nuit reste un espace-temps finalement peu investi par l'activité humaine, une dernière frontière, un monde intérieur à explorer. La nuit – temps des ténèbres, de l’obscurité, du sommeil et du couvre-feu - a longtemps été appréhendée comme une discontinuité, un espace-temps éphémère et cyclique, faiblement peuplé et animé. Comme amputée de la moitié de son existence, la ville est longtemps restée livrée aux seuls poètes et artistes. Rares sont les chercheurs, édiles et urbanistes à y avoir trouvé un sujet digne d'intérêt. Mais si la nuit urbaine n'a pas encore livré tous ses secrets, les choses sont en train de changer.Nella genesi, Dio divide la luce dalle tenebre chiamando la luce giorno e le tenebre notte. Così ci furono una prima sera e un primo mattino, il primo giorno. Quest’alter- nanza fondamentale ha strutturato l’intera vita sulla terra, compresi il funzionamen- to delle nostre città e i ritmi individuali e collettivi. Ma i tempi cambiano. La città ha modificato il suo ritmo giorno-notte, la società è mutata e l’urbanistica si trova confrontata a nuovi interrogativi. La notte, un’immagine distorta del giorno, ha molto da comunicare alla città e al mondo.Da sempre, gli esseri umani hanno instancabilmente cercato di ampliare i confini del mon- do conosciuto, di sottomettere la natura e di esercitare il loro dominio su tutto il pianeta. Questa conquista del mondo è oggi quasi conclusa – ad eccezione della notte. Il periodo durante il quale la maggiore parte delle attività umane riposa rappresenta un’ultima fron- tiera e un mondo interiore ancora tutto da esplorare. A lungo la notte è stata intesa come una specie di cesura, regno delle tenebre e dell’oscurità, tempo del sonno, della chiusura, spazio temporale fugace, ricorrente, poco po- polato, quasi inanimato. La città notturna non ha ancora svelato tutti i suoi segreti. Nell’o- scurità appare privata di metà della sua esi- stenza, lasciata in mano a poeti e artisti. Solo pochi ricercatori, politici e urbanisti se ne sono interessati. Ma i tempi cambiano

    Vers un urbanisme des temps

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    International audienc

    Prospective de la montagne en 2050. Enjeux et pistes méthodologiques pour aborder l'aménagement de la montagne post-carbone

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    La montagne a des atouts qui reposent sur les hommes, les compĂ©tences, les savoir-faire, les activitĂ©s et les lieux. Dans un contexte post-carbone, il est possible de faire une force de ces contraintes et de ce caractĂšre pour passer de la rĂ©sistance Ă  l'offensive. Les nouveaux besoins et valeurs des hommes et des femmes de la sociĂ©tĂ© post-carbone peuvent ĂȘtre retranscrits en " besoins de montagne "

    Face aux nouveaux régimes temporels métropolitains, les pistes du chrono-urbanisme pour une ville malléable

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    National audienceThe progressive elimination of temporal unity, space and institutional actions, the big bang of organizations and space pressures individuals and organizations to adapt, bringing about new structures, other temporal alliances, hybrids or coalitions. Beyond the adaptations in progress the changes require actors of the urban factory to finally take into consideration time as an essential dimension of urban dynamics. This new awareness allows imagining the outline of a new "augmented urbanism" that is both temporal and temporary and unthought-of regulation, of a "city malleable", flexible, supple and adaptable in its space and time. To focus on human being and use makes it possible to pass from hardware to software, from material to collective intelligence, from concrete to a temporal architecture of cities and space.L'effacement progressif de l'unité de temps, de lieux et d'action des institutions, le big bang des organisations et des territoires poussent les individus et les organisations sous pression à s'adapter, entraßnent de nouvelles recompositions, d'autres alliances, hybridations ou coalitions temporaires. Au-delà des adaptations en cours, les mutations obligent les acteurs de la fabrique urbaine à prendre enfin en compte le temps, dimension essentielle de la dynamique des villes. Cette sensibilité nouvelle permet d'imaginer les contours d'un " urbanisme augmenté " à la fois temporel et temporaire et des formes inédites de régulation d'une " ville malléable ", flexible, souple et adaptable dans ses espaces et dans ses temps. En mettant l'homme et les usages au centre, elle permet de passer du hardware au software, du matériel à l'intelligence collective, du béton à une architecture temporelle des villes et des territoires
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