20 research outputs found

    Présentation de l’ouvrage de Ph. Bihouix et K. Mauvilly (2016), Le désastre de l’école numérique. Plaidoyer pour une école sans écrans

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    Cet ouvrage se distingue parmi la multitude d’enquêtes et d’études portant sur la thématique du numérique appliqué aux domaines éducatifs et de formation. Un ingénieur centralien spécialiste des matériaux et une journaliste devenue enseignante en collège s’assignent la tâche de présenter de manière précise et concise l’éventail des questions soulevées par l’ensemble des outils numériques qui font irruption dans les écoles et dans les salles de classe ces dernières années. Ils soulignent que l..

    Présentation de l’ouvrage de Ph. Bihouix et K. Mauvilly (2016), Le désastre de l’école numérique. Plaidoyer pour une école sans écrans

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    Cet ouvrage se distingue parmi la multitude d’enquêtes et d’études portant sur la thématique du numérique appliqué aux domaines éducatifs et de formation. Un ingénieur centralien spécialiste des matériaux et une journaliste devenue enseignante en collège s’assignent la tâche de présenter de manière précise et concise l’éventail des questions soulevées par l’ensemble des outils numériques qui font irruption dans les écoles et dans les salles de classe ces dernières années. Ils soulignent que l..

    Présentation de l’ouvrage de L.-M. Barnier, J.-C. Canu & F. Vergne, La fabrique de l’employabilité. Quelle alternative à la formation professionnelle néolibérale ?

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    « Comment la formation a-t-elle été progressivement retournée au point de rompre pratiquement tous les liens avec les inspirations progressistes et humanistes de ses origines ? » (p. 17). Telle est la question à laquelle les auteurs de ce petit ouvrage militant s’attèlent. Ils montrent que le domaine de la formation professionnelle a été l’occasion de porter les politiques libérales à leur comble : ces dernières considèrent le salarié comme un entrepreneur de lui-même (« une petite forteresse..

    Présentation de l’ouvrage de Lucie Tanguy, Enseigner l’esprit d’entreprise à l’école. Le tournant politique des années 1980-2000 en France

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    Lucie Tanguy ouvre son propos sur la « crise de l’école », expression qui fait florès aujourd’hui. Depuis son institution sous la IIIe République, l’école se caractérise, selon l’auteur, par une autonomie qui la distingue, dans ses principes, de toute obédience politique. Or, cette autonomie est gravement remise en cause et, avec elle, le rôle de l’état. Car l’école ne devrait plus seulement enseigner et éduquer, mais aussi contribuer à la compétitivité économique. Pour cela, on a laissé ouve..

    L'investissement de soi au travail… lorsqu'on le perd

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    The experience of redundancy, no matter how personal, gives a renewed insight into commitment to work. It reveals the strength of the emotional links to a job. At such a time, speaking about work is less restrained : the feelings expressed by the employees move away from a superficial discourse. Four experiences of redundancy are presented here. They show the diversity of attitudes towards work and the sources of the hurt brought about by its loss.Si particulière soit-elle, l'expérience du licenciement donne un éclairage saisissant de l'investissement de soi consenti dans le travail. Elle révèle la consistance des liens affectifs noués au travail et constitue un moment où les langues se délient - les émotions livrées se révélant éloignées des discours surfaits de salariés tenus jusque-là à un certain type de discours. Les quatre portraits d'expérience du licenciement présentés offrent l'image des sens multiples conférés au travail et les sources des maux relatifs à sa perte.Guyonvarch Mélanie. L'investissement de soi au travail… lorsqu'on le perd. In: Communications, 89, 2011. Travailler, sous la direction de Thierry Pillon. pp. 103-115

    De quoi le licenciement libère-t-il ?

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    Le licenciement, cette forme imposée de non-travail, est sans aucun doute source de difficultés. Or, le présent article éclaire un autre aspect des témoignages de licenciés : certains se disent au contraire libérés, soulagés voire heureux que le licenciement leur ait permis de porter un autre regard sur leur rapport au travail et sur leur mode de vie. Ceux-là font en quelque sorte l’expérience des « travailleurs sans travail » qu’évoquait Hannah Arendt en 1958 dans sa critique de la société moderne focalisée sur le travail. L’expérience du licenciement permet de rendre tangible une ambivalence non explicitement exprimée en situation ordinaire de travail : le profond attachement au travail coexiste avec une forte distanciation aux valeurs de la société capitaliste contemporaine, que ces salariés disent cautionner ou subir sans s’y reconnaître. S’ils ne peuvent pas forcément s’en affranchir, ce non-travail imposé est alors l’occasion d’une prise de recul réflexive sur leur rapport au travail et sur les incidences de ce dernier sur leurs modes de vie, d’engagement et de pensée.Eine Entlassung, als aufgezwungene Form von Nicht-Arbeit, bringt ohne jeden Zweifel vielfältige Schwierigkeiten mit sich. Dieser Artikel beschäftigt sich jedoch mit einem anderen Aspekt der Entlassung, der in der Befragung von Betroffenen aufscheint : Ein Teil der Befragten gibt an, sich befreit, erleichtert oder gar glücklich darüber zu fühlen, dass die Entlassung ihnen einen neuen Blick auf ihr Verhältnis zur Arbeit und auf ihren Lebensstil verliehen habe. Sie erfahren gewissermaßen das, was Hannah Arendt 1958 über die „Arbeiter ohne Arbeit“ im Rahmen ihrer Kritik der modernen, auf die Arbeit fokalisierten Gesellschaft schrieb. Im Erleben der Entlassung tritt eine Ambivalenz zutage, die sich im gewöhnlichen Arbeitsalltag nicht explizit äußert : Die tief empfundene Bindung zur Arbeit geht einher mit einer starken Distanzierung von den Werten unserer kapitalistischen Gesellschaft, welche die Entlassenen, so ihre Aussage, mittragen oder erdulden, ohne sich mit ihnen zu identifizieren. Zwar können sie sich nicht ganz von diesen Werten lösen, doch erscheint die erzwungene Nicht-Arbeit nun als Chance zur Bewusstmachung ihrer eigenen Beziehung zur Arbeit und deren Auswirkungen auf Lebensstil, Engagement und Weltsicht

    Bénédicte Zimmermann, Ce que travailler veut dire. Une sociologie des capacités et des parcours professionnels

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    Le point de départ et l’objet de cet ouvrage est la flexibilité, devenue ces deux dernières décennies une véritable norme de l’emploi. Ceci accompagne un débat toujours ouvert sur la conciliation de cette exigence avec celle de la sécurité des salariés. L’ambition principale de l’ouvrage consiste en effet à prendre au mot le discours des employeurs sur le surplus de « liberté », d’« autonomie » et de « valorisation » que permettrait une plus grande flexibilité, et de le mettre à l’épreuve de ..

    Bénédicte Zimmermann, Ce que travailler veut dire. Une sociologie des capacités et des parcours professionnels

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    Le point de départ et l’objet de cet ouvrage est la flexibilité, devenue ces deux dernières décennies une véritable norme de l’emploi. Ceci accompagne un débat toujours ouvert sur la conciliation de cette exigence avec celle de la sécurité des salariés. L’ambition principale de l’ouvrage consiste en effet à prendre au mot le discours des employeurs sur le surplus de « liberté », d’« autonomie » et de « valorisation » que permettrait une plus grande flexibilité, et de le mettre à l’épreuve de ..

    Hippolyte d’Albis, Les seniors et l’emploi

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    Cet ouvrage apporte une analyse salutaire au regard de la réforme du gouvernement actuel, prévoyant l’allongement de l’âge légal de la retraite. Le regard de l’économiste Hippolyte d’Albis est en effet fort instructif pour cerner, de façon synthétique et pédagogique, les enjeux relatifs à l’emploi des seniors. Il permet de se forger également un avis sur les réformes des retraites et les mouvements d’opposition qu’elles suscitent et qui s’enchaînent depuis le milieu des années 1990. L’ouvrag..
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