Population genetics of French brown trout (Salmo trutta L): large geographical differentiation of wild populations and high similarity of domesticated stocks

The genetic variability of 7 fish-farm strains and 14 wild populations of brown trout was studied by electrophoretic analysis of 23 enzyme systems coded for by 52 loci. The total gene diversity was high (0.112) as compared to other salmonid species, but only 45 p. 100 was found within the populations, indicating an extreme genetic differentiation in brown trout. UGPMA clustering analysis subdivided the populations into 4 major groups, i.e. 2 in Corsica, 1 in Brittany and a 4 th one closely clustering the Norman wild anadromous populations with the hatchery strains. These results suggest that Breton and Corsican samples represent native stocks, but that some hatchery introgression or contamination is possible in Norman rivers. This last assumption could explain the coexistence of 2 electrophoretically differentiated ecotypes in one Norman drainage. The genetic distances between Corsican and continental samples are consistent with previous meristic studies reporting the occurrence of a differentiated form in Corsica. According to the heterozygosity level and genetic distance values, a severe bottleneck effect is unlikely to have occurred except in one of the wild populations. The hatchery strains showed a high genetic similarity which could be interpreted as a founder effect by an initial sampling in a restricted area of the species range.La variatibilité électrophorétique de 23 systèmes codés par 52 locus a été examinée dans 7 souches de piscicultures et 14 populations naturelles de truite fario. Par rapport à d’autres espèces de salmonidés, la truite fario se distingue par une variabilité totale élevée (0,112) et un fort degré de différenciation interpopulation, la variabilité intrapopulation ne représentant que 45 p. 100 de la variabilité totale. L’analyse des distances génétiques par agglomération hiérarchique UGPMA fait apparaître 4 principaux groupes, 2 en Corse, 1 en Bretagne et un 4e regroupant les populations naturelles normandes et les souches de pisciculture. Ces résultats suggèrent que les échantillons corses et bretons représentent des stocks autochtones, mais que des phénomènes de contamination ou d’introgression ont pu se produire dans les rivières normandes. Ces phénomènes pourraient bien être à l’origine de la coexistence de deux écotypes génétiquement distincts dans l’Orne (Normandie). Les distances génétiques entre populations corses et continentales sont cohérentes avec des études méristiques antérieures indiquant la présence d’une forme différenciée en Corse. Les valeurs des taux d’hétérozygotie et des distances génétiques suggèrent que ces populations naturelles, à l’exception d’une, n’ont subi aucune perte importante de variabilité par dérive génétique. Par contre, les souches domestiques étudiées constituent un ensemble peu différencié. Ceci pourrait résulter d’un effet fondateur dû à un échantillonnage initial dans une aire restreinte du domaine de l’espèce

Enzymatic variation in African clariid catfishes

Enzymatic polymorphism was examined at 13 protein loci in four African clariid catfish species : #Claria anguillaris (Linnaeus, 1758), #C. gariepinus (Burchell, 1822) and #Heterobranchus longifilis Valencienne, 1840. The latter appears to be closer to #C. anguillaris and #C. gariepinus than #C. ebriensis. These results correspond with recently published karyological and morphometrical data. Reproductive compatibility, under laboratory conditions at least, is demonstrated between #C. gariepinus and #H. longifilis. The hybrids were shown to be completely intermediate between the parental strains. (Résumé d'auteur

Identification par électrophorèse d'hybrides de Salmonidés

Sept systèmes protéiques ont été étudiés chez cinq espèces de Salmonidés : l'Omble de fontaine (Salvelinus fontinalis Mitchell), la Truite arc-en-ciel (Salmo gairdneri R.), la Truite fario (Salmo trutta L.), le Saumon coho (Oncorhynchus kisutch Walbaum.) et le Saumon atlantique (Salmo salar L.) La phosphoglucose isomerase (PGI) nous a permis de vérifier le caractère hybride des individus issus des croisements mâle Omble de fontaine x femelle Truite arc-en-ciel, mâle Truite fario x femelle Saumon atlantique, mâle Truite fario x femelle Truite arc-en-ciel, mâle Omble de fontaine x femelle Truite fario; les alevins issus de croisements mâle Saumon coho x femelle Truite arc-en-ciel sont également des hybrides, identifiables par les protéines anodiques du muscle.Five species of Salmonids, Brook Trout (Salvelinus fontinalis Mitchell), Rainbow Trout (Salmo gairdneri R.), Brown Trout (Salmo trutta L.), Coho Salmon (Oncorhynchus kisutch Walbaum) and Atlantic Salmon (Salmo salar L.) were electrophoretically studied for seven protein systems. Fry from crosses Brook Trout male x Rainbow Trout female, Brown Trout male x Atlantic Salmon female, Brown Trout male x Rainbow Trout female, Brook Trout male x Brown Trout female were identified as hybrids by phosphoglucose isomerase (PGI); Anodal muscle proteins show that individuals from crosses coho Salmon male x Rainbow Trout female are hybrids

Production of viable hybrids in salmonids by triploidization

Rainbow trout eggs were fertilized with milt collected from various salmanids (brown trout Salmo trutta ; brook trout Salvelinus lontinaliv ; coho salmon Oncorhynchus kisutch) and heat-shocked few minutes later in order to prevent the second polar body extrusion. This operation resulted in high survival rates after 161 days : respectively 49.2 p. 100, 66.2 p. 100 and 12.5 p. 100 of the diploid rainbow trout control (basis 100 p. 100) ; the triploid hybrid constitution of these fish was ascertained by karyological and biochemical investigations. These data contrast with the bad yields of the corresponding diploid hybridizations (no heat shock) respectively 0 p. 100, 12.3 p. 100 and 0 p. 100. Such triploid hybrid salmonids, that are easy to produce, could be sterile and consequently of a great interest in aquaculture, where fish reproduction often makes the profitability decrease.Des ovules de truite arc-en-ciel Salmo gairdneri ont été inséminés par du sperme de divers salmonidés (truite fario Salmo trutta; omble de fontaine Salvelinus fontinalis; saumon coho Oncorhynchus kisurch) puis soumis à un choc thermique chaud induisant la rétention du 2e globule polaire. Des individus viables ont été obtenus à un taux élevé : les taux de survie à 161 jours rapportés au témoin diploïde arc-en-ciel s’élèvent respectivement à 49,2 p. 100, 66,2 p. 100 et 12,5 p. 100. Les données caryologiques et biochimiques indiquent que tous ces animaux sont des hybrides triploïdes. Par contre, les mêmes croisements non soumis à un choc chaud ne produisent qu’un très faible nombre de survivants (respectivement 0 p. 100, 12,3 p. 100, 0 p. 100) identifiés comme des hybrides diploïdes. Compte tenu de leur facilité d’obtention, les hybrides triploïdes peuvent se révéler des animaux intéressants pour l’aquaculture, du fait notamment de leur éventuelle stérilité